Veuillez patientez...


DIVERS - Fan fiction

Spacefall

Prologue


Ils marchaient dans la rue, c’était un après-midi ensoleillé et la température montait au-dessus des 30 degrés. Accoudés à la terrasse d’un café, ces jeunes gens profitaient du beau temps et de l’harmonie qui y régnait. Ils étaient en permission depuis peu, car aucun signe de rebelles et de covenantes n’était paru depuis longtemps. La planète, Nyvia, ne présentait aucun avantage tactique. Pas étonnant que les covenants ne s’y intéressaient pas. Les rebelles, eux, devaient surement considérer cette planète comme trop éloignée du reste de la civilisation pour avoir de la valeur. Elle se situait dans un recoin perdu de la galaxie, loin de la Terre ou de toute planète suscitant un quelconque intérêt. Recouvert essentiellement  de Nature, cette planète était comparable à la Terre au niveau de la flore, mais il n’y avait par contre quasiment aucune faune. Des scientifiques, après une courte étude, en étaient venus au résultat que, bien que les conditions soient propices pour la vie, celle-ci ne s’était que très peu développer.
La plupart des ressources étaient expédiées par vaisseau depuis la colonie la plus proche, qui elle, regorgeait de tout ce dont l’on pouvait avoir besoin. Le vaisseau devait d’ailleurs arriver dans l’après-midi. C’était un vaisseau de l’UNSC qui, bien que classé « De type militaire », n’était que très peu armé. Il avait dans ses hangars une centaine de vaisseaux de ravitaillement non-armés dont l’escorte inexistante n’avait jamais posée problème. Quelques stations servant à recevoir les marchandises étaient postées à quelque kilomètre de la ville.
A un bar étaient donc adossé une petite troupe de personnes qui comportait trois militaires, deux hommes et une femme. Mais il y avait aussi un technicien et une femme travaillant au spacioport. Ils étaient de vieux amis arrivés ensemble il y a huit ans à bord de « L’UNSC Starshooter », ancien vaisseau de combat reconverti en vaisseau de transport qui avait eu à l’époque l’ordre d’emmener de la main d’œuvre sur Nyvia, qui en avait grandement besoin. Yann, Samuel, Hélène, Jinn et Aida s’y plaisaient et ne regrettaient en aucun cas d’être venu. L’accueil y avait été agréable et chaleureux. C’était une très belle ville.
Tout commença avec un simple appel radio. Un appel tout bête.
«- Aida, on a besoin de toi au centre de contrôle, viens tout de suite !
-D’accord, j’arrive immédiatement. »
Elle salua poliment les autres et s’en alla.
Montant à bord de son véhicule de fonction garé à quelques rues de là, elle programma le tableau de bord sur « conduite manuelle » et pris la route périphérique en direction du sud. Par chance, le trafic était bon et, malgré une voiture arrêtée sur la voix par des agents de police en uniformes noir, elle ne pris que peu de temps pour se rendre sur les lieux. Arrivée à l’entrée, elle se dirigea d’abord vers le garage puis au premier poste de contrôle. Ce n’était qu’une petite salle où deux marines, cassant la croûte, regardèrent rapidement son insigne de second de commandement avant de la laissée passer. Elle traversa un long couloir gris, éclairé par des lampes attachées à même le plafond, dont les câbles pendaient. Le bâtiment aurait dû être rénové depuis longtemps, mais rien ne s’était fait, faute de moyens. Arriva ensuite le second poste de contrôle ? Cette fois, un vrai contrôle était en place. Détecteur de métaux, fouille, vérification des empreintes digitales, tout ceci sous la surveillance accrue d’un sergent dont l’uniforme usé témoignait de combat jadis menés. C’était Kief, Aida le connaissait bien car il était là depuis qu’elle était arrivée, il avait été muté ici suite à un accident de terrain qui lui avait fait perdre son bras droit. Bien qu’un peu caractériel, il pouvait se montrer très amical et bien intentionné. C’était un homme de confiance.
Une fois les postes de contrôles passés, Aida accéda à l’enceinte du bâtiment, dans une immense cour servant à stocker des équipements, pièces de vaisseau, vaisseaux et autres choses en tous genres. Elle reprit sa voiture, qu’un membre du personnel avait récupérée et garée ici, et partit à la tour de commande, véritable cœur du centre. Arrivée au pied, elle fût reçue par un de ses assistants.
« -Alors, que ce passe-t-il ?
-Eh bien, depuis un peu plus d’une heure, nous avons perdu le contact avec l’UNSC Maelström, le vaisseau de ravitaillement. Nous n’avons aucune idée de ce qui a pu se passer. Notre dernier contact avec ce dernier a été sa position : il était en approche de la planète, se préparant pour la mise en orbite. Depuis, plus rien. On a bien essayé d'utiliser nos appareils pour scruter le ciel et l'espace mais l'orage général qui se prépare depuis quelques jours sur l'ensemble de la planète ne nous rend pas la tache facile. Vous savez comme moi que les orages de cette planète sont extrêmement violents et qu'ils ne nous laissent jamais ne serait-ce qu'un espace pour apercevoir les étoiles. Avec ce temps, impossible aussi d'envoyer des vaisseaux partir en vadrouille dans le ciel en quête de l'UNSC Maeltröm. Nous avons donc envoyés une sonde de relais pour tenter de reconnecter la liaison, et elle devrait atteindre la dernière position connue du vaisseau. Voilà pourquoi nous vous avons appelé.
-Mais vous n’avez pas essayé de le localiser par satellite ou par radar ?
-Si, mais c’est incompréhensible : La majorité de nos équipements de localisation et de communication sont inutilisable en raison d’un pic anormal d’ondes. Le centre militaire s’inquiète d’une possible attaque des covenants, tandis que nos résultats ont prouvés que cela était dû à une tempête solaire. Dans cette situation, en suivant le protocole, nous avons déclenché l’état de crise. Le commandant Fénix vous attend en haut, c’est lui qui a pris le contrôle des opérations, et il vous a sollicité.
-Très bien. »
Sur ces mots, ils montèrent dans l’ascenseur et rejoignirent le niveau supérieur. Les portes s’ouvrirent. Aida entendu une voix provenant de la radio :
« -Krrr… On a été attaqué… Krr… blessés à bo…Krr… Envoyez secours...Krr…
-Monsieur, voilà…
-Silence !  ordonna l’homme
-…Krrr… aide requise…Krr…Tiendrons pas longtemps…Krr… »
Sur ce la communication fût interrompue. Un long silence suivi. Tout le monde regardait le commandant. Celui-ci finit par prendre la parole après un court instant.
« -Alerte générale, rappelez tous les hommes, envoyer les chasseurs et préparer l’évacuation au cas où elle serait nécessaire. »
Dans toute la ville se mis à résonner des sirènes. Tout le monde s’affolait, courant dans tous les sens, c’était le chaos. Une voie sortie soudainement  des haut-parleurs, donnant des instructions à suivre. Les habitants n’y prêtèrent pour la plupart même pas attention. Le désordre régnait. Des marines furent déployés pour rétablir l’ordre, mais ceci prit du temps.
Au poste de commandement, pendant ce temps, tout le monde suivait à la lettre les ordres.
Des chasseurs se préparaient à être lancés, pendant que ceux déjà en orbite tentaient vainement de retrouver la position du vaisseau en péril.
La communication revint :
« Moteurs HS ! On perd de l’altitude ! Situation critique ! Evacuation du vai… »
Un bruit assourdissant retentit  et la voix disparu dans des grésillements.
« -Mais merde hurla un officier, qu’est-ce qu’il se passe bon sang ?!
-Monsieur ! hurla un homme, un chasseur vient de retrouver la position du vaisseau ! Il est entré dans l’atmosphère et tombe littéralement à une très grande vitesse !
-Où en sont les vaisseaux ? hurla Fénix
-Leur ascension est presque terminée, disponibles dans 20 minutes !
-C’est beaucoup trop ! Trouvez un moyen d’accélérer ça ! Lancez l’évacuation !
-Évac impossible monsieur, les chasseurs ne sont pas opérationnels et on ne sait rien des forces ennemies.
-Tentez d’envoyer un message d’alerte, que les hommes évacue le plus de civils possible en dehors de la ville ! »
Un homme regarda rapidement par la fenêtre, mais resta figé. Comme paralysé par  quelque chose. Il était un, mais un second devint lui aussi immobile, puis un troisième, un quatrième…
Bientôt toute la salle regardait dehors.
Aida et le commandant, se dirigèrent vers un balcon pour voir ce qu’il ce passait.
« -Seigneur… » Réussi juste-t-elle à prononcer.
En effet, un spectacle apocalyptique se déroulait devant leurs yeux. Le vaisseau, gravement touché, était en train de s’écraser juste au-dessus de la ville, traversant l'immense ciel orageux qui recouvrait l'ensemble de la planète. Personne ne put bouger ou ne faire quoi que ce soit. De longues minutes passèrent ainsi, jusqu’au moment du drame, le moment où le vaisseau percuta le sol, le moment où le vaisseau percuta la ville.
Après ce moment, ce fus l’Enfer et le chaos.

Posté le : 21/08/2013


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