Veuillez patientez...


DIVERS - Fan fiction

Hero of War

Le vent souffle. Il fait plier les arbres, ils hurle au monde sa rage, mais pour lui, celui qui est assis fasse à la mer agité par les rafales, ce n'est pas un cri, c'est un murmure, car des cris, ils en à tant entendue, que les bruits les plus forts ne sont que des murmures. L'eau vient geler par intermittence ses pieds nus, mais il n'a pas froid, après avoir à marché dans le sang, la boue, la poussière et le fer, il n'a plus aucune sensation. Le soleil brille parmi les nuages, mais il ne le voit pas, il a passé trop de temps dans l'obscurité pour se rappeler de la lumière du jour. L'odeur du sel, charriée par le vent, il ne la sent plus, pour lui, il n'y a plus que l'odeur du fer. Une larme coule sur sa joue. Unique, brillante, cristalline. Une larme en mémoire de ses jours d'innocence perdue. Il se souvenait encore, à l'école militaire. 
- Hughes, crois-moi, un jours je serai à la tête de se pays, et plus jamais le sang ne sera versé !
- Tu y crois vraiment ? Idiot. Le sang coulera toujours, c'est dans la nature de l'homme. 
- Tu dis n'importe quoi ! Pourquoi t'être engagée pour entrer dans l'armée, si ce n'est pour protéger ceux qui te sont cher ?
- Je ne parle pas de ne pas les protéger, mais je suis conscient que la guerre existera toujours, ainsi que la haine, la rancune et la vengeance. 
- Pff, tu verras, je saurais te prouver le contraire. 
- C'est ça c'est ça. J'ai hâte de voir ce que quelqu'un avec autant d'ambition que toi peur faire … Je te suivrai coûte que coûte, Jaden.
Il se remémore ses années où il avait des convictions … Désormais, il a oublié ce que ça fait d'avoir des idéaux. Il est un homme brisé, qui ne peut que répondre aux ordres. Et s'en plaindre en silence. 
Une seconde larme coule, cette fois, en mémoire de ses promesses.
- Tu le feras hein ?
- Je te promets.
- Non ce n'est pas suffisant, jures moi qu'il n'y aura plus de guerre. Jures moi qu'après la mort des meurtriers de mon fils, le sang ne coulera plus jamais.
Jaden regarda la femme étendue en fasse de lui. Une plaie béante lui barrait le ventre, laissant s'écouler son sang, chaud et poisseux, donnant peu à peu à une couleur vermeille aux draps immaculés. 
- Je te le jures.
Il n'a pas su tenir sa promesse, les assassins du garçon courent-encore et la guerre est bel est bien une constante mondiale. Une troisième larme roule sur sa peau. En mémoire de ses dernières pensée d'homme libre.

Dieu ne m'a jamais eux, je n'ai jamais cru qu'en moi, j'ai surmonté tout les obstacles, j'ai eu la fierté de dire que j'étais libre. Et aujourd'hui, j'aurai du me battre pour mes idéaux. Cela a(t-il encore un sens ? Je sais très bien, que je ne suis qu'un fétu de paille et que je ne me bats pas pour moi, mais pour ceux d'en haut. Je leur appartient, moi et ma vie. Mon sang aussi. Et peut-importe ce que je pense. Prisonnier de mes propres espérance. J'ai cru pouvoir changer le monde, et au final, j'ai juste réussi gâcher mon futur, car aujourd'hui, je n'en ai plu, je ne suis même plus humain, je suis une chose lâchée sur un champ de bataille, avec pour ordre de tuer tout ce qui ne me ressemble pas. C'est tellement ironique. J’espérais façonner un avenir au monde entier, et je n'ai même pas réussi à esquisser le rêve de mon propre futur.
A présent il sourit, après tout, il est déjà mort, et une fois que l'on est mort, on ne souffre plus, alors il faut sourire. Il a vu tant de ses compagnons tomber, et chacun de leur corps inertes est une nouvelle mort pour lui, celui qui reste, seul. Il a senti chacune des âmes de ses compagnons, s'envoler et lui souhaiter bonne chance. Et la fortune lui a sourit, puisqu'il est resté debout, qu'il est passé à travers la mitraille. Il est un héros de guerre pour le monde entier, mais il sait très bien qu'il n'est qu'un mort vivant, qui erre sans but, attendant des ordres, répétant les mêmes gestes. Il sait très bien qu'il n'est rien, que n'importe qui, même un assassin, est bien au dessus de lui, car il a perdu tout ce qui aurait du faire de lui homme. Il n'y plus de futur, son présent appartient à l'armée, et il est enchaîné par son passé. Non, il n'y a rien d'un héros. Les seuls héros sont ceux qui refusent de se battre. Les seuls héros sont ceux qui font avancer les choses, par la force de leur volonté, pas de leur bras. Et encore mois par leurs armes. Les vrai héros sont ceux qui sont capable de faire bien plus de dégâts avec les mots qu'avec des armes. Il sait aussi que ce sont les mots, le seul espoir de l'humanité. A jamais.

Posté le : 01/03/2012


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