Veuillez patientez...


DIVERS - Fan fiction

Pandemic

PROLOGUE


Des pas retentirent. Trois hommes avançaient dans un couloir. L'un d'entre eux était enchaîné aux poignets. La faible lueur qui émanait des interstices aux murs qui servaient de fenêtres donnait à cette procession une allure fantomatique. Le prisonnier portait l'uniforme blanc des officiers de l'UNSC. Ses nombreuses décorations cliquetaient à chacun de ses pas et brillaient à chaque fois qu'un rayon de lumière se posait sur elles. Il fixait le sol avec un regard dénué de toute vitalité. Quant à eux, les hommes qui escortaient le prisonnier, ne lui adressaient aucun regard. Comme s'ils étaient seuls à marcher dans ce couloir grisâtre. Ils étaient vêtus de l'uniforme réglementaire des Marines de l'UNSC. Comparé à l'officier, ils paraissaient bien peu gradés. Mais eux étaient armés de leurs fusils d'assauts, prêt à faire feu au cas où le prisonnier tenterait de fuir ou jouerait au plus malin avec eux. Comme si il avait pu tenter quoi que ce soit, bouger ne serait-ce que le petit doigt sans permission serait signer son arrêt de mort. Ils arrivèrent enfin au bout du couloir. Ils étaient en face d'une porte où «Général Millers» était inscrit en lettres d'or. La porte était blindé. Le Marine qui se trouvait à la droite de l'officier s'approcha du digicode qui permettait l'accès au bureau du Général. Il tapota un code et procéda à un scanner rétinien. Depuis le récent attentat commis envers le Général, la sécurité de son bureau s'était renforcé. Une lueur verte apparut et un petit «Ding» résonna à travers le couloir. La porte s'ouvrit et laissa les trois hommes entrer dans un ascenseur.

L'ascenseur montait, les trois soldats attendaient. Après quelques secondes d'ascension, la porte s'ouvrit une fois de plus et ils pénétrèrent dans le bureau du Général Millers. La pièce était de forme circulaire et une grande baie vitrée recouvrait la moitié du mur du bureau. L'officier aimait la décoration et la disposition des meubles dans ce bureau où il était souvent venu dans le passé. Trois peintures représentaient le Général Millers dans diverses situations. Le Général avait un ego sur-dimensionné mais il avait toujours était bon avec l'officier, sûrement parce qu’il était le fils de son second, le Colonel Dreary. La lumière du soleil couchant inondait toute la pièce. Elle donnait une impression de chaleur et de confort. Le Général Millers était assis à son bureau. Le Colonel Dreary était là, assis dans un des sofas qui se trouvaient devant le bureau d'if massif du Général. Ce dernier se leva.


- Déchargez de ses entraves notre invité.
Les deux Marines s’exécutèrent et le prisonnier put enfin masser ses poignets endoloris par le frottement du métal contre la peau.


- Alors, reprit le Général, tu sais pourquoi nous t'avons fait venir ici dans des circonstances si... particulières?
Bien sur mon Général, répondit le principal intéressé
- Eh bien tu peux t’asseoir, je t'en prie. Avant toute chose, je veux que tu sache que tu aurais du être exécuté. Mais ton père, ici présent, m'a convaincu de renoncer à ce genre d’extrémité.
L'officier continuait de fixer le Général, il ne voulait pas croiser le regard de son père.


Nous te garderons donc en vie, mais tu ne serviras plus dans l'Armée.
- Mais?! L’Armée c'est toute ma vie! Comment pouvez vous faire ça?! hurla l'officier, hors de lui.
- Désolé Nathan. Mais tu as commis une faute grave. Tu n'imagines même pas ce que nous avons fait pour camoufler ta bavure.
Nathan l'imaginait très bien. Le Général prit un ton plus formel.


- Allez lève toi, nous allons faire ça dans les règles.
Ils se levèrent donc tout les trois et le Général se plaça en face de Nathan. Cette fois ci il prit une voix des plus solennel possible.


- Lieutenant Colonel Dreary. Vous êtes accusé d'avoir causé la mort de 343 civils lors des opérations de contres-rebélions sur Arkanium. Votre punition sera d'être démis de vos fonctions de Commandant de la 24ème Division de Marines de Téraclète. Vous retournerait à l'état civil et serait ebovyé sur Oxydon V avec interdiction formel de quitté la planète sans permission express. C'est donc avec mes pouvoirs de Général que je vous écarte de la vie militaire, au revoir, M.Dreary.
Le Général se rapprocha de Nathan et lui retira une à une chacune de ses décorations, ce qui prit en somme un certain temps. Puis il les fit glisser de sa main et les laissa tomber sur le sol en moquette du bureau. Nathan ne serait plus jamais un Marine de l'UNSC, ses médailles ainsi exposés sur le sol le prouvaient. Toutes ces années d'efforts réduites à néant. Il était vrai qu'il avait causé la mort de plusieurs centaines d'hommes. Mais il s'en fichait car il n'était plus à quelques centaines de morts près. Pendant sa courte mais remarquable carrière jamais il n'avait reculé devant le fait de tuer quelqu'un. C'était son métier, voilà tout. Ce qui le faisait souffrir était d'avoir tout perdu et d'avoir déçu son père qu'il aimait tant. C'était pour lui qu'il s'était engagé dans l'UNSC la veille de ses 18 ans. Mais ce dernier s'approcha.


- Tu ne seras plus jamais le fils que j'ai choyé et aimé.
Il regardait tristement son fils. Et le regard de son fils se perdit dans le sien. Tout devint flou autour de Nathan et finit par sombrer dans une obscurité totale et impénétrable.

Nathan se réveilla dans son lit en sursaut. Il était trempé de sueur. Son réveil indiquait 01:17. Sa femme dormait paisiblement à coté de lui. Et une fois de plus, ce cauchemar dont il ne comprenait pas la signification l'avait assaillit.

Posté le : 09/06/2012


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