Samedi 14 juillet 2539, Balazuc, Ardèche, France…

Les rires d’enfants s’entendaient à deux kilomètres à la ronde, un soleil rayonnait, et les ballons voltigeaient à tout va. Au loin, un militaire couronné de médailles s’avançait d’un pas décidé. Les habitants du petit village sortaient de leurs maisons, le bistro se fit silencieux et les enfants le suivaient du regard marmonnant milles commentaires. Cet homme approchait de quatre frères, deux jumeaux, Bruno et Cédric, suivis d’Alfred, et enfin le petit Charles. Les parents s’avancèrent et serrèrent la main du militaire. Les trois adultes discutaient durant plusieurs heures, et sortirent enfin, ils annoncèrent à leurs enfants la nouvelle ainsi :

« Les garçons, vous allez devenir des militaires, des spartans, vous allez partir en guerre sur une autre planète… »

Au grand désarroi des enfants, des questions fusaient et le militaires leurs expliqua comment cela se déroulerait. Les enfants prirent quelques affaires, le plus petit un drapeau de la France. Durant plus de huit heures de routes, le militaire leurs montrait des photos de spartan, et annonça son nom, il se nommait Jean, un français, grand, qui s’occuperait des enfants durant de longues années. 

30 ans plus tard…

Les quatre jeunes enfants étaient devenus des hommes, Bruno et Cédric, les jumeaux, étaient très grands, blonds, mais les yeux très noirs, leurs armures demeuraient les mêmes, le casque sécurité, un corps classique, et d’énormes épaulettes armés de grenades, pour les couleurs, rouge pour les deux ; pour Alfred, une armure digne d’un bon sniper, un casque Eva, les épaulettes sniper et un couteau sur la hanche, fait pour lui, en forme de vague, cette armure était de couleurs jaune et noir et enfin pour le petit Charles, un casque ODST avec une petite oreillette, il était le seul à avoir pris une visière noir, un couteau en travers du corps, mais le malheureux avait été équipé d’un bras mécanique à la suite d’un accident lors d’un entrainement, en se sellant le bras dans un piège à élite, son armure était blanche et bleu. Un moment tant attendue par nos chères amis était arrivé, la fraicheur provinciale disparaitrai, et la planète Reach allait accueillir nos vaillants soldats. Pour leurs première mission, le colonel Jean les accompagnerait, une mission très dur d’ailleurs mais étant les majors de promotion, ils étaient jugés prêts à combattre. Après de longs jours de voyages et un stress assassin, l’arrivée se fit savoir. L’équipe militarus, c’est comme ceci qu’elle s’appelait, mit pied à terre, le colonel Jean les avaient équipés ainsi : pour les jumeaux, des fusils d’assauts et des fusils à pompe, pour Alfred, un sniper et un pistolet classique, enfin, pour le petit Jean, un DMR et un pistolet, cela lui suffisait rétorquait-il à ses frères, enfaite il était un excellent pilote. Ils furent déposés en plein Mombasa, ils sortirent du pélican, accoururent vers un whartog, le colonel enfourcha une mangoust accompagné d’un des jumeaux, pour les autres, le warthog fut plaisant, l’autre jumeaux à la mitrailleuse, et Alfred en passager, pour la place conducteur, elle fut bien sûr occupée par Charles. L’équipe sortit par la porte ouest, celle qui ouvrait la direction de Kikarbus, une ville tenue par les spartans, il y avait du temps de route cependant. Ils sortirent donc de la ville, et Charles s’exclama ainsi :

« Ça va pas passer chef, vous avez vu le nombre de covenants qui nous attendent, une vrai coure de maternelle ! »

Les covenants se retournèrent, et Cédric tirailla avec sa mitrailleuse, comme un chasseur de pigeon.
Charles tourna la tête vers son colonel qui lui rétorqua sereinement :

« Mais boucle la gamin, ça passe tranquille… ». 

Les deux véhicules foncèrent dans le tat et les tirs ne se faisaient plus tellement rares. Quelques heures plus tard et après avoir un peu abîmé la carrosserie du whartog, les spartans arrivèrent à destinations, un campement abandonné par les marines. La nuit même, tout un escadron covenant se fit entendre et au cœur de la tempête, la bataille débuta. Alfred courut en hauteur et débuta un cadre de tir, le colonel voulu prendre une position mais un sniper covenant l’abattue froidement, un silence se fit. Les quatre frères se regardèrent, une rage se fit sentir et avoir tué leur deuxième père était inacceptable. Le surnombre était trop grand, ils décidèrent donc d’abandonner. Arrivée dans la base covenant, ils se firent assommer, et emprisonner. Mais les convenant n’avaient pas remarqué que le jeune Charles n’était pas présent, ce dernier entra dans la prison et libéra ses frères, après une demi-heure de fuite, ils se reposèrent sur une colline. Cédric s’exclama ainsi :

« Je vois plus rien, putain je vois plus rien !
-Mais ton casque doit être cassé, relax toi, enlève le et concentre toi. » Rétorqua Charles.

Cédric enleva son casque et un cri de stupeur se présenta, son jumeau lui annonça la triste nouvelle, il s’était fait coudre les yeux par les covenants. Il supplia ses frères de l’achever, mais après un désaccord commun, ils décidèrent de l’exécuter. Alfred se posta derrière son grand frère, couteau en main, et Bruno devant, ensemble ils le tuèrent. Après cet événement, Alfred et Bruno d’accords, il fallait abandonner, mais Charles leurs rappela le lien qui les unissait, qu’ils étaient frères d’armes, frères de sang, mais surtout spartans. Le groupe se réduisait de plus en plus vite, Bruno se fit décapiter, et Alfred se fit écraser. Charles était donc seul, il se rendu dans une base de transport entre planète. Il fut déposé neuf mois plus tard en France. Il se rendit donc à Balazuc, la ville de son enfance, l’un des premiers spartan sur terre, il avait enlevé son armure. Il toqua chez sa mère, et lui parla de cette manière :

« Maman, c’est Charles, Alfred et tes jumeaux sont morts, j’ai survécu et je ne peux te raconter… »

Après quelques heures de discussion, Charles repartit sur Reach, il deviendra l’un des plus grand spartan, il mourra en mission, après avoir détruit plusieurs banshee, son pélican se fera détruire, par un post anti-aérien. 

Fin