Veuillez patientez...


DIVERS - Fan fiction

Az Stories

Introduction


Az trébuchât et s’écrasa dans un marécage boueux.
-Relèves toi le merdeux de l’ONI. Beugla une sergente ODST. Tu ne mérite même pas d’être là te rend pas pitoyable en plus.
Az serra les dents et se releva, si son père avait survécu à ça il y arriverait bien lui aussi.
Il sorti son M99 de la boue, l’arme qui pesait déjà une vingtaine de kilo en devait peser dix de plus à présent.
Evidement le sac marin, qu’on lui avait imposé, qui devait peser dans les 80 kilo ne l’aidait pas à se déplacer. 
Il suivit le sergent prenant garde à ne pas faire tomber le sac bourré d’explosif et le faite que ce soit des charge IEM et photonique rassurait à peine Az qui savait très bien que si elles s’enclenchaient il serait brulé vif.
Ça faisait déjà deux mois qu’il s’entrainait aux cotés des soldats du 4éme régiment d’ODST ‘Hayabusa’ stationné sur la planète Yokohama et pas une seul seconde ils ne l’avaient épargné, ils étaient payé pour le torturer et ils ne se faisaient pas prier.
On l’avait assigné à une tireuse d’élite dont le binôme était à l’hôpital.
La sergent Aiko Kabe, la femme la plus redoutable qu’il ai eu l’occasion de rencontrer.
Elle faisait tout pour le faire céder à l’entrainement et il devait subir sans se plaindre.
L’entrainement était incroyablement dur, entre la boue qui semblait vouloir l’avaler, les restes de cadavres qui trainaient dans cette ancienne fosse commune pour les victimes de la guerre civile qui c’était passé quelques années plutôt, les serpents venimeux, les crocodiles des mers et sans compter la présence des ODST eux même.
Aiko sortie enfin du marécage pour rentrer dans une forêt tropical ou les dangers changeaient un peu, cette fois il restait divers explosif datant de dernière guerre, des félins semblable à des tigres ou des jaguars, d’autres cadavres d’origines diverses, un nouveau lot de serpent venimeux et encore des ODST.
Là routine en quelque sorte maintenant pour Az.
Ils grimpaient à présent au milieu de rocher pour rejoindre un point de tir.
Bip…Bip…Bip
Une lumière clignotante rouge accompagnait le bruit.
Aiko se retourna brusquement et lança son wakizashi dans le haut du casque d’Az, le faisant chuter d’une hauteur de dix mètre avant d’essayer de le suivre, une explosion la projeta au loin.
Az tomba au sol, sa chute amortie par l’épaisse végétation qui poussait de façon anarchique.
Il suait à grosse goutte, il sorti son casque tremblant de toute part et passa sa main sur son crane, soulagé, il constata qu’il n’avait absolument rien.
Regardant son casque il vit le wakizashi d’Aiko planté dedans, juste au dessus du crane, de toute évidence elle avait foutument bien visé.
Cherchant Aiko du regard, il la vit suspendu à cinq mètre de hauteur, piégé dans les lianes et sans connaissance.
Az rangea soigneusement Aiko-Sakura, le wakizashi d’Aiko dans sa botte, s’avança vers un rocher et y posa tout ce qu’il portait, ne gardant que ses armes blanches avant de commencer à escalader l’arbre, s’agrippant aux larges morceaux d’écorces, en faisant preuve de prudence.
Les serpents étaient nombreux dans la région.
Arrivant à la hauteur d’Aiko, il prit quelque seconde pour observer la situation, Aiko perdait trop de sang il devait faire vite, elle était trop loin
de lui il devrait la jouer tactique.
Il sorti son sabre d’entrainement de son fourreau et le planta dans l’arbre, il attrapa une grenade photonique qui trainait dans une de ses poches et l’accrocha à une liane.
D'un mouvement ample du bras Az lança la liane, elle fit le tour de l’enchevêtrement de liane dans lequel été piégé Aiko et revient vers Az entrainé par le poids de la grenade.
Az rattrapa la liane au vol et commença à tirer Aiko vers lui, quand elle fut assez près il accrocha la liane à son sabre, toujours planté dans l’arbre. 
Il allait commencer à la dégager quand un il aperçu un serpent qui s’approchait d’elle.
Bloqué contre l’arbre, sans possibilité d’agir, il réfléchi rapidement.
Foutu pour foutu se dit-il avant dégoupiller la grenade photonique et de se plaquer contre l’arbre en fermant les yeux.
La détonation fit moins d’effet qu’il n’eu crut bien qu’il faillit tomber de l’arbre.
Il cligna de yeux, au moins ça avait fonctionné le serpent était totalement immobile, complètement aveuglé, son cerveau saturé.
Le saisissant rapidement, il le décapita promptement contre le sabre avant de s’occuper de nouveau d’Aiko.
Il l’attacha, provisoirement, à son dos avec une liane et arracha son sabre de l’arbre avant d’entreprendre le retour à la terre ferme.
Une fois arrivé au sol il mit Aiko sur ses épaules et repris ses équipements avant de recommencer l’ascension au milieu des rochers, plus prudemment cette fois.
Il atteint une grotte qui semblait calme, et y déposa tout ce qu’il avait au sol.
Farfouillant dans le sac il sorti divers objets tout en jetant quelques torches à l’entré de la grotte pour éloigner d’éventuelle prédateurs. 
Une fois le sac de couchage d’Aiko installé il l’allongea dessus, avant de regarder attentivement son épaule, l’os n’avait pas été fracturé mais des débris de l’épaulière étaient bien plantés dans l’épaule.
Il fit une inspection rapide du reste du corps, une de ses chevilles semblait foulée mais c’était tout à part qu’elle était toujours inconsciente.
Puis il désinfecta la plaie avant de déplier un stérilisateur thermique.
Qu’elle soit inconsciente lui facilitait la tache, il n’utilisa pas d’anesthésiant de peur qu’elle ne se réveille pas après.
Ce qui était bien avec le bizutage des bleus comme lui c’est qu’on mettait vraiment de tout dans le sac, il y trouva donc le matériel de chirurgie dont il avait besoin.
Attrapant une seringue rouge, il lui injecta un puissant coagulant avant d’extraire un à un tout les morceaux de l’épaulière et les shrapnels et de panser les plaies, ce qui lui prit une demi heure.
Il essuya son front couvert de sueur, avant de poser une attèle à la cheville foulée.
Regardant dans le sac il remarqua qu’il y avait vraiment tout et n’importe quoi dedans, il regarda plus attentivement pour voir s’il n’y avait carrément pas un Pélican, apparemment non, mais ça aurait été utile.
Il chercha une poche de transfusion dans le sac et il se rendit compte qu’il n’y en avait pas. 
Dépité il recommença à fouiller le sac à la recherche de quelque chose d’utile, il tomba sur une seringue stérile de 500ml, vide évidement.
Mais qu’est ce que ça fout là se dit Az.
Heureusement Az était O-, un donneur universel, ça pouvait être utile dans certaines occasions.
Toujours dépité il regarda encore une fois la seringue, il ne savait même pas que ça existait avec une telle taille.
Bon tant pis.
Il vérifia la toxicité de son sang. Nul. Parfait se dit-il, avant de nettoyer l’intérieur de son bras gauche pour le désinfecter.
Attrapant une bande en caoutchouc, il se fit un garrot, planta la seringue dans sa veine et aspira lentement un demi litre de sang
Des points rouges commençaient à danser devant ses yeux, il s’assit épuisé, il enleva la seringue et se fit une piqure d’adrénaline pour éviter de s’endormir.
De nouveau en forme il se leva pour aller donner le sang à Aiko.
Il fouilla dans le sac et trouva un bras articulé de chirurgie avec une batterie.
De nouveau dépité il jeta un regard consterné au sac, son poids commençait à s’expliquer.
Et dire qu’il n’y avait même pas de poche de transfusion.
L’armure d’Aiko annonça une infection, il n’avait pas été assez rapide.
Il installa le bras et l’alluma, injectant son sang dans le bras d’Aiko, elle allait en avoir besoin.
Son teint était livide, son front était perlé de sueur, elle avait du perdre beaucoup de sang dans la chute.
Mais le véritable problème c’est que la charge devait contenir un produit chimique qui semblait empoisonner petit à petit Aiko.
Pendant qu’Aiko reprenait des forces, il décida de faire le tri dans le sac et plongea sa main dedans.
Il en sorti de très grande lunette noire, une trompe de vélo, une petite carpe, une quille de bowling, un poulet en caoutchouc, des lunettes de cotillon, un drôle de truc qui couine, un bazooka, une tapette à sourie, une photo de la femme du colonel dans une position suggestive, un pack de grenade, une trousse de produit dopant, une hache, un briquet ODST, une trousse de soin légère et
quelques munitions.
Cette fois légèrement étonné il eu un regard lassé, dire que le colonel cherchait la photo de sa femme depuis près de deux semaines.
Il prit donc la photo, le briquet, quelques grenades, une poignée de chargeur, la trousse de produit dopant et la trousse de soin.
Encore une fois dépité il jeta un regard, évidemment, dépité au poulet en caoutchouc, il regrettait de ne pouvoir le prendre.
Il eu un regard triste face au matériel chirurgical, inutilisable maintenant.
Pendant ce temps le transfère de sang s’était terminé et Aiko avait repris un peu de couleur, même si son teint restait livide et que son pouls était désespérément faible.
Az lança un diagnostique sur l’état de santé d’Aiko, pendant ce temps il sortit une carte topographique de son rangement pectoral, il évalua leur position.
-Et merde. Lâchât-il.
Ils étaient à quatre-vingt kilomètres du C point et de son centre médical, il pria rapidement pour que le diagnostique soit bon.
L’armure d’Aiko venait de finir le diagnostique justement, elle le signala avec bip oppressant et répétitif, Az bondi et s’avança rapidement vers l’armure.
Le bilan n’était pas au gout d’Az, si dans moins de quatre-vingt heures elle n’était pas prise en charge médicalement elle était foutue.
Et comme on dit jamais deux sans trois il venait de ce mettre à pleuvoir à torrent.
Faisant un tri dans les armes il ne garda que les armes blanches, deux M6S et le M99 avec leurs chargeurs, il y ajouta ce qu’il avait récupéré dans le sac et pris cinq minutes pour enlever un maximum de boue de leurs affaires.
Az fit un harnais avec le sac et accrocha Aiko à son dos.
Quatre vingt kilomètre en trois jours dans une putain de jungle remplis de marécage et de prédateur, avec en prime tellement de flotte qu’on se croirait dans un déluge de fin du monde.
Il reparti le poids du M99 qu’il avait démonté, dans le cas présent il aurait préférer l’abandonner mais la mission était de l’amener au C point avec ses munitions pour améliorer les défenses de la base.
Il jeta un dernier coup d’œil derrière lui et s’enfonça dans la jungle d’un pas rapide.
Sept heures plus tard il commença à s’injecter une première dose de drogue de combat, il ne pouvait pas se permettre de s’arrêter, d’une part à cause des nombreux prédateurs et d’autre part pas le temps limité dont il disposait, si jamais il s’arrêtait et s’endormait elle n’aurait aucune chance de survivre.
Il allait devoir marcher trois jour non stop dans une jungle dense avec une blessée sur le dos, celle-ci d’ailleurs se réveillait périodiquement,
heureusement pour Az elle avait parfaitement compris la situation et ne bougeait pas pour éviter d’accélérer la propagation du poison, elle lui donna quelques conseils pour faciliter ses déplacements et économiser ses mouvements, elle lui expliqua aussi en quoi consistait l’explosif qu’il l’avait blessé.
Il s’agissait d’une bombe à fragmentation, prototype d’une ancienne guerre, qui projetait des shrapnels, creux à l’intérieur, qui contenait un poison dont l’effet assurait une mort lente et douloureuse si l’on ne recevait pas rapidement un traitement adapté.
Suivant ses indications Az la plongea dans un coma artificiel grâce aux différentes drogues placé de manière systématique dans leur armure afin de facilité le travaille des médecins, d’apporter des premiers soins, ou encore, comme dans ce cas là, pour maintenir en vie le blessé un maximum de temps.
Az se répétait à chaque instant les derniers mots qu’elle lui avait dit : «j’ais confiance en toi, vas y. »
Des mots qui aurait pu sembler anodin mais venant de la bouche d’Aiko c’est comme si on apprenait que le Ku Klux Klan avait des membres noirs.
Heureusement pour eux ils avaient assez de nourriture et d’eau pour le trajet, et les stocks de drogues, bien géré grâce aux conseils d’Aiko, ne lui posait pas d’inquiétude.
La douleur s’insinua petit à petit dans les jambes d’Az quand elle devient insupportable il s’injecta une dose de morphine pour oublier la douleur.
Il avait perdu la notion de temps et de distance depuis quelques temps.
Ça faisait des heures, des jours peut être, qu’il marchait.
Son casque bipa, un message s’afficha sur son HUD : « reste : 20h ; 10km »
« reste : 12h ; 5km »
« reste : 6h ; 2km »
« reste : 4h ; 1km »
Il ne sentait plus rien, il avait surement franchi ses dernières limites, il avança encore, une de ses jambes lâcha, il tomba à terre et commença à ramper.
Il ne pouvait pas échouer, pas si près du but.
Des points rouges commencèrent à tournoyer devant ses yeux, il sentait ses forces l’abandonner.
Dans un dernier effort il sorti une grenade flash, il se releva tant bien que mal en s’adossant à un arbre.
Az dégoupilla la grenade et la tient aussi haut qu’il pu dans l’espoir d’attirer l’attention.
Quand elle explosa dans ça main il commença à penser que c’était peut être une connerie alors qu’il tombait en avant.
Il s’écrasa lourdement sur le sol et alors qu’il perdait connaissance il eu l’impression de voir des formes sombres avancer vers lui, des mirages sans doute.

Trois jours plus tard.
Az sursauta ce qui lui causa des douleurs effroyable, il serra les dents et se calma.
Il regarda autour de lui, il était dans une infirmerie, Aiko dormait paisiblement dans un lit en face de lui.
Un médecin s’approcha, il portait une chemise dont les manches retroussés laissaient apparaitre d’impressionnant tatouage ODST, il avait réussi finalement.
-soldat Az Miller. Commença le médecin ODST
Az s’interrogea, un ODST qu’il l’appelait autrement que par son matricule c’était soit très bon, soit très mauvais.
-tout d’abord les gars te remercient pour Aiko, sans toi elle n’aurait pas survécu et une fille qui arrive à ce niveau ce n’est
pas fréquent, ça c’était la première bonne nouvelle, la seconde c’est que si tu survie à tes soins les autres te considèreront comme un ODST, vu toute les doses de drogues que tu t’es injecté tu va devoir supporter tout ça sans anti douleur et autre.
-combien de temps je vais rester coincé comme ça ? demanda simplement Az, étonné par le ton, amical, de l’ODST en son égard.
-Trois mois. Répondit l’ODST, apparemment satisfait de la question d’Az.
Ça commence bien, se dit Az avec un léger sourire, je ne suis pas si mauvais après tout.

Chapitre 1

Az admirait encore une fois le tatouage qui trônait sur son épaule gauche dans la glace à coté de son lit.
Le sauvetage d’Aiko avait vraiment été profitable pour lui, un tatouage ODST sans faire parti de ces troupes d’élite, ça arrivait quoi, une fois tout les dix ans.
Un tatouage comme celui là on pouvait en être fière.
Il était particulièrement réussit, le symbole de la compagnie, la faucheuse entouré d’une ‘écharpe’ sur laquelle était ironiquement écrit : ‘’Que la Paix règne’’, était finement détaillé avec pour fond un HEV particulièrement réaliste, lui-même positionné sur le dessin d’un cerisier dont toute les fleurs avait été réalisé une à une et semblait si réelle qu’on avait l’impression de pouvoir les cueillir, les racines de l’arbre descendait en tournoyant jusqu’au bout de ses doigts, variant de couleur du marron au noir en passant par le rouge sang.
Un travail titanesque qui avait pris douze heures complètes et deux tatoueur qui se relayaient chaque demi heure, mais le résultat valait largement la peine. 
Et le seul commentaire qu’avait sorti l’un des tatoueurs, en rigolant à moitié, était que plus il se musclerait, plus le tatouage semblerai réussit. 
Mais ce n’était pas ça le plus important, aujourd’hui il allait recevoir une nouvelle affectation.
Où ça ? Le mystère reste entier, Aiko avait insisté pour l’y emmener personnellement sans qu’il connaisse sa destination finale.
Elle venait d’ailleurs d’arriver aux commandes d’un warthog sans armes, entièrement noir, les arrête surligné de rouge, évidemment, comme tout ce qui appartenait au régiment, s’arrêtant devant l’infirmerie en dérapage contrôlé, créant un nuage de poussière qui masqua le warthog quelques secondes.
Il sortit de la dite infirmerie, son sac sur l’épaule et monta dans le warthog en jetant un dernier regard triste vers les baraquements qui se dressait en face de l’infirmerie.
Son sac était quasiment vide, un ou deux vêtement standard du régiment, ses armes blanches, un téléphone portable avec une unité de mémoire supplémentaire et quelques babiole qui n’avait de valeur que celle des sentiments qu’Az pouvait leur lier. 
A peine il fut assis qu’Aiko démarra à fond, collant Az au fond de son siège, continuant sur sa lancé elle sorti comme une flèche de la base et pris le premier rond point en dérapage contrôlé avant de revenir vers la base.
Et avant qu’Az ai pu sortir un seul mot elle s’arrêta devant un baraquement.
‘‘Compagnie Sakura, Unité A13’’.

-Tu peux m’expliquer ? dit finalement Az
-Tu as été affecté comme agent de liaison au 4éme régiment d’ODST ‘Hayabusa’. Lui répondit fièrement Aiko.
-Tu peux m’expliquer ? répéta Az
-On avait besoin de former une unité d’assassin et l’ONI nous impose d’avoir un de leur agent dans le groupe et comme on en connaît un en qui on a confiance, tadam te voilà. Lui expliqua-t-elle un grand sourire sur le visage.
-Euh merci… commença Az encore un peu sous le choc
-Ne me remercie pas et va rejoindre tes nouveaux coéquipier.=black]] Le coupa-t-elle en le poussant hors du warthog avant de redémarrer vers la piste d’entrainement, impatiente d’être de nouveau dans l’action.

Az s’arrêta quelques secondes devant le baraquement, une nouvelle vie commençait pour lui.
Il prit lentement une grande respiration et rentra dans le baraquement un sourire flottant sur ses lèvres.
Bienvenu en enfer, bienvenu chez les ODST ce dit-il en poussant la porte.

/-/
Comme l’avait dit Aiko l’unité venait de se former, les cinq autres soldats étaient encore entrain de s’installer.
Ils arrêtèrent tout ce qu’ils faisaient pour le regarder quand il entra, Az ressenti tout d’abord l’hostilité qui émanait d’eux, comme à chaque fois qu’un agent de l’ONI arrivait quelque part, puis il ressenti leur étonnement, presque leur ébahissement quand ils aperçurent son tatouage.
Leurs visages se fermèrent lentement, ils semblaient un peu septiques.
Az compris qu’on avait du le décrire comme un jeune agent de l’ONI tout juste sorti de l’entrainement, ce qui n’était pas faux en somme.
Tout en s’avançant vers le dernier lit de libre il profita de la relative immobilité de ses nouveaux compagnons pour les détailler.
Il y avait trois femmes et deux hommes.
Il commença, bien évidemment par regarder les trois femmes, la première avait les cheveux blonds coupé court, d’environ quatre centimètre de long, complètement en bataille, les yeux verts éclatés en plusieurs nuances, elle devait mesurer dans les un mètre quatre-vingt, elle était bien faite physiquement et avait un petit air australien.
Son regard glissa vers la seconde femme, une brune les cheveux coupés en carré avec des yeux bleu océan, elle devait faire un mètre soixante-dix et niveau physique n’avait rien à envier à la précédente soldate.
Son regard arriva sur la dernière femme, une brune aussi, elle avait les cheveux longs qui lui arrivaient jusque sur ses seins, ses yeux bruns reflétaient une autorité et une rage incroyable, physiquement c’était une bombe, ses doigts jouaient dans le vide, comme si un couteau jouaient entre eux, elle atteignait sans doute les un mètre soixante-quinze de hauteur leur regard se croisèrent un instant.
L’air changea subtilement, comme quand deux prédateurs se croisent.
En posant son sac sur son lit il observât rapidement ses deux coéquipiers masculins 
Le plus près de lui était parfaitement rasé, ses cheveux bruns devaient être long de trois centimètres, il avait les yeux verts sapin et devait faire un mètre quatre-vingt avec une musculature sec.
Le second, lui aussi parfaitement rasé, était blond, les cheveux coupé à un centimètre, les yeux bleu électrique, il devait probablement faire un mètre quatre-vingt-dix et contrairement à son précédent camarade sa musculature était clairement visible.

Une équipe varié et mixte, se dit Az, intéressant. 
Il commençait déjà à penser comme un agent de l’ONI alors qu’il observait le moindre détail susceptible de dévoiler un agent rebelle.

Quand il eu fini de ranger ses affaires ses coéquipiers commençait à écrire des emails pour leur proche et leur famille, email qui seront bien sur filtré par la section 2.
Lui, n’ayant personne à qui écrire s’installa sur son lit et sorti une des babioles qui trainait habituellement dans son sac, un carnet de dessins qui avait appartenu à sa mère, un petit carnet qui tenait dans la paume de sa main.
La couverture de ce carnet était d’un bleu ciel uni, profond et simple à la fois, un élastique de la même couleur le fermait.
Il regardait les dessins d’un regard éteint, Az donnait l’étrange impression d’être absent.

Les autres soldats commencèrent à l’observer, ils s’étaient toujours demandé si les assassins de l’ONI avait eu un jour un cœur et à ce qu’ils voyaient ils comprenaient que oui.
Oui ils avaient eu un cœur, mais que la vie le leur avait déchiqueté, broyé, piétiné et carbonisé ce qui devait en rester.
Ces êtres semblaient obstinément glacials, comme s’ils avaient perdu foi en l’humanité et Az ne donnait pas vraiment l’impression de déroger à la règle.
La troisième femme, qui semblait diriger les quatre autres, s’avança vers Az d’un pas sur.
-Hey le mystérieux tueur de l’ONI, moi c’est Bloody Betty, mais tu peux m’appeler Lili. Se présenta-t-elle d’un ton lui aussi sur.
-Moi c’est Azraël, mais vous pouvez m’appeler Az. Lâcha Az.
-C’est un prénom Az ? demanda le blond. Sinon on m’appel Slash mais tu peux m’appeler Jack. Continua-t-il.
-Depuis que je suis né, je crois que oui. Lui répliqua Az, ironique. 
-Arrête de l’embêter. Dit la blonde en souriant et en poussant Jack. Moi c’est Snake mais ici on m’appelle Tara.
-T’es australienne, non ? lui demanda Az
-Oui, pourquoi ? Tu l’est aussi ?
-Oui. Répondit simplement Az avec un vague hochement de tête.
-Moi c’est Hawk mais on m’appelle Ahsuka. Se présenta la troisième femme
-Et moi c’est Shadows mais tu peux m’appeler Tom. Dit ce dernier 
-Bon maintenant qu’on a fait les présentations si on passait aux choses sérieuses, Az tu sais manier quoi comme armes ? lança Lili 
-Tout ce qui peut tuer un être vivant.
-Parfait, donc je vais t’expliquer ce qui ce passe, l’équipe Alpha de la compagnie c’est embrouillé avec la 105éme de marines et dans la dispute ils ont lâché que même l’unité de bleu de la compagnie, en l’occurrence nous, pourraient battre dix de leurs unités. Lui dit Lili
-Ah et c’est dans combien de temps ce duel ?
-Une semaine. Lâcha Jack d’un ton naturel.
-J’imagine qu’en affrontement classique on a aucune chance ? demanda Az
Ahsuka lui montra les donné des simulations, 100% de réussite pour eux.
-C’est un terrain forestier sans marécage, leur terrain favori. Ajoutât-elle dépité.
-Quel genre de forêt ? les interrogea Az
-Hum d’une cinquantaine d’année, mixte, un humus entre 5 et 10 cm, prédateur carnivore de taille moyenne et de petite taille, classé type continentale européenne. Lit-elle sur l’holopad.
-De quel équipement ils disposent ? Les questionna Az
-Capteur thermique monté en tourelle sur les warthog, drone d’observation avec capteur thermique, capteur cardiaque, lunette thermique, amplificateur sonore. Cita Lili de tête.
-Bon je peux vous dire qu’on a toute les chances de gagner. Annonça fièrement Az.
-Comment ? Commença Jack. On va être repéré et abattu en moins d’une journée.
-Comment ? Je vais vous montrer quelque chose. Dit Az en attrapant une lunette thermique avant de sortir, suivit par les autres membres de l’unité.
-C’est une vielle technique élaboré par les services secret français durant le XXème siècle. Continua Az en les emmenant dans une forêt qui se trouvait dans la zone d’entrainement de la base, juste derrière leur baraquement.
-Regarde le sol et dit moi ce que tu vois. Lui demanda Az en tendant la lunette thermique à Jack.
-Euh à part le sol je ne vois rien. Répondit-il après avoir regardé quelques secondes, il passa la lunette aux autres qui confirmèrent.
Az enfonça ses deux mains dans le sol et en sorti un paquet de terre, d’où quelques petite bêtes s’extirpèrent.
-Et maintenant regardez le paquet de terre avec la lunette.
-Az… c’est tout simplement génial. Lâcha Lili qui avait la lunette. Y a qu’à l’ONI qu’on apprend ça ?
-Eh oui. Lui répondit fièrement Az.
-J’ai pas tout compris, c’est quoi le plan ? demanda Tom.
-On creuse un grand trou d’un mètre de profondeur, on met une bâche au fond, on pose des branches à cinquante centimètre au dessus du fond, on referme la bâche et on met de la terre au dessus. Lui expliqua Az. Avec des trappes à vingt centimètre de la surface.
-Et on est totalement invisible aux capteurs, thermique comme cardiaque. Exulta Lili, un sourire barrant son visage. On va gagner. Ajoutât-elle du ton sûr qui lui allait si bien, ton traversé par une légère intonation de soulagement.

Posté le : 27/08/2011


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