Veuillez patientez...


DIVERS - Fan fiction

Halo : L'histoire d'un héros

Prologue :

Voilà déjà dix ans que la plus grande guerre que l’humanité aille connue est finie et pourtant je n’en ai rien oublié. Mon toubib vient de m’annoncer un cancer des poumons en stade avancé et il semblerait qu’il ne me reste plus que quelques mois à vivre. C’est ironique de me dire que les Covenants n’ont pas réussi à me tuer mais qu’une maladie vieille de plusieurs centaines d’années y arrive. En tout cas il me semble important d’écrire mes mémoires, non pas par prétention mais simplement parce que personne ne doit oublier les millions d’hommes et femmes morts pour protéger leurs familles.

Avant de commencer mon récit il est important que les personnes qui liront ce mémoire sachent que si nous avons combattu les Covenants comme nous l’avons fait, ce n’est pas par courage mais parce que nous n’avions pas le choix. Tous les gens qui ont combattu sont des héros mais nous ne sommes pas des héros volontaires, nous sommes des héros imposés. Quant à la survie de notre race, elle n’est pas due à notre intelligence ou notre force mais grâce à la chance. C’est chance porte un nom, cette chance ce sont les Spartans. J’ai eu l’honneur d’en connaîtrent quelques-uns et je peux assurer que sans eux vous ne seriez pas là pour lire mon histoire.

Enfin bref, je vais m’arrêté là et vous racontez l’histoire comme je l’ai vécu, en temps que simple marines du CSNU.

Chapitre un :

Pour moi, tout commença, il y a septante ans de cela, en 2492. Le CSNU venait de lancer une vaste attaque contre une planète rebelle du nom d’Haltek. Cette planète était à la base une colonie très productive, mais un coup d’état y avait eu lieu et un chef rebelle en avait pris le contrôle. C’était la première révolution que subissait le gouvernement Terrien depuis plusieurs centaines d’années, le CSNU décida donc d’y répondre fermement en y envoyant cinq Destroyers ainsi que six Frégates pour reprendre le contrôle du site.

L’organisation rebelle fut éradiquée, mais seuls deux Destroyers et une Frégate réussirent à rentrer sur Reach, la base principale de l’Amirauté. Cette opération, à la base secrète, avait été révélée au grand public par un marine ayant réchappé au carnage. L’opinion publique s’insurgea devant de tels procédés et le CSNU fut la cible de grandes critiques. Le jeune marine du nom de Jack Johnson et qui avait dénoncé l’opération fut disgracié par le tribunal militaire et on le retrouva mort dans une ruelle deux semaines plus tard. L’enquête démontra que c’était un crime racial mais en vérité, tout le monde savait que c’était l’œuvre du CSNU. L’homme laissa derrière lui une femme et un petit garçon de six ans, c’était moi.

Je me jura, ce jours là, de toujours combattre le système militaire et de devenir journaliste pour dénoncer tous les méfaits du CSNU.

Mais les années passèrent et je dus me rendre à l’évidence. Mes études étaient un désastre, ma mère était au bord de la dépression et par-dessus tous, les campagnes de recrutement du CSNU me donnaient terriblement envie de les rejoindre.

Ainsi, le jour de mes dix-huit ans je partis au bureau de recrutement de l’armée après avoir laissée une douloureuse lettre à ma mère ainsi que toute mes économies. J’allais entrer dans un monde que je ne quitta plus jamais, le monde de la souffrance et de la guerre.

Chapitre deux :

Deux jours après ma signature, j’arriva à ce qui allait être mon foyer pendant trois mois, le centre d’entraînement Delta Trois du CSNU. À peine étais-je arrivé que je dus me mettre en rang avec les autres recrues de mon groupe en attendant que notre sergent instructeur arrive.

Nous attendîmes trois longues heures, debout et en rang, avant qu’un homme au ventre débordant et au visage fatigué n’arrive.

- Bon OK, je me présente je suis le sergent instructeur Kewenski et je serais votre putain de pire cauchemar durant votre putain de séjour dans ce putain de bled paumé. La seule chose que je veux entendre à partir de maintenant c’est Oui, Sergent. Bien compris ?

Nous hurlâmes en choeur « Oui, Sergent ! » et pour nous remercier de notre obéissance, le Sergent nous fit faire dix kilomètres de courses à pied avant de nous faire subir une série de deux cent pompes et de deux cent abdos. Pendant ces exercices, il ne cessait de nous crier « Vous êtes désormais des marines du CSNU, il ne vous est plus possible de vous plaindre où d’abandonner car désormais vous représentez la force, la discipline et le courage du gouvernement Terrien. Les deux seules choses qu’il y a ici ce sont des marines et des tirs aux flancs, mais pas de faibles, car vous pouvez tous être fort ! J’ai raison ? » « Oui, Sergent ! » répondions-nous alors que la fatigue nous prenait aux tripes.

Après ces intenses exercices trois d'entre nous avaient déjà quitté car malgré les airs débonnaires du Sergent, celui-ci était d'une fermeté incroyable. Un de trois marine avait oublié de crier « Oui, Sergent ! » ce qui lui valu un coup de matraque ferme dans l'épaule et une convalescence de deux semaines. Les deux autres s'écroulèrent pendant les séries de pompes et quittèrent immédiatement le groupe. Le Sergent ajouta même après cet incident que si cela se reproduisait nous n'aurions pas la même chance que nos deux camarades.

Nous passâmes deux semaines à faire des exercices physiques dans relâches. Notre seule activité se résumait au sport et je tira rapidement mon épingle du jeu grâce aux longues années d'athlétisme que j'avais pratiqué depuis mes onze ans. Le Sergent m'avait même dit que si je continuais j'irais loin et que je pourrais même espérer un jour lui laver ces bottes.

Au début de notre troisième semaine, les choses sérieuses commencèrent et ce fut le début de la vraie souffrance et également du vrai plaisir. Désormais nous faisions exactement les mêmes exercices que précédemment mais avec sur nous tout le paquetage que nous venions de recevoir. En plus de cela nous apprîmes les rudiments du combat à main nue, au couteau et ainsi qu'au fusil MA3. Pendant mes deux première semaines j'avais pensé que le Sergent n'était qu'un vieux donneur d'ordres qui ne pourrait même pas tenir sur un champ de bataille. Mais l'hors des premiers combats à mains nues je fus très surpris de voir qu'il ne fallu même pas trente secondes au Sergent pour me plaquer au sol et de m'immobiliser. Les tirs au fusil m'étonnèrent également car il réussit à faire mieux que nous tous sans la moindre concentration apparente. À partir de ce moment, je fus animé d'un profond respect pour cet homme qui cachait décidément bien son jeu.

Plus les semaines passaient, plus j’apprenais à connaître mes camarades soldats et je me rendis rapidement compte que nous n’étions tous que des jeunes désoeuvrés qui avaient raté leur début de vie. À partir de ce moment je découvris que ceux qui étaient censés représenter la force, le courage et la discipline du gouvernement Terrien n’étaient en fait que des gamins qui avaient eu moins de chance que les autres. Pour eux, rejoindre les marines étaient en quelque sorte leur dernière chance de s’en sortir, de devenir quelqu’un alors qu’en fait cette dernière chance allait sûrement les tuer ou en tout cas les traumatiser toute leur vie. Finalement rejoindre les forces du CSNU c’était un peu comme signer un pacte avec le diable, dans l’immédiat on avait ce qu’on voulait, on trouvait un repère, un but, mais au final on en tirait rien de bon. Et le plus fou dans tous cela c’est que si j’avais l’occasion de revivre ma vie, je suivrais exactement le même chemin. Car malgré la souffrance, être un marine sa vous colle à la peau.

Après un mois et deux semaines d’entraînement, je commença à découvrir le potentiel que j’avais. Dans toutes les disciplines je finissais toujours largement premier et je commençais même à égaler le Sergent. Ma détermination faisait de moi le meilleur de mon groupe, et même de toute la base Delta Trois. Même si il ne disait rien, je savais que Kewenski admirait ma robustesse, et je devais dire que j’en tirais une certaine fierté.

Mes camarades semblaient un peu jaloux de mon succès, mais cela ne me dérangeait pas car je n’avais pas de vraie sympathie pour eux. La seule chose qui m’intéressait c’était la réussite, la victoire. Je ne voulais pas combattre pour ma nation ni pour le prestige mais uniquement pour la victoire. Je ressentais ce besoin d’être le plus fort, ma jeunesse me rendait intrépide.

Le troisième mois, j’étais devenu même meilleur que le Sergent Kewenski et aucun autre instructeur ne m’arrivait à la cheville. Je battais tous les records à chaque exercice et j’avais même reçu les félicitations du Lieutenant de la base. Selon lui, j’irais très loin et si je continuais ainsi ce serait bientôt lui qui devrait me saluer.

Un soir le Sergent me pris à part et m’emmena sur une butte tous près de la base pour me parler en privé. Son attitude me surpris beaucoup et je savais que ce qu’il allait dire allait changer ma vie.

Il alluma une cigarette puis me dit :

-Tu sais, je n’ai jamais vu un marine aussi bon que toi. J’ai des années de service derrière moi et pourtant tu as réussi à me surpasser en deux mois.

-Merci Sergent mais je ne suis pas sûr que je mé…

- Laisse-moi finir. J’ai reçu la visite ce matin d’un membre de la section III du SRN. Ces gars ne sont pas des rigolos et il m’a dit qu’il s’intéressait à toi pour un projet ultrasecret.

- Moi ?

- Oui, toi. Il a entendu parler de toi et veut de toi dans ce mystérieux projet. Si tu acceptes, tu suivras un entraînement spécifique pour les soldats de ta trempe. Ce que tu as fait ici ne sera que de la rigolade et tu feras partie de l’élite du CSNU. Tu dois aussi savoir que quand on accepte ce job, fiston, on ne revient pas en arrière et l’on dit adieu à tout ce que l’on aime. Je sais que c’est difficile mais il faut que tu me donnes une réponse maintenant.

La déclaration du Sergent m’assomma de surprise. Je savais que j’étais bon mais pas au point de rejoindre des troupes d’élites. Evidemment, je n’hésita pas longtemps car je savais au fond de moi même que j’étais fait pour être un des meilleurs.

- Oui, Sergent, j’accepte ! M’exclamais-je. Et ma décision est sans appel !

- Très bien. Je veux donc qu’à notre retour tu fasses immédiatement ton paquetage et que tu te prépares pour un départ demain à six heure. Interdiction formelle de dire à qui que ce soit où tu vas. Désormais tout ce que tu feras est top secret.

Le Sergent sembla hésiter un instant puis continua :

- Sache que sa été un honneur pour moi de t’entraîner. En trois moi tu es devenu le meilleur soldat de toute la base que sa soit autant sur le plan physique que mental. J’espère que tu iras loin, fiston.

L’émotion m’envahi mais je resta silencieux. Nous rentrâmes au camp et je fis rapidement mes affaires. Personne ne semblait comprendre ce que je faisais et cela m’arrangea car je ne me sentais pas la patience de répondre à leurs questions.

Je ne pus fermer l’œil de la nuit et le lendemain quand je me leva et que je sorti de mon baraquement, je fus accueilli par un Pelican et un homme au visage fin et à l’œil perçant. Son costume était impeccable et il me fallut un coup d’œil pour comprendre que je venais de changer totalement de monde. Son insigne de Sergent Instructeur me fit me mettre immédiatement au garde à vous puis il s’exclama :

- Bienvenu Spartan-I ! Je suis le sergent-chef Mendez, montez immédiatement.


Chapitre trois :

Durant tout le voyage en Pélican je n’osa pas prononcer le moindre mot de peur de froisser le Sergent-Chef Mendez. Celui-ci resta également silencieux et ne posa même pas ces yeux sur moi, trop concentré à fixer la paroi métallique du Pélican en face de lui.

Ces yeux étaient aussi noirs que le charbon et les nombreuses cicatrices qui couraient le long de son visage témoignaient des nombreuses batailles qu’il avait menées. Immédiatement, je sus qu’il méritait le plus grand respect. J’avais l’impression d’avoir enfin trouvé quelqu’un de ma trempe, qui ne désirait qu’une chose, la victoire.

Après un court voyage dans l’espace, nous arrivâmes dans un imposant Croiseur qui portait le nom glorieux de Rhodes. La porte de la soute arrière s’ouvrit et je fus accueilli par trois hommes au visage sombre avec le grade d’instructeur cousu sur l’épaule gauche.

Les hommes m’escortèrent jusqu'à une vaste pièce où étaient entreposés plusieurs tubes de cryogénisation. Un des tubes s’ouvrit et un instructeur m’ordonna de m’y installer. Malgré ma réticence due au fait que je n’étais jamais rentré dans un de ces tubes, je m’exécuta immédiatement.

Avant que le sommeil me prenne, je pus apercevoir deux autres jeunes hommes rentrer dans la salle et faire pareil que moi.

Je me réveilla plusieurs heures plus tard et je sorti immédiatement du tube pour vomir le liquide nutritif que j’avais avalé pendant mon sommeil. Un horrible goût âcre me prit la bouche et je fus pris d’un terrible mal de tête.

Je vis mes deux camardes sortirent également et vomirent sur le sol de la salle de cryogénisation. La porte s’ouvrit et trois instructeurs entrèrent. Ils me donnèrent une combinaison où il était inscrit « Recrue 4 » que j’enfila immédiatement et ils firent de même avec mes deux camarades.

Nos vêtements enfilés, nous partîmes en direction du hangar pour embarquer de nouveau à bord d’un Pélican. À bord du vaisseau se trouvaient déjà trois autres recrues et dès que nous fûmes installés, le Pélican décolla en direction d’une planète inconnue.

Pendant tous le voyage ce fus le même silence pesant qu’avec le Sergent Chef Mendez et le fait qu’il ne soit pas avec nous m’inquiétait. Aucunes des autres recrues ne semblaient avoir peur et je sentais que j’allais bien m’entendre avec eux. J’allais enfin me trouver dans une équipe à ma hauteur.

Quand le Pélican se posa et que nous en sortîmes, je n’en cru pas mes yeux. Devant moi s’étendaient des baraquements, des soldats, des barrières, des vaisseaux et des véhicules terrestres à perte de vue. Je me trouvais sûrement dans la plus grande base militaire du CSNU.

Après vingt minutes de marches, nous rentrâmes dans les entrailles d’une gigantesque montagne dont l’entrée était très bien gardée. Nous passâmes plusieurs postes de sécurité pour enfin accéder à un vaste amphithéâtre. Nous étions une vingtaine de recrues, toutes assises sagement dans la salle.

Il ne fallut pas longtemps au Sergent-Chef Mendez pour apparaître et se placer sur l’estrade de l’amphithéâtre. À côté de lui se trouvait une séduisante et jeune scientifique qui portait le nom de Catherine Hasley sur sa blouse.

- Bonjour à tous, je suis le Sergent-Chef Mendez et je serais votre instructeur durant toute la durée de votre entraînement spécial. À terme, vous serez les meilleurs soldats que nous ayons et vous pourrez exécuter pour le CSNU des missions particulièrement difficiles. Je sais que certains d’entrent vous ont derrière eux de longues années de combat alors que d’autres sont la depuis seulement quelques mois mais ne vous inquiétez pas, au final, vous serez tous au même niveau, ou presque.

Je fixa rapidement les autres recrues. Moi qui étais l’un des marines les plus musclés sur la base Delta Trois, j’étais l’un des plus chétif du groupe. La plus impressionnante des recrues était une véritable montagne de muscles et sont visage était défiguré par de nombreuses cicatrices. Sur sa veste étaient cousus le nom et grade de Caporal Harland et plusieurs médailles étaient accrochés sur sa poitrine. Je reconnus deux Purple Hearts et un Silver Star.

Moi qui avais une très haute estime de mes compétences en quittant la base Delta Trois, je me sentais désormais aussi insignifiant qu’un insecte. Je savais que j’allais devoir m’exercer très dur pour égaler ces mastodontes et j’avais hâte de commencer.

Le Sergent-Chef Mendez descendit de l’estrade pour laisser place au Docteur Hasley qui ne semblait nullement impressionné par son auditoire.

Elle redressa ces lunettes d’un doigt puis pris la parole d’une voix douce et ferme à la fois :

- Bonjour à tous, je suis le Docteur Catherine Hasley et je suis la scientifique en charge du projet Spartan. Le projet Spartan consiste à créer une unité d’élite capable d’exécuter des missions d’une extrême délicatesse. Vous ne le savez peut-être pas mais de plus en plus de colonies projettent de s’insurger contre le gouvernement Terrien, chose que le CSNU ne peut tolérer.

Elle nous regarda pendant quelques secondes puis continua :

- Des spécialistes du SRN, le Service de Renseignements de la Navy, ont démontré que d’ici une trentaine d’années une insurrection général allait touché l’ensemble de nos colonies et qu’une intervention militaire du CSNU tuerait plusieurs millions de civiles. C’est pour cela que nous avons besoin d’une unité d’élite, c’est-à-dire vous, pour des missions comme l’assassinat de grands chefs révolutionnaire ou la destruction de l’intérieur de bases rebelles. Vous bénéficierez du meilleur équipement que peut fournir le CSNU et vous serez de véritables héros pour votre nation.

L’ensemble de la salle était soufflé par ce qu’elle venait d’entendre et même le Caporal Harland semblait déconcerté. Malgré ce que venait de nous révéler le Docteur Hasley, je sentis une tension électrique qui parcourut l’amphithéâtre. Nous étions tous impatients de devenir des Spartans.

- Évidemment, il vous reste une dernière chance de vous retirer de ce programme. Vous serez réaffectés à votre ancienne vie et personne ne vous en tiendra rigueur. N’ayez pas honte d’avoir peur, ce que vous vous apprêtez à vivre va être terriblement dur. Très bien, que ceux qui veulent quitter le programme Spartan-I se fassent entendre.

Personne ne leva la main ou n’émit le moindre son. Un silence s’installa dans la salle ce qui fit sourire le Sergent Mendez du coin des lèvres.

- Très bien alors le véritable entraînement peut désormais commencer ! S’écria-il.

Posté le : 27/02/2007


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