Veuillez patientez...


DIVERS - Fan fiction

Stargate Reach

2553, le major et l'Arbiter sont revenus du 21ème siècle avec leurs connaissance sur la Porte des Etoiles, le Spartan a même été promus colonel. Sur la planète Reach en pleine reterraformation, l'UNSC a amenagé une ancienne plate-forme de lancement au sol pour Sabre presque intact, une base militaire appelé SGC où se trouve une Porte des Etoiles qu'ils utilisent. Mais avant d'explorer des mondes inconnus où déjà explorer par la base de Cheyenne Mountain 500 ans plus tôt, Cortana calcule les coordonnées des colonnies humaines dont ils ont perdus tout contact, seules une dizaine de combinaisons fonctionnent, toutes des planète vitrifiées, sauf une, qui d'après les élites était inconnus des Covenant et qu'ils n'ont donc pas attaqué. Cette colonie, Vanaheim berceau d'expérience génétiques en tout genre, devait voir naître les Spartans IV, supersoldats modifiés génétiquement au lieu d'être améliorer comme les II et III ce qui serais moins coûteux. Mais l'UNSC semble l'avoir perdu en 2548 alors que le projet semblait aboutir, peut-être par des rebelles profitant de la guerre UNSC-Covenant. Ils envoient alors John 117 voire ce qu'il s'y passe par la Porte des Etoile de manière bien plus rapide qu'en vaisceau (3 secondes de vortex contre 4 mois et demi de vaisceau). Sur place il découvre la capitale, Sverige, intact, tout fonctionne, tout est entretenues, pourtant les rues sont désespérément vides. Dans les champs alentours, du blé est cultivé et des moissoneuses récemment programmées battent leur plein, cependant il n'y a personne. Mais où sont passer les colons et qui ou quoi s'occupe des installations ?


Début de l'épisode 2


2 avril 2555 du calendrier militaire, planète Reach, lac Farkas, Eposz, ancien site de lancement du projet Sabre et désormais siège de la division Beta-6 de la section 3 de l'ONI, autrement dit : du programme Porte des Étoiles. Le Spartan 117 est en armure dans le bureau de l'amiral Hood, celui-ci est assis, de la paperasse devant lui et le logo du SGC de Reach, similaire à celui du mont Cheyenne mais avec l'aigle de l'UNSC par-dessus, est affiché en grand sur le mur gris. L'amiral commence alors à parler :

-On a à peine commencé que je me retrouve déjà avec quatre dinosaures parlants qui se disent être des Spartans, un chien qui parle, une chienne qui va donner des chiens qui parleront aussi et enfin, un grognard qui est sortit de la Porte des Étoiles en volant à travers la salle d'embarquement. Si on ramène autant de monde à chaque voyage, ils devaient avoir beaucoup de place dans leur base du mont Cheyenne. Mais si cette vermine a raison, nous sommes dans une position très fâcheuse. Les Covenants loyalistes savent donc pour la Porte, espérons qu'ils ne puissent pas s'en servir à leur fin, même si l'on a fait exploser celle de Vanaheim.
-Ça fait quand même la seconde en comptant celle de Cybertron. Mais cela ne me dérange pas s'ils trouvent plus fort qu'eux. 
-C'est vrai que si un autre peuple de la galaxie voudrait bien s'en occuper à notre place, ce serait pas mal, effectivement. Quoi qu'il en soit, votre grognard volant a été baptisé par l'ONI G-052-077, il est en ce moment même interrogé par un agent, ainsi que nos autres invités. Quand je pense que j'ai mis une heure à expliquer au téléphone que nos réfugiés étaient des dinosaures et des chiens...
-Ce grognard s'est constitué prisonniers, et techniquement, les autres était sous la responsabilité de l'UNSC. Puis-je savoir quand repartirais-je en mission ?
-BP6-3Q1, un peuple technologiquement avancé mais ils ont été anéantis par des sortent d'insectes. Le mont Cheyenne n'a jamais pût faire d'exploration approfondie de cette planète, pas l'équipement adéquate...

L'amiral scrute l'armure du colonel Spartan qui est immobile devant lui.

-...mais les choses ont changées, une sonde d'exploration va être envoyée d'ici une heure, vous devriez partir dans deux.
-Bien amiral.
-Dans une semaine je quitterai le commandement directe de cette base, le général West me remplacera. Sauf si la recherche de ces fameux vaisseaux est fructueuse, je pourrais peut-être resté un peu plus longtemps.

Dans une autre pièce, un grognard est assis à une petite table, devant un homme en costume.

-Yapap... ne rendez pas les choses plus difficiles.
-Il a été appelé « l'Arbiter humain » chez nous, mais j'ignore son nom humain. Il semble que ce soit un fanatique du Grand Voyage élevé par les prophètes, il jubile à l'idée d'être le seul humain à y participer.
-Et il est là ? Dans cette base ?
-C'est lui qui nous a donné les coordonnées du monde que votre démon visitait.
-Combien sont encore les forces loyalistes ?
-Nous comptons une flotte de quatre cents vaisseaux.
-Sérieusement ? demande l'agent de l'ONI d'un air inquiet.
-Oui, mais c'est surtout des frégates ou des croiseurs.
-Comment votre « Arbiter humain » donne ses informations à vos supérieurs ?
-Il doit avoir un communicateur subspatiale, sans doute camouflé en un objet banale.
-Et comment on le détecte ?
-Eum... aucune idée.
-On a un espion, et vous n'avez aucune idée de comment l'arrêter ?
-Non... je suis navré, bégaye l'alien.
-J'en ai assez entendu, il raconte que des bobards, j'me tire !

L'agent en costume se lève et sort de la pièce en claquant la porte. Dans un couloir de la base il croise le colonel.

-Colonel John 117 ? Enchanté de faire votre connaissance.
-Agent ?
-Agent Jemisson, en charge de G-052-077.
-On peut débusquer cette espion ?
-À mon avis c'est juste une histoire.
-Ce transporteur d'assaut Covenant n'avait rien à faire là et il sait très bien que ça peut lui couter cher.
-On demande à tous le personnel de la base si c'est des fanatiques du Grand Voyage ?
-Pourquoi pas ?

L'alarme retentit un son très grave répété assez lentement.

-Sécurité demandé dans le réfectoire, annonce une voix dans les haut-parleurs.

Le Spartan et l'agent courent dans les couloirs. Un marines est allongé au sol, deux pattes de reptile avec une griffe extrêmement acérée à chaque patte lui marche dessus. L'homme est apeuré par la créature qui le domine. Soudain l'amiral, John 117 et l'agent Jemisson entrent dans le réfectoire.

-Gardes à vous !

La créature arrête de marcher sur le marines et se met de coter, celui-ci se relève et se met au garde à vous à coter d'elle, il s'agit en fait d'un deinonychus qui essaie de se mettre aussi au garde à vous. Des dizaines de marines sont debout au garde à vous à coter de leur table où ils mangeaient ainsi que trois autres deinonychus à une table.

-Je veux des explications soldats !
-Il a insulté 599, balbutie le dinosaure.
-Ah oui ? Et qu'a-t-il dit ?
-Que... nous étions des grosses dindes et ils ont ensuite fait des bruits bizarres...
-C'est vrai sergent ?

L'homme baisse la tête.

-Oui, amiral...

L'alarme retentit d'un son très grave répété très rapidement.

-C'est quoi ça ? demande l'amiral.
-Une des neuf équipes rentre de missions.

Les trois hommes foncent vers la salle de commande d'où l'on peut voir la Porte active en contrebas et regardent l'horizon des évènements ressemblant à la surface d'un océan.

-On devrais peut-être fermer l'iris ? Non ? conseille le colonel.
-L'iris ?
-Je vois, je descend dans la salle d'embarquement "servir" d'iris.
Le colonel quitte la salle, un petit camion militaire délabré et bâché est rematérialisé par la Porte et avance dans la salle d'embarquement dans un vacarme de moteur assourdissant.

-Qu'est-ce que c'est que ça ? se demande l'agent Jemisson.
-Aucune idée, continu l'amiral.

Un second sort de la Porte, et enfin un troisième et la Porte se désactive. Le colonel 117 approche les camions et les inspectent. Des marines et un autre Spartan en armure en descendent.

-Bonjour John, dit le Spartan d'une voix féminine.

John relève la bâche et regarde en-dessous.

-Je suis revenue du site alpha avec un de ces fameux chasseurs spatiaux, un F-302, dit-elle.

L'amiral vient lui aussi en mettant sa manche devant son nez.

-C'est quoi cette odeur ? demande-t-il en arrivant.
-De la suie, de l'hydrocarbure aromatique polycyclique, du formol, de l'oxyde d'azote et du CO2, explique l'I.A du colonel 117.
-C'est des moteurs à combustions internes utilisant un dérivé de pétrole d'après nos premières analyses, ajoute Nicole. À l'arrière, il y a un F-302 en pièces détachées.
-Trois F-302 ?
-Un pour trois camions.
-Et combien y avait-il de camions ?
-... Trois, amiral...
-Je vois et sinon...
-C'est tout.
-C'est déjà ça, une équipe de spécialiste qui est ici devrait pouvoir le remonter. On leur avait promis des vaisseaux plus gros. Et c'est quoi cet iris, colonel 117.
-C'était dans mon rapport amiral.

Plus tard, l'amiral est en train de téléphoner avec un portable rouge :

-Vous êtes sûr de vous ? ... Il était seul dans la pièce ? ... Bien. ... Merci de m'en avoir informé, aurevoir.

Il appuie sur une touche du téléphone.

-Mettez le major Joshua Kawalsky aux arrêts, pour espionnage.

Un groupe de marines jouent au poker dans le réfectoire, deux officiers arrivent et vont vers celui qui a le plus gros tas de jetons.

-Major Kawalsky ?
-Oui ? répond l'homme.
-Veuillez nous suivre, sachez que vous êtes maintenant mis aux arrêts par l'amiral Hood.
-Quoi ! Et pour quel motif ?

Ses adversaires de poker sourient et l'un d'eux déclare :

-Pour tricherie ! C'est pas possible que t'ai gagné autant.

Joshua sourit à son tour mais les officier gardent leur air grave.

-Ce n'est pas une plaisanterie, vous êtes soupçonné d'être un espion au service des Covenants.

Tous les marines éclatent de rire à gorges déployées.

-Et puis quoi encore, vous allez dire que c'est une brute déguisée ?
-Ne faîtes pas d'histoire major, nous allons vous passer au détecteur de métaux et vous fouiller.

L'un des officiers sort un petit boitier de sa poche et le passe sur le major. Le boitier émet alors un son strident.

-J'ai eu un grave accident de voiture, une erreur de jeunesse. J'ai maintenant différentes prothèses.
-Ce n'est pas dans votre dossier médical.
-C'est assez récent.
-Il date d'une semaine votre dossier, suivez-nous.

Les mines des autres marines s'assombrissent, ils ne veulent plus plaisanter. Le major Joshua Kawalsky se lève de table et écarte les bras, le second officier le fouille tandis que le premier le prévient.

-On va vous faire passer divers examens, on pense que vous avez un comunicateur Covenant implanté en vous.
-Quel genre d'examen ?
-D'abord des rayon X.

Le visage de Joshua se décontracte, il semble n'exprimer plus aucune émotion. Il projette l'officier qui le fouillait à l'autre bout du réfectoire, celui-ci attéri contre une table, il est inconscient. L'autre officier et les marines dégainent leur Magnum.

-Josh, fais pas ça, l'implore l'un de ces camarades.
-Major !

Joshua transperce l'officier d'un coup de poing dans le torse, les marines et l'officer lui-même sont en état de choc. Ils finissent par réagir et lui tir dessus, le major sors sa main transperçant l'officier, les balles de magnum enlèvent des bouts de peau sur sont visage, dévoilant une partie métallique en dessous. Il sort du réfectoire, l'alarme retentit d'un son très grave répété très rapidement.

-Activation non-programmée de la Porte des Etoiles, dit une voix dans des haut-parleurs. Sécurité demandée au réfectoire.

Il traverse les couloirs, les soldats qu'il rencontre sont trop agités pour prêter attention à lui. Dans la salle de contrôle, les deux Spartans et l'amiral regardent la Porte des Etoiles en séquence d'activation, un technicien pianote sur un ordinateur.

-Amiral... ce n'est pas une activation extérieur, quelqu'un est en train d'activer la Porte ici même.
-Qui pourrait bien faire ça ? demande-t-il.

Joshua fini par entrer dans le pas de lancement de la base réaffecté en salle d'embarquement de la Porte des Etoiles. Le septième chevron de celle-ci s'illumine, le centre de l'anneau devient tout blanc, puis une sorte d'énorme écume blanche jaillit avant de retourner dans le centre de la Porte qui devient semblable à la surface d'un océan illuminant d'un reflet bleuâtre toute la salle. Les colonels 117 et 458 le voient et fonce vers la salle d'embarquement. Joshua quand à lui court vers l'anneau et monte la rampe d'accès et saute à travers le vortex, la Porte des Etoiles se désactive. Les deux Spartans arrivent peu après. John regarde alors vers la salle de contrôle.

-Réactivez-la !
-Impossible, avoue le technicien à travers les haut-parleurs de la salle. Il a éffacé les données, j'ignore comment, mais il l'a fait.

Les Spartans semblent se résoudrent à le laisser partir en baissant la tête.

-Eh ! C'est gentille de penser à moi.
-Tu les as Cortana ?
-J'ai enregistré la séquence d'activation depuis la salle de contrôle, je les transfère à l'ordinateur de la salle de contrôle.

Le technicien se lève et entre des symboles sur le DHD, l'anneau intérieur de la Porte se met à tourner.

-Sierra Golf 458, vous resterez ici. Sierra Golf 117, vous partez en mission avec un coéquipier provisoire...


CHAPITRE 3:


Dans une plaine aride, où quelques herbes sèches arrivent a peine à pousser, une Porte des Étoiles est active dans un grand socle de pierre comportant un escalier taillé dedans. À travers l'horizon des évènements à l'apparence aqueuse, le colonel 117 est rematérialisé, il regarde autour de lui, inspectant les alentours de la Porte, puis il la regarde, comme s'il attendait quelqu'un. Le grognard Yapap sort de la Porte précipitamment... et trébuche dans l'escalier.

-Belle entrée en matière, remarque Cortana.

Le super soldat humain dans son armure le relève, puis se penche pour regarder des traces de bottes.

-Des bottes de marines, allants vers le sud-est de la planète.
-C'est bien ce que je pensais, on a put rapidement réactiver la Porte puisqu'il n'avait pas activé celle d'ici.
-Il est toujours sur la planète, que pourrait-il faire G-052-077 ?
-C'est à moi que vous parlez ?
-Non, à l'arbuste derrière vous, lui rétorque sèchement l'I.A du colonel.
-Eum... je n'en sais rien, mais nous devrions suivre ses traces.

Il se met à quatre pattes et se piste tel un chien de recherche. Les traces les conduisent jusqu'à une petite falaise où le grognard s'arrête net et se tourne vers le Spartan qui semble regarder au loin.

-Il a dût sauter, ce n'est pas très haut, même pour un humain.

Il se retourne pour voir la même chose que lui et s'étonne, à moins de deux kilomètres de là, des centaines d'habitations primitives humaines entourées d'une muraille de pierre, une gigantesque pyramide égyptienne et un immense champs de blé vert, le tout alimenté par un fleuve et divers canaux.

-C'est joli, je crois j'ai déjà vu des trucs pointus comme ça, je sais plus où...
-Sur Terre, répond le super soldat humain au grognard.
-Faudra m'expliquer quand même...
-Faudrait pouvoir comprendre quand même, dit Cortana d'un ton sarcastique.
-En attendant, qui est bien logé dans un casque et qui n'a pas besoin de marcher ? fait remarquer 117.

Ils arrivent après une longue marche au pied de la porte de la muraille, enveloppés dans des couvertures, le colonel frappe à la porte.

-Je sens plus mes jambes... pleurniche le grognard essoufflé.
-Pattes, les jambes c'est pour les humains, dit l'I.A de l'UNSC.
-Excuse la, tous les mois elle a une période comme ça....
-Sino ka ? Saan ka galing ? grogne une voix derrière la porte.
-Je vous met le traducteur colonel et programme celui de G-052-077.
-Vous pouvez répété ? crie-t-il.
-Vous êtes qui et d'où venez vous ? grogne la voix.
-Je veux juste rentrer chez moi, dans la muraille.
-Empotés de paysans, bêtes comme leur pied, c'est le quatrième en moins d'une demi-journée.

La porte s'ouvre, un homme en haillon est derrière et semble impressionner par la carrure imposante du colonel malgré la couverture qui cache son armure verte olive, puisqu'il fait deux têtes de plus que lui. Il se faufilent dans les ruelles grouillants de monde, tous le monde regarde le duo, un nain et un géant enveloppés dans couvertures, bon nombre de gens font des commentaires sur eux, mais en chuchotant les uns avec les autres. Soudain un homme chauve en armure grise avec un pagne métallique, un étrange tatouage sur le front et une sorte de lance, un jaffa le montre du doigt et dit :

-Toi, le géant.
-Moi ? demande le colonel inquiet de se faire démasquer si rapidement à cause de son gabarit.
-Oui, toi là... Il fait beau là-haut ?
-Euh...
-Non, il est dans les nuages, répond le petit alien déguisé. Il voit rien.

Le jaffa se met à rire, il regarde les bedeaux qui se mettent à rire aussi mais d'un air forcé.

-Ton petit compagnon est très drôle, géant.

Le jaffa continu son chemin, le sourire aux lèvres.

-C'était très drôle, dit ironiquement Cortana.
-Au moins il nous a sortit d'affaire, il n'est peut-être pas si idiot qu'il en a l'air. Cependant tu m'a l'air bizarre depuis qu'on est arrivé ici Cortana.
-Cette pyramide, tout le devant est vide, un bon air d'atterrissage pour un Phantom et vu le développement de ces humains, il ne pourrait le détruire.
-Un vaisseau devrait arriver ?
-Il est peut-être déjà là, c'était sans doute son point de chute pour être récupérer rapidement, dit le grognard.
-Pas si idiot, n'est-ce pas Cortana ?

Dans la foule, un enfant montre le colonel du doigt :

-Maman, regarde ce géant ! Je veux être aussi grand !
-Si notre dieu Khépri le veut... lui dit sa vieille mère.
-Khépri ? se demande 117.
-Khépri, dont le nom signifie celui qui vient à l'existence, était un dieu de la mythologie égyptienne associé au soleil et symbole de la renaissance, explique Cortana.

Le jaffa de tout à l'heure rentre dans une petite maison en bois très rudimentaire.

-Ramya, je suis rentré ! Devine ce que j'ai vu aujourd'hui ! Ramya ?

Personne ne lui répond, derrière lui, le major Kawalsky lui saute dessus et lui brise la nuque d'un coup. Il ressort quelque minutes après, avec les vêtements du jaffa et le même tatouage sur le front.


Voilà la fin de l'épisode :

CHAPITRE 4:


Une femme crie en montrant du doigt quelque chose dans le ciel, une masse violette sortant du ciel nuageux. La foule s'arrête et le regarde d'un air stupéfait, cependant le colonel et le grognard et Cortana savent ce que c'est... Ils traversent la foule pour atteindre au plus vite la pyramide, pendant que le major Kawalsky y est déjà et regarde la corvette Covenante d'où vient un petit vaisseau violet ressemblant vaguement à une tortue sans pattes : un Phantom. SG-117 arrive enfin à la pyramide où ils retrouvent l'espion.

-Major, rendez-vous, prévient le colonel sous son déguisement.

Le Phantom ne se trouve plus qu'à quelques centaines de mètres.

-C'est vous qui n'avez aucune chance, répond-il tranquillement. Des démons ! À moi ! Des démons.

Huit autres jaffa arrivent précipitamment, Kawalsky tient le colonel en joug, montrant le « démon » aux autres jaffas. Celui-ci retire sa couverture, dévoilant son armure verte olive et sa visière dorée. Les soldats sont subjugués par le respect qu'il impose. Il saisit son fusil d'assaut dans son dos et le petit grognard se cache sur le coter. Puis le Spartan tire sur les jaffas qui s'écroulent presque instantanément, puis sur le major dont le corps semble absorbé les balles et il tire avec sa lance à plasma sur le bouclier de l'armure Mark VI qui se décharge très vite. 117 ramasse une lance à commence alors un duel avec l'espion, chacun des deux assaillants parvient à esquiver et parer les coups de l'autre, le combat semble sans issues. Le Phantom arrive, ouvre ses flancs et tire sur le super soldat humain, l'aide du vaisseau donne une occasion à l'ancien major déguisé en jaffa et il frappe le colonel 117 à la tête, celui-ci tombe au sol. Des coups de tonnerre semblent retentirent, le major place le bout de sa lance sur la tête du Spartan et jette un coup d'œil au ciel, la corvette Covenantes dégage d'épaisse flammes violettes et s'écrase tout droit sur des piques rocheux. Une seconde masse sort des nuages, la foule se met à crier :

-Vive notre dieu Khépri, il a détruit le char des démons !

Une pyramide volante : un vaisseau mère Ha'tak descend droit sur la pyramide pour se poser. La lance du major s'ouvre, s'apprêtant à assener le coup de grâce au colonel 117. Soudain, l'espion tombe à terre, inerte, derrière lui, le grognard Yapap sans sa couverture, avec un petit pistolet à plasma violet dans une main, le haut de l'arme est ouvert pour son refroidissement, signe qu'il vient de s'en servir. Le colonel décapite de ses propres mains l'espion qui se révèle avoir un endosquelette de métal.

-Je ne m'en sépare jamais, mais ça devient compliquer votre histoire, remarque le grognard.
-À votre place John, j'aurais honte, sauver par un grognard...

Le Phantom leur tir dessus, le colonel évite le tire de peu, il saisit Yapap et le lance à travers l'ouverture de l'un de ses flancs. L'appareil continu à lui tirer dessus mais le Spartan évite facilement les tirs. Le vaisseau pyramide s'invite à la fête et vise le Phantom, celui-ci s'immobilise une ou deux secondes puis avance jusqu'au Spartan tenant la tête de l'espion, un ascenseur gravitationnelle sous l'appareil s'allume et le fait monter à bord, l'un des tirs du vaisseau mère touche l'arrière du Phantom qui commence à dégager de la fumée bleue.

-On rentre à la maison, crie le colonel.

Le Phantom passe au-dessus de la ville primitive en zigzaguant et en maintenant difficilement son altitude. Le Ha'tak cesse de tirer, cependant deux petites sortent d'avions gris sans queues ni nez, des planeurs de la mort sortent de sa base et se mettent à leur poursuite. Ils leur tirent dessus de petites salves de plasma ambrée, le Phantom leur tire dessus avec sa tourelle sous l'avant de l'appareil mais les rates à chaque fois. L'un des chasseurs se positionne à coter du vaisseau de largage Covenant pour viser son canon. Le Spartan 117 en profite pour lui sauter dessus, il brise la vitre du cockpit, éjecte le pilote jaffa et prend sa place, le Phantom est en flamme.

-G-052-077 sortez du cockpit, abandonnez le Phantom, c'est un ordre.

Le grognard sort dans la soute et voit le planeur d'où le colonel le salut. Des petites explosions retentissent dans le vaisseau Covenant, le grognard hésite, mais saute sur l'aile du chasseur Go'auld et essaie d'avancer jusqu'au cockpit. Le Phantom s'écrase dans la plaine aride et explose. Le second chasseur les prend en chasse et tente de leur tirer dessus mais le colonel parvient à manœuvrer pour éviter les tirs, cependant le grognard à des difficulté à se tenir sur l'aile et fini par glisser... Il parvient néanmoins à s'accrocher à la lance située sous l'aile.

-Il n'y arrivera pas, constate Cortana.

Le chasseur du Spartan continu d'éviter les tirs du second, puis soudainement il effectue un looping et se retrouve derrière son assaillant et fait feu. Ses tirs font mouches et le chasseur Go'auld s'écrase au sol. Le chasseur du Spartan se pose ensuite près de la Porte des Étoiles, le Spartan sort par le trou qu'il avait fait et saute. Le grognard lui, avance en titubant et trébuche devant le DHD. Le colonel s'en approche et entre les coordonnées de Reach.

-C'est dommage de laisser un si joli joujou ici, colonel, pense Cortana.
-Je suis d'accord...

Sur Reach, dans la salle d'embarquement, la Porte des Étoiles s'active, un groupe de marines est devant, fusils d'assaut au poing. Une voix dans les haut-parleurs :

-Écartez-vous de la Porte !

Les marines s'exécutent et le planeur de la mort sort de la Porte sans ses ailes et s'écrase dans la pente devant l'ancien pas de lancement. L'amiral arrive et cour vers eux, le colonel s'extirpe de la carcasse suivit par Yapap.

-Qu'est-ce que c'est que ça ? demande l'amiral.
-Un petit souvenir...
Voilà le troisième épisode : Numéro des secours : 117

CHAPITRE 1:


9 avril 2555 du calendrier militaire, planète hors de l'espace connu. Sur un chemin de terre dans une forêt, un Warthog de transport file sur les chapeaux de roues. Les suspensions souffrent des irrégularités de la route mais ses passagers, quatre marines et un Spartan en armure en guise de conducteur semblent s'en accommoder. À travers le feuillage des arbres, un Planeur de la Mort les a pris en chasse. Il tire des salves de plasma ambrées juste derrière le tout-terrain de l'UNSC, l'une d'elle le manque de peu mais parvient à générer une onde de choc qui fait décoller l'arrière du Warthog du sol et le renverse. Les marines et le Spartan sont éjectés du véhicule qui leur tombe dessus. Le super soldat humain à terre parvient à le repousser avec ses pieds, évitant au marines de se faire écraser par les plus de trois cent kilos du 4X4. D'autres salves de plasmas explosent le Warthog, les humains se relèvent et courent pour échapper au chasseur Go'auld. Ils débouchent sur une clairière où se trouve une Porte des Étoiles sur un socle. Le Spartan prend de l'avance sur ses alliés et se rend au DHD sur lequel il compose une adresse. Le chasseur tire non loin de lui, mais son bouclier personnel le protège le temps d'activer l'anneau. Les chevrons s'illuminent, le centre de l'anneau devient blanc, une écume en jaillit et y retourne pour laisser place à un « disque d'eau ». Les marines arrivent à la Porte et saute à travers le vortex pour échapper aux tirs du Planeur, le Spartan se met à courir lui aussi et saute à travers le vortex. De l'autre côté, il se retrouve dans l'ancien pas de lancement Sabre, il se retourne pour voir la Porte d'arrivée qui ne s'éteint pas et se met alors à crier :

-Fermez l'iris !

Un iris de métal se referme sur l'horizon des évènements puis un grand choc retentit contre lui comme si un objet volumineux avait tenté de passer, puis l'anneau se désactive.

-Vous ne vouliez de blizite crolonel ? demande la voix de Cortana. Euh... de visite, colonel.
-Pas pour cette fois, tu as un problème Cortana ?

Peu après, le colonel 117, portant sur ses épaules les écussons « SG-117 » d'un côté et un écusson représentant Reach, entourée par ses coordonnées et avec au centre son point d'origine, le tout recouvert par l'inscription “UNSC”, est dans une pièce avec le docteur Halsey et l'hologramme de Cortana sur la table.

-J'ai transféré une partie de sa mémoire dans le système de la base, mais l'on a gagné que quelques semaines au mieux. Son système est en train de saturer, explique la scientifique.

L'hologramme bleu semble abattu par la nouvelle.

-Il y a un moyen de la sauver ? demande le Spartan.
-Elle est condamnée, on ne peut rien pour elle.

Elle regarde l'hologramme de l' I.A.

-Je suis navrée Cortana, tu n'as plus beaucoup de temps de fonctionnement, ta mémoire va bientôt être complètement saturée.

L'amiral Hood est dans la salle de contrôle, la Porte des Étoiles s'allume mais un iris de métal l'obstrue.

-C'est SG-3 amiral.
-Ouvrez l'iris.

L'iris s'ouvre, la Porte reste allumée plusieurs secondes, puis s'éteint.

-Je ne sais pas ce qui s'est passé amiral.
-Je pense savoir, je vais envoyer SG-117.

Peu après, dans une sorte d'immense champs de blé, un vaisseau un peu plus gros qu'une frégate, tout en longueur, vole vers une Porte des Étoile s'allumant au niveau du sol, donc sans escalier ni rampe. Une écume blanche jailli du centre de l'anneau et y revient quasi-instantanément et laisse place à un disque ressemblant à la surface d'une mer. Le Spartan 117 dans son armure Mjolnir Mark VI en surgit, puis le grognard Yapap. Le vaisseau stationne au-dessus, ils le regarde, la Porte se désactive et entre de nouvelles coordonnées. Un système de verrins la soulève et la place de manière horizontale, un vortex s'établit et le vaisseau ouvre une trappe déversant des millions de grains à travers l'horizon des évènements de la Porte.

-C'est quand même bien plus pratique qu'un cargo, remarque Cortana.
-Je me demande à quoi ressemble ces créatures, rêvasse le petit alien.
-Ce sont des humains. Cortana, tu capte un signal ?
-Non, il n'y a rien.
-Puis-je vous aider ? demande une voix masculine.

Un homme habillé en gris foncé est derrière eux.

-Je me nomme Borren, et vous ?
-Colonel Spartan de l'UNSC John 117.
-Et cette étrange créature ?
-Je me nomme Yapap, nous recherchons une équipe d'exploration nommée SG-3.
-Dîtes-nous où ils sont, ordonne le Spartan.
-S'il vous plaît Borren, implore l'alien.
-Ils sont sur notre monde en train de négocier.
-Comment s'appelle votre monde ? demande le petit grognard.
-Il se nomme Ascha II, vous voulez peut-être les rejoindre ?
-Ce nom est inconnu de ma base de donnée, signale Cortana dans le casque du colonel.
-Nous vous suivons, annonce alors le grognard.


CHAPITRE 2:


Peu après, dans une longue salle au murs de béton lisses, innondée de lumière grâce à une baie vitrée, une Porte des Étoiles s'active, ancrée dans le sol. Le Spartan, Borren et le grognard surgissent de l'anneau qui se désactive. Des hauts-parleurs annoncent :

-Le prochain vortex en partance pour Oranga aura dix minutes de retard pour cause d'arrivée imprévue.

Des gens se penchent aux rambardes métalliques surplombants la salle pour voir les causes de ce retard en train de marcher.

-Excusez ces gens, la plupart viennent des mondes les plus primitifs de notre confédération, votre allure et cette créature n'arrangent rien.
-Vous savez que c'est un grand héro, dit fièrement l'alien.
-Yapap...
-C'est vrai ils nous a tous sauvé, même vous !
-Et sauvé de quoi je vous prie ? demande Borren intrigué.
-Des Halo et du paras...

Le colonel 117 le soulève et serre le tuyeau de son respirateur au méthane.

-Je crois que tu ennui le monsieur.

Borren les regarde interloqué, et ouvre une porte vitrée débouchant sur une sorte de rue couverte. Les voitures ont toutes des formes d'oeufs couchés flottant au-dessus d'une route grise, les piétons quand à eux se déplacent sur des trottoirs sur des sortes de planches flottantes blanches et sont tous habillés de gris. 

-Ça manque de violet, remarque l'alien dans les bras de son Spartan. 

Une « voiture » jaune arrive près d'eux et s'arrête.

-Un taxi, déduit le colonel 117.
-Un « taxi » ? C'est comme ça que vous nommez les véhicules diplomatiques ?

Une portière se rabat sur le sol. Borren monte à l'intérieur, deux rangés de trois sièges disposés en demi-cercles se font faces et un autre homme est déjà à l'intérieur.

-Qui qui pilote ? demande Yapap.
-Il est fascinant, annonce l'autre homme dans la voiture. Je me nomme Mollem, chargé de vous escorter durant le voyage et je n'ai pas compris ta question.
-Qui contrôle cet appareil, demande à son tour 117.
-Le réseau de la ville, quelle question ! répond l'homme comme si c'était évident. Destination, bâtiment 34, rue 79, niveau 14.
-Niveau 14 ? interroge le Spartan.
-Cette ville est sur 21 niveaux, cette Porte des Étoile destinée aux transport de passagers est au niveau 1, la seconde Porte destinée aux marchandises est au niveau 21.
-Vous en avez donc deux ?
-Huit sur cette planète, nous sommes en mesure de les fabriquer.
-C'est moi ou tous le monde me parle comme si j'étais un enfant ? se plaint le grognard.
-C'est toi, mon petit, lui répond John.

Yapap monte à son tour suivi par le colonel, « l'oeuf » se retrouve plaqué au sol par les 500 kilos de son armures.

-Des kilos en trop mon colonel ? dit d'un air complice Cortana dans son casque.
-Peut-on savoir à quoi sert cette tenue de forces de l'ordre ? demande Mollem.
-À me protéger, ce n'est pas aussi facile d'habitude de ramener une équipe d'exploration.
-Les Go'auld ? N'est-ce pas ? ajoute-til comme s'il savait quelque chose que SG-117 ignore.

Trois roues, une devant, deux derrières, sortent de sous la « voiture » jaune qui commence à rouler. Plusieurs heures après, dans la salle d'embarquement du SGC, la Porte des Étoiles s'active avec l'iris fermé, l'alarme retentit d'un son très grave répété très rapidement.Un homme en uniforme d'officier, les cheveux courts et une moustache bien garnie est dans la salle de commande avec le technicien, il s'exclame :

-Encore, ça va être la huitème fois aujourd'hui !

L'iris s'ouvre au plus grand étonnement des deux hommes, l'écran du technicien affice alors :
____________________
Activation extérieur.
Signal reconnu : SG-117
____________________

-L'I.A de SG-117 est capable d'ouvrir à distance l'iris, c'est plus pratique en cas d'urgence par exemple, explique le technicien.

Le Spartan, Yapap et cinq marines plutôt joviales sont rematérialisés, puis l'anneau s'éteint et l'iris se referme.
-Ils n'ont aucun humour ces gens là, se plaint l'alien.
-Comment tu peux le savoir ? Tu n'es pas drôle lui rétorque séchement la voix de Cortana.
-Ça suffit vous deux, déclare le colonel.
-On dirait que notre général moustachu est arrivé, remarque Cortana.

Les marines avec eux semblent tous excités et ne tiennent pas en place.

-C'est géant sur leur planète !
-Moi je dis que l'UNSC dois rejoindre leur confédération ou je sais plus quoi !

Peu après le colonel est assis à une longue table avec quatre des cinq marines qu'il a ramené et Yapap, des drapeaux de l'UNSC et le logo du SGC sont sur les murs, l'homme moustachu entre dans la pièce.

-Repos, lance-t-il en s'asseyant. Comme vous l'avez sans doute devinez, je suis le général West, je prend la suite de l'amiral Hood. J'ai bien avec moi l'équipe d'exploration 3 et l'équipe de secour 117.
-Affirmatif, mon général, répond le Spartan.
-L'equipe d'exploration 3 est composé de cinq membres, correct ?
-Oui, répond un marines.
-Je n'en vois que quatre, où est le cinquième ?

Le cinquième marines de SG-3 arrive dans la salle de contrôle de la Porte, il dégaine un Magnum et abat froidement les technicien présents, les coups de feu retentissent jusqu'à la salle de briefing.

-Qu'est-ce que c'était ? demande le général en sursautant.
-À votre avis ? lui répond 117 se levant et sortant précipitamment de la pièce.

Le marines dans la salle de contrôle pianote sur les ordinateurs, les portes se ferment, ainsi que le volets métallique, ensuite il s'approche du DHD et entre des coordonnées. Le colonel fracasse la porte qui vole en éclats.

-Vous n'irez nulle part, le prévient le Spartan.
-J'ai l'intention d'aller nulle part, dit-il d'un sourire juqu'aux oreilles.

L'alarme se met à retentir d'un son très grave répété très rapidement, signalant que la Porte des Étoiles est active.

-Il a entré quelle adresse Cortana ?
-J'espère me tromper...
-C'est qu'elle adresse ? insiste le colonel.
-C'est P3W-451...
-Et en quoi c'est un problème ?


CHAPITRE 3:


Vous dîtes que nous sommes relié à un trou noir ? demande le général West assis dans la salle de briefing avec le colonel 117 et l’hologramme de Cortana sur la table.
-Oui, lui répond l’I.A. Le mont Cheyenne ne disposais pas de DHD mais d’un système beaucoup moins performant, peut-être que la Porte va quand même s’éteindre grâce à son DHD.
-Et dans le cas contraire ?
-Il nous faut une tête nucléaire, explique le Spartan.
-Le surplus de puissance délivré par l’ogive va envoyé le vortex vers une autre Porte des Étoiles, continu l’hologramme bleu. Les deux Warthogs dans la salle d'embarquement ont été aspirés par sa force gravitationnelle, si rien n'est fait le reste de la base, et peut-être même Reach entier va y passer, sauf si...
-Le vortex s’est refermé, je répète, la Porte des Étoiles est désactivé, signale une voix dans des haut-parleurs.
-Vous voyez, le DHD a refermé le vortex après 38 minutes, sans doute une sécurité, se réjouit Cortana.
-Bien, l’opération Nova Ascha va pouvoir débuter, dit le général en se levant.
-Quelle opération ? demande John.
-Le but du programme est de retrouver les vaisseaux de classe Dédale, leurs escadrons de chasseur et détruire toute menace potentiel, les Aschens en font parties depuis qu'ils ont tentés de détruire la planète tout entière. Dès que les Aschens auront reconnecté une de leur Porte au réseau, nous leur enverront une petite surprise.

Ils vont dans les couloirs vers la salle d’embarquement, une fois arrivé là-bas, un camion arrive et descend sur le pas de lancement, devant la Porte, sur sa remorque, une énorme caisse de métal comportant les inscriptions « Bombe Nova », « Attention : explosif de classe 10 ».

-Vous savez quelle dégât elle a causé sur Joyous Exultation ? s’inquiète le colonel.
-Neuf têtes de fusion enfermées dans une armure au lithium triteride. Quand elle explosera, elle comprimera son matériel fusionable d'une densité égale à celle d'une étoile à neutrons, ce qui favorisera un rendement thermonucléaire au centuple et ça c'est sans compter le naquada de la Porte d'arrivée, semble prévenir Cortana.
-Je sais ce qu'elle a déjà fait, vaporisation d'un quart de la planète Joyous Exultation, défragmentation de sa lune Malhiem, ondes de choc sur toute la planète, vents a 300 kms/h, raz-de-marée et retombées radioactives. Mais les ordres viennent de l’amiral Hood lui-même, se défend le général. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce procéder non plus mais les Aschens représentent une réel menace. Ils ont lavé les cerveaux de SG-3 et savent quasiment tout sur nous, de plus ils ont tenté de détruire Reach.
-Vous aviez bien dit « Aschen » ? demande Cortana.
-Exact, répond West.
-J’ai compris pourquoi ils nous en veulent, nous leur avions donné les coordonnés du trou noir, nous avons déjà détruit leur monde, explique la voix de Cortana.
-J’ai déjà lu ce rapport, entrez les coordonnées ! se presse le général.

L’anneau des constellations de la Porte des Étoiles se met à tourner, le premier chevron s’allume.

-Et voilà comment se termine notre conflit avec les Aschens, conclu le colonel 117.
-Ou comment tous commence, continu Cortana.
-J’ai l’impression d’avoir déjà dit ça…

Dans une salle au décor de l’Égypte antique, sombre éclairée par quelque torches, un homme vêtu d’une toge blanche est assis sur un trône.

-Amenez-le moi !

Deux jaffas entrent en tenant Borren qui semble avoir été battu.

-Agenouilles-toi devant ton dieu Khépri !

Les jaffas lâchent Borren qui s’agenouille, le nez en sang.

-Tu es du peuple des sholvas ?
-Je suis de la confédération Aschen, je propose une alliance contre un ennemi commun.
-Tu proposes une alliance ? dit Khépri en riant. Et contre qui ?
-Ceux que vous appelez les Tau’ri.

Les yeux du dieu se mettent à briller.

-La Tau’ri est interdite d’accès, aucun vaisseau n‘en est revenu, ils ont tous été détruit et cela fait longtemps qu’on ne les a plus revu, ils sont partis aussi vite qu’ils sont venus.
-Ils n’ont plus de défenses à part une poignée de vaisseaux primitifs, de plus il y a un autre peuple qui nous rejoindra pour les détruire. Ils ont détruit notre premier monde avec un trou noir, en partie à cause de moi, le temps à passer pour eux, mais à cause de ce trou noir, il nous a été considérablement ralenti, mais le leur est compté...

Sur Reach, un vaisseau Covenant se positionne au-dessus du SGC, dans la salle d’embarquement, le général accueille trois élites déposés par un Phantom vert, l’Arbiter accompagné de deux dévots rouges.

-Heureux de vous voir Arbiter, je suis le général West commandant de cette base de l’UNSC. Que nous vaut votre visite ?
-J’ai une bien mauvaise nouvelle à vous annoncer, les loyaliste dispose de Portes des Étoiles, mais ce n’est pas le pire. Nos espions grognards nous ont informés qu’ils préparent une attaque contre la Terre avec un peuple nommé les Go’auld et un autre nommé les Aschens. Ceux-ci ont offert un croiseur pour améliorer les moteurs PRL Covenant, on ignore quand aura lieu l’attaque. Malheureusement, en cas d’attaque, peu d’entre nous sont prêt à vous aider. Les Aschens ont aussi dit que vous aviez détruit par deux fois leur monde.
-Vous plaisantez j’espère ! Merci de nous avoir prévenu, même si je ne vois pas ce qu’on pourra faire.
-Les Aschens ont conscience des doctrines religieuses Covenante, à savoir l’éradication de tout être humains, le prophète de la Rédemption leur a envoyé un croiseur pour qu’ils l’étudient. Il suffirait de le faire exploser pour faire croire à un attentat et semer la discorde entre les deux peuples.
-Ça empêcherait l’attaque ?
-Elle serait retardé, néanmoins, le conseil Shangeillis refuse d'intervenir et j'ai eu du mal à réquisitionner une bombe anti-matière pour faire croire à un attentat.
-Toujours ça de gagné…
-Nous avons aussi une série de symboles de Porte des Étoiles que le ministre de la Rancune veut utiliser pour dominer la galaxie.
-Rien que ça ? Comment compte-t-il s’y prendre ?
-Il a parlé d'empêcher la naissance de votre Démon, le Spartan 117. 


CHAPITRE 4:


Aéroport militaire, Lac Eposz, un hangar s’ouvre sur la piste, trois appareils sont à l’intérieur, un Sabre, un planeur de la mort et le F-302. Le colonel 117 et le général entrent à l’intérieur, la Spartan regarde les trois appareils.

-Colonel, vous prendrez le F-302 et avec son moteur PRL vous irez aux coordonnées indiquées et détruirez le croiseur depuis l’intérieur.
-Bien général, répond le Spartan. Je vois que le planeur a été réparez.
-Il vole très bien en atmosphère mais il ne parvient pas à dépasser les 50 000 mètres d’altitude.
-Et le troisième est un Sabre, je pensais qu’ils avaient tous été détruit lors de la chute de Reach.
-En réalité ce n’est pas un YSS-1000, mais un prototype X-1300. Un Sabre modifié avec les éléments du F-302, bouclier et armement de Sabre et système de propulsion de 302.
-Joli mélange.
-Si ça marchait…

Le Spartan monte dans le chasseur du mont Cheyenne, le cockpit se referme, les réacteurs s’enclenchent, l’appareil sort du hangar et roule sur la piste.

-Sierra Golf 117 à tour de contrôle, paré pour le décollage.
-Le voyage durera une vingtaine d’heure grâce au générateur à naquadria, signale Cortana.
-Tour de contrôle à Sierra Golf 117, décollage autorisé.

Le chasseur prend de la vitesse et décolle du sol, rentre ses trains d’atterrissage et se dirige droit dans le ciel. Il sort très vite de l’atmosphère.

-Je calibre le moteur PRL et le générateur de naquadria, signale l’I.A de l’UNSC.
-Il tiendra le coup ?
-Une pause d’une demi-heure toutes les deux-heures d’après mes données.

Une fenêtre de slipspace s’ouvre devant eux et ils s’y engouffrent.

-Je prend les commandes John. Je vous injecte le somnifère pour la durée du voyage, bonne nuit.
-Bonne nuit. Euh juste une chose, c’est quoi ce bouton « Urgence Terre » ?
-On ne sait pas, de toute façon s’ils l’attaquent on ne perdra rien à l’essayer.

Le Spartan s’endort alors que le chasseur est à une vitesse de 87,3 année-lumières par jour, beuacoup plus que les vaisseaux de l'UNSC ou même Covenant. Pendant ce temps, sur Terre, sur une colline boueuse en Amérique du Nord des militaires sont autour d’un trou juste en-dessous d’une foreuse géante. L’un d’eux descend à l’aide d’une corde dans ce qui semble être un silo avec un missile. Le militaire regarde les inscriptions sur le missiles :

M-300
Système défensif terrien
Mise en service : juillet 2012

Le soldat se fait descendre jusqu’en bas du silo, il lâche la corde et inspecte les paroi de béton et la base métallique sur lequel repose le missile avec une lampe torche. Il trouve sur une paroi un boîtier métallique, il l’ouvre et découvre un clavier et un écran qui s’allume, affichant :
__________________________________________
Missile M-300 « Bondisseur »
Système de défense terrien déconnecté
__________________________________________

Le F-302 fini par sortir du sous-espace au abords d’un système solaire.

-Je repère la planète et avec encore un bond on y sera…

Le chasseur repasse en slipspace pour en sortir en orbite d’une planète tellurique ne disposant que d’un océan unique, le reste n’étant qu’un immense désert. Le colonel 117 se réveille dans le cockpit.

-Ah, le voyage s’est bien passé ?
-Oui, mes calculs étaient juste, maintenant il faut repérer le croiseur Covenant et le détruire. On fait comment ?
-Quel marge d’erreur as-tu avec le moteur PRL ?
-100 mètres.
-Ça me va…

Sur la surface de la planète, le croiseur violet est rempli d’humains munis de tablettes tactiles, il est vu du chasseur du Spartan.

-Cortana, tu es prête ?
-Affirmatif colonel.

Le F-302 rouvre encore une fenêtre de sous-espace, et en sort dans un immense hangar violet, un petite trappe s’ouvre en dessous du chasseur qui largue une sorte de cacahuète violette entièrement recouverte de pique. Le colonel 117 s’enfui grâce au moteur PRL alors que sa bombe anti-matière Covenante explose et le vaisseau avec, ainsi que tous les Aschens présents. SG-117 revient à l’aéroport militaire du lac Eposz le lendemain, le général West l’attend à la sortie du chasseur du mont Cheyenne.

-Les Aschens croiront que les Covenants loyalistes ont tentés de les tuer et donc de les doubler, affirme le Spartan 117.
-Bien colonel, de notre coter nous avons eu de la chance. Les ouvriers chargé de la construction du nouvel ascenseur orbitale sur Terre ont découvert un silo de missiles installé par le mont Cheyenne. Si on arrive à les remettre en états, il y en a près de trois cent, cela nous donneras un bon coup de main.
-Des missiles ?
-Des ogives de naquadria, et vous colonel, vous irez sur une planète par la Porte des Étoiles où le ministre de la Rancune projette d’empêcher votre naissance semble-t-il.

Peu après, dans une installation inconue aux murs gris claires possédant une Porte des Étoiles bleuté allumée. Deux brutes en armure la gardent, un grognard la passe, les deux autres aliens le tiennent en joug avec des marteaux anti-gravité.

-J’ai un message pour le ministre de la Rancune de la plus haute importance, bégaye la petite créature.
-Quelle message ! grogne l’une des brutes.
-Le prophète de la Rédemption est au courant de ses projets…

Le grognard les dépasse, suivie par le regard des deux aliens resamblants à des gorilles menaçants. On entend quelque chose traverser la Porte puis les deux brutes s’effondrent dans une marre de sang rouge. Le grognard se retourne et voit le colonel 117, un poignard en main.

-Merci pour la diversion Yapap
-La Porte ici est différente, c’est bizarre, remarque le grognard.
-Maintenant il suffit de retrouver Rancune...
CHAPITRE 1:


10 avril 2555 du calendrier militaire, le colonel 117 marche dans un couloir d'une installation inconue aux murs gris claires, armé de son fusil d’assaut avec Yapap tenant un Magnum. Ils arrivent à une porte brune, le Spartan passe sa main devant un boitier lumineux, la porte s’ouvre en deux en coulissant. Ils entrent dans ce qui semble être un hangar où se trouve un petit vaisseau kaki de forme cylindrique. Deux brutes armés de marteaux anti-gravités, se mettent à grogner.

-La machine du ministre est bientôt prête. Tu vas mourir Démon, rugit l’un d’eux.
-Tu te fais les deux brutes et moi les autres, propose Yapap.
-Le courage de ce grognard me surprendra toujours, dit la voix de Cortana.

Le super soldat humain se jette sur une des brutes en le mitraillant avec son fusil d’assaut, surchargeant le bouclier de celui-ci. L’autre Covenant essaie de donner un coup, avec sa massue provoquant des ondes de choc, au colonel mais celui-ci parvient à l’éviter et c’est le premier alien qui se le prend de plein fouet et meurt. Le Spartan saisit le marteau de ce dernier, place son fusil dans son dos et balaie avec sa nouvelle arme la seconde brute. Il se dirige ensuite vers l’avant du vaisseau kaki et frappe une sorte de pare-brise qui se fissure. On peut voir à l’intérieur un homme chauve torse nu pilotant et un prophète dans la soute bricolant une sorte de table ovale lumineuse. Une voix retentit pendant que le vaisseau endommagé décolle :

-Autodestruction dans 120, 119,118...
-Ne restons pas là colonel ! prévient Cortana.

Le colonel et le grognard courent vers la sortie, le vaisseau cylindrique sort du hangar et se retrouve au-dessus d’une étendue d’eau. Le Spartan et son compagnon finissent par arriver devant une salle contenant la Porte des Étoiles bleutée. Yapap saute des épaules du colonel 117 et tape les coordonnées de Reach sur le DHD bleuté.

-…20,19,18,17...

Dans le vaisseau kaki :

-Ministre de la Rancune…
-Encore quelque seconde, répond l’alien aux yeux globuleux.

La Porte des Étoiles s’active, dans le vaisseau, Rancune se relève l’air satisfait.

-Allez-y maintenant… dit-il.

Le colonel et Yapap traversent la Porte pendant qu’une bulle se créer autour du vaisseau puis ils disparaissent. Le super soldat et son acolyte sont rematérialisés par la Porte de Reach, ils descendent la rampe. Celle-ci disparaît ainsi que la Porte des Étoiles, les murs se fissurent et les poutrelles métalliques rouillent. On dirait que le pas de lancement a été abandonné depuis plusieurs années, le grognard s’affole :

-Je veux pas disparaître, râle-t-il en se tenant à la jambe du super soldat humain qui le repousse.
-Ne refais plus ça. Cortana, tu as une idée sur ce qui s’est passé ?
-Aucune, mais l’ordinateur de la base n’a aucune donnée sur la section bêta 6.
-Ça veut dire quoi ? demande innocemment le grognard.
-C’est comme si… réfléchie Cortana.
-Comme si quoi ? insiste John 117.
-Comme si le nouveau programme Porte des Étoiles n’avait jamais existé.
-La base semble abandonnée, remarque Yapap.
-Et je ne détecte aucune activité, dans le secteur en tous cas, continu la voix de l’I.A.
-On cherche un Warthog, ordonne le colonel.

Plusieurs heures plus tard, tout près de la base, le Spartan et le grognard sont dans un tout-terrain Warthog. Le soldat humain semble faire des branchements sous le tableau de bord pendant que son compagnon alien s’agite.

-J’ai faim, se plaint-il.
-Il doit y avoir des barres énergétique dans la trousse de secours.
-Elles sont pas bonnes, la semaine dernière j’ai tout vomie. J’ai faim…

Le super soldat en armure s’arrête et relève sa tête dans sa direction, l’air menaçant.

-Bon d’accord…se résout l’alien.

Le Spartan baisse la tête et fini par arraché deux fils, il se retourne et les branche à la mitrailleuse à l’arrière. La radio du véhicule se met à grésiller.

-T’as fais quoi ? demande le grognard en regardant John avec ses petits yeux.
-La mitrailleuse est non seulement faites pour te transformer en gruyère mais aussi pour amplifier les signaux émis par la radio, explique le colonel 117.
-Et maintenant ?
-On attend les secours.

À la nuit tombée, le Spartan regarde Yapap ronflé, masquant le bruit du sable soulevé par le vent.

-Cortana, tu peux me calculer la probabilité pour que l’on soit tombé sur le grognard qui ronfle le plus fort de toute la galaxie.
-Je dirais 100 %. Ah, mon colonel…

Un coup de tonnerre retentit dans le ciel : un appareil vert avec de petites ailes passe au-dessus d’eux à toute vitesse. Le colonel se met debout sur son siège et regarde la lumière émise par les réacteurs du pélican qui ralentit et fait demi-tour vers eux, alors que Yapap dort toujours. Le Spartan dégaine son Magnum et tire en l’air, réveillant le grognard en sursaut.

-Aïa ! Des humains !
-Bien dormi Yapap ? demande la voix de Cortana.
-Euh… oui… répond-il un peu gêné.
-On a un pélican en approche, signale le colonel.

Ils se tournent vers l’appareil qui arrive, à quelque mètres d’eux, ses réacteurs faiblissent et il se retourne, l’arrière vers eux avant de se poser. La soute s’ouvre et un marines en descends en pointant son fusil d’assaut avec sa torche allumé sur le tout-terrain.

-Oh merde, un Spartan ! s’exclame-t-il en jubilant. Et… c’est quoi ce truc ? Un grognard !
-Il est avec moi, prévient le colonel. On n’y touche pas.
-Bon, se résoue le marines. L’UNSC Point de Non-Retour est en orbite autour de Reach. Vous êtes les premiers êtres vivants qu’on voit depuis décembre 2552.
-Comment ça ?


CHAPITRE 2:


Le pélican atterrit dans la soute d’un vaisseau humain et se pose entre deux autres pélican. Un officier en uniforme les attend, la soute s’ouvre et le Spartan, le marines et Yapap en descendent. L’officier sert la main du colonel en souriant.

-Heureux de voir enfin une nouvelle tête.
-Vous n’avez vu personne depuis presque trois ans ? demande Yapap.
-Pourquoi il ose ouvrir sa gueule lui ? s’offusque l’officier.
-Parce qu’il est avec moi ! rétorque le Spartan. Ni humain, ni covenant ?
-Non, on a juste trouvé des vaisseaux abandonnés, aussi bien humains que covenants et des colonies abandonnées.
-J’ai un mauvais pressentiment, confie la voix de Cortana.
-Capitaine Saïd, activez le moteur PRL.
-Vous savez ce qui se passe ?
-J’en ai une idée…

20 juillet 2555 du calendrier militaire, un long vaisseau ressemblant à un porte-avion à l’envers sort d’hyperespace aux abords d’un système solaire et se dirige vers une planète géante rouge. Dans ce qui ressemble à une salle de contrôle avec un hublot donnant sur la planète géante. Des techniciens pianotes devant des écrans tandis que le Spartan, le grognard et l’officier regardent la planète. Soudain l’un des techniciens s’écrie :

-Nom de Dieu ! On dirait qu’il y a une structure en orbite autour de la planète et que tout autour il y a des…
-Halo, et ses débris lorsque nous l’avons détruits, explique John 117.
-La structure a effectivement une forme d’anneau, je la passe sur la carte holographique…

Un hologramme en forme d’anneau entouré de nombreux débris apparaît sur une table, le Spartan s’en approche et le regarde.

-Halo est… intact, les débris sont des vaisseaux covenants, des centaines de vaisseaux.
-Comment c’est possible ? s’étonne le capitaine. Quel force a put faire ça ?

Le vaisseau finit par s’approcher de l’anneau.

-La surface semble vitrifiée mais il n’y a pas d’épicentres.
-Les covenants ne l’aurais jamais vitrifié, remarque Cortana.
-Capitaine, on a un OVNI en approche.

Un petit robot avec un œil bleue en forme de main à trois doigts refermé, une sentinel, se retrouve devant le hublot.

-Nek uru ke cha ne !
-Qu’est-ce qu’il dit ? demande le capitaine.
-Il demande ce que nous voulons, traduis Cortana. C’est du Go’auld. Nema shol yuru.
-Êtes-vous associé au vaisseau nommé UNSC Pilliar of Autumn détruit le 15 décembre 2552 d‘après son système de mesure du temps ? demande le robot.
-Affirmatif, répond le colonel 117. J’y étais même présent, non ?
-Non, votre présence sur ce vaisseau n’a pas été enregistré.
-L’anneau a été activé ?
-Oui, par le San Yumn nommé Prophète de la Vérité. Vous parlez Go’auld, êtes-vous associé au Go’auld nommé Képri ?
-Non, pourquoi ? lui demande à son tour 117.
-Il a commandé une flotte qui a gravement endommagé les installations et détruit la flotte covenant. Êtes-vous associé à l’humain nommé sergent major Avery Johnson ?
-Oui.
-Il dirige un groupe de survivants humains qui ce sont réfugiés dans la zone de confinement lors de l’activation de l’installation… Intrusion dans le périmètre de sécurité.

Un vaisseau pyramide entièrement gris trois fois plus petit que le vaisseau humain sort de sous-espace à quelques centaines de mètres d’eux à peine. Il se place au-dessus du vaisseau humain tandis que deux cargos Go’auld tout aussi gris se place devant la porte de la soute humaine.

-Capitaine ! On a une transmission...
-Ouvrez votre porte ou nous vous détruirons.
-Oh non des… des rebelles… se lamente le capitaine. Armé le canon AM.
-Ce ne sont pas des rebelles, ouvrez la porte.
-Leur vaisseau est bien plus petit.
-Il a des boucliers et un armement plus performant, ouvrez-leur.

La porte de la soute s’ouvre, laissant tout juste passer les cargos. Le Spartan et un groupe de marines sont dans un couloir et voient arriver un groupe d’une trentaine d'humains armé de sortes de lances et portant des vêtements ressemblant à l'armure de l'Arbiter, des jaffas, l’un des marines s’écrit :

-C’est qui ces hippies !
-Vous êtes des Tauris ?
-Des Tauris ? se demande un marines.
-D’origine terrienne, explique le colonel 117. Oui, nous sommes des Tauris et vous ?
-La Nation Sholva. Nous avons envoyé un vaisseau sur votre planète, et il n’y a absolument personne de vivant là-bas où dans un périmètre de 25 000 années lumières autour de cet endroit maudit et le niveau de vos défenses nous déçois beaucoup.
-En parlant de ça, les classe BC-304 Dédales, vous sauriez…

Le jaffa sourit, il appuie sur un bouton sur sa manche.

-Ce sont bien des Tauris, que Chel’tak leur rendent leur dût.
-Rupture spatio-temporelle détecté, signale la voix du vaisseau humain.

Un vaisseau de style humain à peine plus gros qu'une frégate avec deux baies sur les cotés sort de slipspace et se place juste devant la baie vitrée.

-Vous voulez qu’on vous emmène sur l‘Apollo ?
-La matrice Asgard fonctionne toujours ? interroge 117.

Le jaffa resourit.

-Téléportes-nous.

Les personnes présentes se transforment en formes lumineuses puis disparaissent pour réapparaître sur le pont du vaisseau humain semi-millénaire. Peu après, le vaisseau pyramide s’en va dans le sous-espace tandis que le vaisseau du SGC du mont Cheyenne appelé Apollo arrive sur le Halo. Une trentaine d’humains est téléporté dans le vaisseau, dont un sur le pont devant le colonel 117. Les nouveaux arrivants ont du mal à se rendre compte de la téléportation effectuée à leur insu. Celui téléporté sur le pont semble cependant presque indifféremment.

-Sergent major Avery Johnson au rapport…
-Repos sergent, colonel John 117. Avec les survivants de Halo nous sommes une cinquantaine sur le vaisseau.
-D’ailleurs qu’est-ce qui s’est passé ?
-Pour faire court, c’est l’un des vaisseau humain les plus anciens et le plus performant.
-Et maintenant on fait quoi colonel ?
-La cité sainte des Covenants, Grande-Bonté n’est pas parmi les débris, dit Cortana. J’ai utilisé les fréquences Covenants et je l’ai repéré à environ 3410 années-lumières.
-On n’y arrivera jamais, rétorque le sergent. C’est beaucoup trop loin.
-Une demi-heure de sous-espace ?
-Hein ? Vous auriez pas un cigare sinon ?
-Non.
-Ça prendrait plus de quatre ans avec un moteur Shaw-Fujikawa, mais là c’est un moteur intergalactique Asgard.

Le vaisseau ouvre une fenêtre de slipspace et s’y engouffre.
CHAPITRE 3:
Plus tard, le colonel sans casque et le sergent jouent au cartes dans une chambre. Yapap, resté au second plan jusqu’ici dort à côté de la porte en ronflant et Cortana est sur la table de chevet.

-C’est pas possible colonel, râle le sergent. Comment vous faîtes ?
-Simple, votre œil se plisse très légèrement quand vous avez un mauvais jeu.
-Pour résumer, l'équipage du Point de Non-Retour a survécu dans l'oeil d'Odin, une cage de faraday imperméable à toutes les ondes... commence Cortana.
-Même ceux de Halo, continu le colonel. Et vous sergent c'est en allant dans la zone de confinement d'Halo ?
-C'était une idée de Cortana, elle, enfin vous, vous vouliez détruire Halo avec le réacteurs à fusion du Pillar, mais vous et mes gars n'y êtes pas arrivés.
-J'espère être considérer avec plus de considération quand tout sera terminé Cortana. Voilà une preuve que je suis indispensable pour la survie de l'humanité.
-Et vous, un de ces enfoirés d'alien a remonté pendant le temps, transformer en gars normal et vous quand même là.
-Nous étions en transit dans un trou de ver, en dehors du temps et de l'espace, ce qui fait que nous n'avons pas été touchés par les changements, explique Cortana.

Quelqu’un toque à la porte, le grognard sursaute, le sergent se moque de lui alors que le colonel se lève en prenant son casque. Un homme ouvre la porte.

-Le capitaine voudrait savoir…

L’homme se fige et écarquille les yeux.

-Enfoiré ! s’écrit-il.

Il tente de lui mettre une droite mais le Spartan le bloque avec sa main tenant son casque.

-Qu’est-ce qui te prend soldat Arnold ? demande le sergent Johnson.

L’homme se détend, le colonel remet son casque.

-Il est parti quand j’avais 12 ans avec des rebelles.
-Tiens donc…
-Qui je suis pour vous ?
-Mon ivrogne de père…

L’hologramme de Cortana se met à rire.

-Quand je vous disais que vous êtes fait pour être Spartan.

Le vaisseau terrien sort de sous-espace devant une gigantesque structure violette en forme de champignon en orbite autour d’une planète, c'est Grande Bonté. À la surface de celle-ci, un gigantesque orifice laisse sortir des vaisseaux Covenants de l’intérieur même de la planète. À l’intérieur de l’un d'un croiseur, dans une grande salle où siège un frêle alien assis sur un siège flottant en l’air dans une toge rouge avec une sorte de couronne, voit arriver une sorte de reptile bipède dans une armure rouge dont le casque ressemble à une tête de rhinocéros, un élite de classe dévot.

-Ô Prophète du Salut, un vaisseau est sortit de sous-espace près de Grande Bonté. Le relevé n’a pas trouvé de correspondance mais des commandants indiquent qu’il ressemble à un vaisseau humain.
-Et les scannes ? demande le prophète.
-Certains détails correspondent à un vaisseau humain, mais…
-Mais ?
-Il est plus proche d’un vaisseau Forrerunner mais moins évolué, hiérarque.

Dans le vaisseau en question, le Spartan assis à la place de commandant et Johnson assis à coter de lui.

-Qu’est-ce qu’on fait contre ça colonel ?
-Je me posais la même question.

Un vaisseau Covenant, 100 fois plus grand se place au-dessus de l’Apollo qui se fait encerclé par une dizaines d’autres vaisseaux cinq fois plus grand que lui, le bloquant. Le petit Apollo ne semble avoir aucune chance lorsque la voix de Cortana s’écrit :

-On est bloqué et le super transporteur juste au-dessus de nous, arme son port de vitrification.

Le sergent regarde le colonel d’un air pas du tout rassuré, celui-ci le regarde et lui dit :

-Ne vous inquiétez pas, c’est un Spartan parmi les vaisseau.
-Ouais ben j’en ai déjà vu tomber au combat, alors…

Un rayon continu jaillit depuis le port de vitrification du vaisseau au-dessus d’eux et les frappes de plein fouet, Cortana d’un air un peu paniqué :

-Les boucliers sont à 90 % et sa baisse, 85 %…
-Cortana, jetons un coup d’œil au port de vitrification, dit le colonel comme s’il avait une idée.

Le BC-304 se dresse face au rayon qui tente de percer son bouclier énergétique, il tire un fin rayon bleu qui détruit la source du rayon de vitrification qui s’arrête avant que le gigantesque transporteur d'assaut, l’onde de choc détruit les vingt autres vaisseaux Covenants présents. Le prophète du Salut voit la scène sur un de ses écran holographique, d’un air un peu déçu.

-Au moins, leur vaisseau a été détruit dans l‘explosion. Dommage, j’aurais aimé interroger ses humains.
-Votre curiosité vous perdra prophète, lui répond un garde élite dans une armure dorée avec une lance. C’est comme la surveillance du démon, ce major.
-C’était amusant de voir qu’en ne devenant pas le redoutable Spartan 117, c’est devenu une frêle créature inoffensive. Quand je pense qu’il aurait pu inverser le cours de la guerre.

Malheureusement pour lui, parmi les décombres des vaisseau, l’un d’eux se dirige vers la structure en forme de champignon. C’est l’Apollo qui s’en est sorti intact.

-Pas mal les boucliers, se réjouit le sergent. C'est quel marque ?
-Comme le générateur de sous-espace, c'est d'origine Asgard.
-Yapap, tu n’a encore rien fait dans cette histoire…

Le petit alien respirant du méthane regarde le Spartan en armure d’un air mal à l’aise. Et pour cause, alors que le vaisseau et ses occupants passent pour morts, le grognard est téléporté vers Grande Bonté, dans une pièce violette et bleu avec deux sortent de caissons verticaux et une étagère avec des pièces d’armures élites. Il les regardent quand soudain :

-J’espère pour toi, vermine que tu as une bonne raison d’être ici.

Le grognard sursaute et se retourne pour voir un élite sans armure mais avec une épée à énergie dans une main.

-Euh… je me suis trompé de porte, ce que je suis bête.

L’élite pousse un grognement avant de lui répondre : 

-Tu tombe bien vermine, j’ai besoin de me faire acérées les griffes.
-Ils étaient obliger de me mettre ici ? se plaint le grognard.
-De qui parles-tu, chose ?
-Euh… des dieux évidemment.
-Soit déjà heureux que je ne t’ai pas étriper juste pour passer le temps.
-Ça me manquais cette ambiance…
CHAPITRE 4:
L'élite est assis sur un caisson violet aux formes lisses pendant que Yapap, avec une sorte de couteau avec une lame à plasma, est en train de taillé les griffes de l'alien menaçant. Un son grave retentit alors quatre fois, l'élite semble du coup s'impatienter. 

-Pousse toi abruti !

Le grognard s'éxecute, mais il est malgré tout jeté contre un mur par l'alien gris qui part précipitamment. Yapap sort dans le couloir, pour le suivre, lorsqu'une horde de ses congénères le bousculent et l'emmène malgré lui.

-Dépêchons nous, dépêchons nous, répètent-ils.
-Pour aller où ? demande innocemment Yapap. J'avais encore jamais entendu cette alarme.
-Dépêchons nous, dépêchons nous, répètent-ils encore.

Ils arrivent finalement dans une gigantesque salle, le frêle alien assis sur un siège flottant en l’air dans une toge rouge avec une sorte de couronne, le prophète du Salut est devant un par terre d'aliens Covenants. Juste devant lui se trouvent ses congénères, puis des Elites; des Brutes, ressemblants à des gorilles; des aliens qui ont une vague apparence d'oiseaux, avec des sortes de plumes sur les bras et la tête; et des grognard tous assis, les yeux fermés. Seul Yapap regarde autour de lui, il donne une petite tape à son voisin qui rouvre les yeux.

-Qu'est-ce que tu me veux ? chuchote l'autre grognard.
-Vous faîtes quoi tous ?
-On médite évidemment.
-Hein ? s'étonne Yapap un trop fort.

Des grognements retentissent, tous les regards se tournent vers lui, le prophête du Salut s'écrie :

-Que l'on m'ammène cet ignorant !

Les grognards s'écartent, laissant deux élites dévots emmener Yapap vers le prophète. Une fois devant lui, ils le jettent à terre, le petit alien peine à se relever tandis que le siège volant se pose devant lui.

-Pourquoi as-tu dérangé cette méditation, mon enfant ?
-Euh... balbutie Yapap désorienté par l'attitude très compréhensive du prophète.
-Nous ne devons pas faire les mêmes erreurs que nos prédécesseurs. Ils croyaient que les anneaux étaient leur salut.
-J'ai du faire exploser une grenade près de moi, j'ai des trous de mémoires...
-Le Grand Voyage n'est pas l'activation des Halo, c'était le moyen pour les Forerunners d'y échapper. Ils avaient passé une alliance avec trois autres races, l'une d'elle était si évoluée qu'elle était parvenue à se débarasser de son enveloppe physique et à devenir pur énergie, ils étaient appelés les Anciens. Lorsque les Forerunners ont activés les anneaux, les Anciens les ont aidés à rejoindre ce qu'ils appellent l'"Ascenssion", c'est ça le Grand Voyage.
-Et la méditation ? demande Yapap timidement.
-Il nous faut purifier notre esprit, et demandé l'aide des dieux pour effectué, notre Grand voyage.
-Ah... d'accord...
-Comprends-tu, mon enfant ?
-Il faut que je donne un cadeau.

Yapap sort d'une poche un petit boitier noir bien en évidance ainsi qu'un second avec un bouton rouge qu'il sort discrètement. Il tend le premier au prophète qui le regarde d'un air curieux.

-Qu'est-ce donc ?
-Prenez-le.

Le prophète prend le boitier et le scrute.

-On dirait un objet de conception humaine, où l'a tu trouvé ?

Yapap appuie sur le bouton du second boitier.

-Je l'ai trouvé dans ton c...

Le grognard et le prophète se transforment en formes lumineuses et disparaissent pour réapparaitre sur le pont de l'Appolo.

-...ul
-Commence à me plaire ce truc, commente le sergent Johnson.
-Merci, répond le grognard.
-Il lui a même dit la phrase que je lui avais demandé, dit un marines.
-Il parlait de la téléportation, le rabaisse la voix de Cortana.
-Que s'est-il passé ? se plaint le prophète déboussolé.

Le colonel 117 s'approche de lui d'un air menaçant, puis le prend par le cou et le soulève.

-Tu te souviens de moi ?
-Vous êtes un Spartan, je ne les connaissais pas tous.
-John 117
-Impossible, vous n'êtes jamais devenu Spartan, j'ai empêché ça !
-Avec la machine à voyager dans le temps, n'est-ce pas.
-Cela devrait être impossible !
-Elle est où cette foutue machine ! lui demande le sergent Johnson.
-Je ne vous dirais rien, mes fidèles m'attendent.
-Tes fidèles, sais-tu de quoi est capable un BC-304, le questionne 117.
-J'avoue ne pas le savoir.
-Déjà, il frappe avant d'entré...

Le vaisseau se rapproche du dôme de Grande Bonté et percute la paroi de plein fouet, le bouclier Asgard le protégeant. Dans la "cité sainte" des Covenants, des dizaines de vaisseaux dix fois plus grand que l'Appolo sont stationnés en rang. Le vaisseau terrien se place en perpendiculaire à l'une des rangés et tire un rayon bleu qui détruit toute la rangé.

-On continu ou tu nous dit où il est ?
-Par les dieux, comment vous...
-Des petits hommes gris sont passés par là, répond l'I.A de l'UNSC.
-J'ai détruit ce vaisseau, je vous le jure.
-Il ment, déclare le sergent Johnson.

CHAPITRE 5:


-Le vaisseau a detecté un vaisseau Furling en approche, déclare soudain la voix de Cortana.

Un vaisseau d'environ 14 kilomètres de longs en forme d'étoile à trois branches surmonté d'une quatrième branche arrive, le prophète se réjouit :

-Votre appareil est impressionnant, voyont ce qu'il vaut face à un vaisseau Forerunner.
-Forerunners, Furlings ? demande Johnson.
-C'est le peuple que vénère les Covenants, répond l'I.A de l'UNSC. J'avait complètement oublié que le Dreadnought n'a donc jamais activé le Portail vers l'Arche.

Une énorme salve de plasma bleuté percute le petit BC-304, à l'intérieur la surchage dût aux boucliers Asgard provoquent des incendies dans le vaisseau que les marines tentent tant bien que mal à éteindre avec les extincteurs et en étouffant les flammes avec leurs vestes.

-Boucliers à 40 % ! s'écrit Cortana.

Le BC-304 tire un rayon bleu, mais celui-ci est absorbé par le bouclier de l'ancien vaisseau Forerunner. L'Appolo ouvre une fenêtre d'hyperespace et s'y engouffre, échappant de peu à une nouvelle salve du vaisseau Covenant. Le prophète semble cependant toujours aussi confiant.

-Ils vont vous suivre, se réjouit-il. Le Dreadnought est plus rapide que ce navire.
-Cela m'étonnerais, le reprend Cortana, il a raison, mais l'hyperpropulsion Asgard dispose de brouilleurs qui empêche qu'on nous suivent.

Le vaisseau terrien sort d'hyperespace en lieu sûr.

-Cortana, tu organise le réparation du vaisseau et moi j'interroge notre ami, décide le colonel 117.

Ils se retrouvent, lui et le prophête dans une petite pièce.

-Pour la dernière fois, où est le vaisseau ?
-Détruit.
-Dommage pour toi...

Le Spartan en armure le prend par le cou et l'étrangle doucement.

-Draclord, draclord...

Le Spartan le lâche.

-D'accord, il est sur la planète que l'on nomme Hidden Ring, répond le prophète.
-Tu vois quand tu veux...
-Et mes fidèles ?

L'alien regarde le supersoldat humain avec ses yeux globuleux.

-Si t'es sage on te ramène.

Le vaisseau de classe Dédale sort d'hyperespace près d'une planète désertique et se met en orbite autour d'elle. Le Spartan, Yapap et le sergent Johnson sont téléportés à la surface, au bord d'un immense cratère. John regarde à l'intérieur.

-Le prototype d'Halo, c'est tout ce qu'il en reste, constate Cortana. D'une certaine manière c'est dommage, si les Covenants avait put l'activer, ils seraient tous mort et ne nous les auriont jamais rencontré.

Ils se tournent vers une Porte des Etoiles implantée à même le sol, elle semble fissurée par endroit.

-C'est ça ? Une Porte des Etoiles ? demande Johnson.
-En recherchant la super-arme de Dakara, ils ont seulement retrouvé la Porte enfouie, explique Cortana. Seul Salut a réussi à l'activer, quand il a trouvé les coordonnées de ce laboratoire Ancien.

Le Spartan se met à tirer dans la direction de la Porte et un peu autour...

-Qu'est-ce que vous faîte ! s'indigne l'I.A du colonel.

... jusqu'à ce que les balles ricochent sur quelque chose.

-Le voilà, dit fièrement le supersoldat humains.

Le Jumper enlève son occulteur, la porte s'ouvre de la soute. Johnson, 117 et Yapap tiennent en joug la créature qui en sortira. La porte est finalement baissée et ils découvrent avec stupeur un homme habillé avec un treillis militaire.

-C'est quoi ce bordel ! s'écrit Johnson.

L'homme s'avance vers eux d'un pas sûr, il se fait immédiatement canarder, il semble ne pas ressentir la douleur des balles qui lui trouent la peau. Il saisit le canon du fusil d'assaut de Johnson et lui arrache des mains, il s'apprête à le frapper mais le Spartan lui prend le bras et lui envoie une droite en pleine tête. L'homme lui en donne une aussi, si forte qu'il surcharge le bouclier personnel du Spartan, Johnson a reprit son fusil et lui tire dans le dos, l'homme se retourne vers lui et John en profite pour le prendre par le cou et lui briser la nuque. Il s'immobilise, ses yeux bougent encore.

-C'est quoi ce truc ? demande Johnson agacé.
-Une machine, recouverte de chaire humaine, répond le colonel 117.

Yapap, encore tremblant de peur donne son pistolet à plasma violet au sergent Johnson.

-Vous inquiétez pas, je vous sauverais les miches, dit le sergent en souriant au colonel avant de monter dans le Jumper.

Il entre, s'asseoit au poste de pilotage, la porte se referme et le vaisseau décolle.

-J'amène l'équipage, annonce Cortana.

Une cinquantaine de personnes est téléportée à leur côté, la Porte des Etoiles s'allume.

-On y va, maintenant !

Ils courent vers le vortex alors qu'une bulle transparente se crée autour du Jumper. Au SGC de Reach, le Spartan, Yapap et l'ancien équipage provisoire de l'Appolo arrivent dans la salle de débarquement et son acceuillis par des marines.

-Tout semble être rentré dans l'ordre, se réjouit John 117. Je me demande comment s'est débrouillé Johnson...

CHAPITRE 6:


12 mai 2517, 1 heure 52, Systeme planétaire Eriduanus, planète Eridanus II (colonnie de l'UNSC), ville d'Elysium City. Une homme au teint sombre, avec une épaisse moustache est dans un bar coloré, un verre de whiskey dans la gauche, un cigare cubain dans la droite. C'est le sergent Johnson qui semble soucieux, le barman chauve et assez corpulant regarde une télévison accrochée au mur. Il semble que ce soit le journal, le présentateur annonce d'un air très sérieux :

-Un Ovni a été detecté cette nuit en orbite, il semblerait que ce soit le même qui soit apparut il y a deux jours avant de disparaître mystérieusement. D'après des témoignages venant d'une station orbitale, ce serait une petit vaisseau cilyndrique vert kaki...

Le sergent sourit, il sort une carte bleu et se met crier :

-Eh ! Boite de conserve !

Un androïde robot serveur se tourne vers lui et demande :

-C'est à moi que vous vous adressez ?
-Ouais, j'ai fini ici.

Le robot prend la carte et l'insère dans sa bouche, un petit "bip" retentit et elle ressort, l'androïde la tend vers le sergent.

-Revenez nous voir monsieur Reese.
-Comptes la-dessus, répond Johnson en prenant sa carte avant de quitter la bar.

Peu après, la nuit tombée, une voiture grise métallique au formes étirées arrive dans une ruelle sombre où les immeubles qui l'encadrent ne donnent pas de fenêtres. Avery Johnson sort de la voiture et grimpe sur son toit, il lève la main en l'air et la porte de la soute du Jumper s'ouvre à coter de lui. Il monte dessus, entre à l'intérieur et s'installe au poste de pilotage. Il pose ses mains sur la tableau de bord et un écran bleu s'affiche sur le pare-brise.

-Voyant voir où sont ces enfoirés...

Une carte de la ville apparait ainsi qu'un point lumineux signalant une position. Le sergent ricane, il semble ravit par les informations données par l'écran tête haute du vaisseau Ancien. Un fort vent balaie la ruelle signalant le départ du petit vaisseau invisible. Au même moment, une voiture bleu et une rampe de leds bleues et rouges sur le toit : une voiture de police se dirige vers un lac, deux agents sont à l'intérieur mais la voiture se dirige toute seule sur un chemin de terre dans un bois.

-Des terriens aggressés par un "yéti", et puis quoi encore ! Sous prétexte d'habiter sur la planète mère ils croient avoir tous les droits !
-Tais-toi lui, dit l'autre agent tandis que le volant bouge tout seul.
-Mais les pires c'est quand même les martiens, alors eux...

Un grognement retentit faisant sursauter les deux policiers.

-T'as entendu ?
-Oui, voiture cent vingt-cinq dirige toi vers ce cris.
-Aucun cris humains entendu dans les dix dernières secondes, dit une robotique.
-Ce cris animal alors.
-Ordre enregistré, changement de trajectoire.

Au bout d'un moment, après avoir traversé une partie du bois, la voix de l'ordinateur de bord annonce :

-Arrivée à destination à cinq cents mètres tout droit.
-Repasse moi le volant.
-Entendu.

L'agent mets les mains sur le volant, éteint les phares et fini par arrêter la voiture à la lisière du bois, au bord d'un lac.

-Tu crois que c'est des contrebandiers ?

A travers leur pare-brise panoramique, les deux hommes voient trois grandes silhouettes. Ils sortent de la voiture, pistolet en main. Ils allument les torches sous le canon de leurs armes en tiennet en jougs deux silhouettes. Un fort se met à souffler.

-Mettez-les mains bien en évidance !
-Il est passé où le troisième ?

Les deux silhouettent se tournent, deux Brutes en armures qui se mettent à leur tirer dessus avec leurs Spiker tirant des aiguilles ambrées qui s'arrêtent en plein vol. Les quatre créatures semblent étonnées par ces aiguilles suspendues en l'air. Quelque chose de verdâtre apparait alors entre eux : un Jumper qui vient de se désocculter et il se trouve flottant à quelque centimètre du sol. Celui balaie littéralement les deux Brutes qui sont tuées sur le coup par la violence du choc. Le Jumper se pose finalement, la porte de la soute s'ouvre et le sergent Johnson en sort, un fusil d'assault en main devant les yeux ébahis des deux agents de police.

-Vous voulez ma photo ? leur dit-il.

Un second Jumper se désocculte, un homme en treillis militaire en sort et se dirige vers Johnson.

-Cette fois je vais pas te rater... lui dit le sergent.

Il laisse tomber son fusil d'assaut et dégaine le pistolet à plasma de Yapap. Il appuie sur la gachette, une lumière verte se forme sur le canon de l'arme alors que l'autre homme continu de marcher vers lui d'un air menaçant. Il relâche le gachette, un nuage vert de plasma surchauffé est tiré mais l'autre homme l'évite de justesse. Il prend la main de Johnson, celle qui tient le pistolet et la lui broye, on entend même les os craquer. Il lance le pistolet derrière et pousse violemment Johnson en l'air. Il revient vers lui, le sergent est à terre, la main droite en sang mais il supporte la douleur. L'"homme" lui transperce la cage thoracique avec la seule force de son poing puis s'écroule sur lui. L'un des agents de police tient le pistolet à plasma fumant. Le prophête du Salut sort du second Jumper sur son siège flottant. Johnson parvient à dégainer son Magnum avec la main gauche et l'abat à plus d'une quarantaine de mètres. Les deux agents l'aident à se relever mais ils semblent tout de même choquer. Du sang coule de la bouche de Johnson à bout de souffle.

-Dans... la soute... le lance-roquette... personne ne doit... savoir...

Les deux policiers se regardent d'un air dubitatif.

-Qu'est-ce qu'il veut dire ?
-mon vaisseau... votre voiture...
PROLOGUE:
14 mai 2555, quatres marines marchent dans une forêt, trois hommes et une femme regardant un petit écran portable qu'elle a en main. Tout à coup elle s'arrête et dit étonnée :

-On a un signal de détresse mon colonel.
-Comment ça major ? demande l'homme en tête de peloton en se retounant.
-Pas de chez nous ? demande un deuxième.
-Si, répond la femme major, des Spartans on dirait.
-Pretty et Dupuy, allez garder la Porte, ordonne le colonel.

Les deux autres hommes rebroussent chemin, tandis que le colonel et le major continuent. Au bout d'un quart d'heures, ils arrivent à la lisière de la forêt, ils peuvent alors voir des pointes de deux pyramides de style égyptien. Arrivé au bord de la falaise, ils se couchent au sol d'où ils peuvent voir les pyramides dans une clairière géante. Trois pics en bois de trois mètres de hau

CHAPITRE 1:


Plus tard sur Reach, à la base du lac Farkas, dans un bureau, un général est en train de remplir des papier. Quelqu'un toque à la porte :

-Entrez, dit-il.

La porte s'ouvre, un homme en armure Mjolnir Mark VI entre dans la pièce. Il porte sur ses épaules les écussons « SG-117 » d'un côté et un écusson représentant Reach, entourée par ses coordonnées et avec au centre son point d'origine, le tout recouvert par l'inscription “UNSC”.

-Mon général, vous m'avez demandé ? Dit-il.
-Oui colonel, j'ai affecté le sergent Johnson à SG-1. Le haut commandement de l'UNSC nous a envoyé des prototypes dans le cadre du programme Porte des Étoiles.
-Quel genre ?
-Il y a un pélican avec ailes rétractables pour passer à travers un vortex. Mais ce n'est pas pour parler des fournitures que je vous ai appelé. SG-4 a fait une étrange découverte...

Il lui tend un dossier, le Spartan l'ouvre et le lit quelques secondes avant de le refermer.

-Vous allez être envoyé sur P4X-639 pour voir ce qu'il se passe et prendre les identifiants de ces armures.
-Uniquement ? demande le supersoldat.
-Vous ne devrer aider que des membres de l'UNSC s'il y en a.
-Bien mon général, a t-on une idée sur ces armures ?
-L'ONI n'a rien dessus, à part que ce sont des Mjolnir Mark IV, vous parter donc dans une heure.

Dans l'armurerie, le Spartan est en train d'armé son fusil d'assault MA5 et de faire ses réserves de grenades. Un second Spartan avec l'écusson « SG-458 » sur l'épaules entre dans l'armurerie.

-Bonjour John, dit le Spartan d'une voix féminine.
-Bonjour Nicole.
-Tu pars en mission ?
-Ça se voit non ?
-Moi, j'en viens, j'ai rencontré un peuple moyen-ageux. Ils m'ont considérer comme leur déesse, dit-elle en riant. J'ai mis une heure à leur...
-Tant mieux pour toi, dit John en partant.

Nicole reste alors immobile plusieurs secondes, puis soupire. Le colonel arrive dans l'ancienne aire de lancement de Sabre où se trouve la Porte des Etoiles ouverte. Dans un haut-parleur, une voix averti :

-D'après la sonde d'exploration, vous aurez tout de suite de la visite en passant la Porte.
-J'adore les visites, répond le supersoldat.

Il monte sur la rampe et traverse la Porte, de l'autre côté, six jaffas l'attendent avec leurs lances à plasma parées à faire feu. Le colonel 117 surgit du disque à l'apparence aquatique, les jaffas tirent mais son bouclier énergétique le protège. La Porte est entourée d'une sombre forêt.Il prend la lance de l'un d'eux et le frappe à la tête de manière à lui briser le cou, celui-ci tombe, mort. Les autres jaffas se mettent à courir dans la forêt. Seul l'un d'eux, dans une armure dorée reste et semble crier aux autres :

-Jaffa cree ! Cree cha jaffa.

Le colonel s'approche, la peur du jaffa se lit sur son visage, mais il reste là, sans doute pour une question d'honneur. Le Spartan le prend par le cou et le soulève du sol.

-Tue moi, démon, se résoue le jaffa.
-Tiens, ça faisait quelque temps que l'on ne m'avait plus appeler comme ça, s'étonne le colonel. Que faîtes-vous, ici ?
-Plutôt mourir, que de te donner des informations.
-On va voir ça.

Le colonel le repose par terre mais le tient toujours, il soulève son pied et l'écrase sur celui du soldat des Go'aulds.

-Alors ?

Le jaffa saisit un couteau à sa ceinture et se poignarde au milieu du ventre, du sang coule de sa bouche.

-Tu ne sauras rien démon, dit-il avant de trépasser en souriant.

Le Spartan le relâche, il regarde aux alentours avant de demander à son I.A. :

-D'après la sonde, le signal proviendrais du Sud... Cortana ?
-Je... oui, j'envoie le contre-signal pour voir s'il y a une réponse... Il y en a une, une autre I.A. ! Ses protocoles semblent un peu dépassés, mais ils semblent valides. Elle dit que des membres de l'UNSC sont retenus prisonniers par des “rebelles fanatiques”. Sans doute des Go'aulds en réalité.
-Allons-y, avant que d'autres jaffas ne viennent.

Le Spartan numéroté 117 s'enfonce dans les bois, il entend soudain une sorte de corne de brûme qui retentit. Le Spartan remarque trois jaffas qui semblent en train de pister une proie. Il les suit à bonne distance. Il se met à couvert derrière un arbre pendant que les soldats des Go'aulds se reposent assis sur un tronc d'arbre. 117 les observe entrain de rire, un craquement de branche les fait se relever. Les trois hommes pointent leurs lances à plasma dans la direction du bruit, deux hommes très grands et très baraqués leurs sautent dessus par derrière, ils brisent la nuque à deux des jaffas. Le troisième se retourne horrifié, l'un des deux hommes lui assène un coup de poing en pleine tête qui lui fracasse le crâne. Le colonel 117 regarde la scène avec curiosité. Les deux hommes enlèvent les armures des jaffas, l'un d'eux dit à l'autre :

-Je crois qu'on va être un peu serrer là-dedans.
-C'est sûr que ça ira mieux au capitaine.

Le Spartan sort de derrière l'arbre, les deux hommes réussissent à l'entendre et se retournent vers lui en pointant les lance des jaffas.

-On peut savoir ce que vous fichez ici ? leur demande le Spartan.
-Tient, d'après la voix, la Blue team est de retour, jolie l'armure. John ?
-Oui, répond le colonel. Ravi de vous revoir Jérôme et Douglas. Il parait que vous laisser traîner vos armures. Rapport de la situation Spartans.
-Nous étions sur l'UNSC Esprit de feu, il avait poursuivie un vaisseau Covenant et on a dût utiliser notre réacteur FTL.
-Nous dérivions dans l'espace, l'onde de choc de l'explosion du moteur Fujikawa TransLuminique a propulsé le vaisseau vers un système solaire. L'I.A a détecté un second vaisseau, inconnu et avant qu'on ai put être décongelés, le vaisseau était infesté de rebelles parlant une langue inconnue et utilisant des armes à plasma comme les Covenants.
-Il ont décongelé l'équipage, continu le premier homme. Exposé nos armures comme des trophés et nous ont tous emprisonnés. Il y a environ cinquante-six heures, nous avons profité qu'ils ramenaient le capitaine après l'avoir torturé pour nous enfuir avec lui et l'I.A du vaisseau.
-Où est le vaisseau ? demande le colonel 117 un peu inquiet.
-Ils l'ont probablement détruit.

Les deux hommes enfilent les armures des jaffas et ramassent la troisième pour l'emmener avec eux. Les trois humains s'enfoncent dans les bois avant de finalement tomber près d'un ruisseau. Un homme, un peu frêle à moustache et aux cheveux blancs est assis avec une femme aussi baraquée que les Spartans. L'homme se lève et sourit en voyant le Spartan 117 dans une armure resplendissante, la femme réagit de même.

-Bonjour Alice, salue John. Capitaine...
-Capitaine James Gregory Cutter , l'ancien commandant de l'UNSC CFV-88 Esprit de feu. Vous tombez à pic, si on peut avoir des véhicules ce ne sera que mieux pour notre plan.
-Votre plan ?
-Pour libérer l'équipage.

CHAPITRE 2:


Peu après, les Spartans Jérôme et Douglas, ainsi que le capitaine, se dirigent, déguisés en jaffas, vers le temple où sont exposés les armures Mark IV. Une explosion retentit dans la forêt. Des dizaines de jaffas quittent le temple en courant vers le lieu de l'explosion.

-Parfait, la plupart d'entre eux sont partir voir nos charges de C-7, se félicite le capitaine Cutter.

Les trois membres de l'UNSC entrent dans le temple et descendent un long escalier. Ils sont fortement éclairés par des torches brulante dans un très léger crépitemment. Ils arrivent à un cul-de-sac orné de hiéroglyphes. Douglas en pousse un, la paroi se soulève et dévoile un nouveau couloir où se trouvent six jaffas.

-Jaffas, cree ! s'écrit l'un d'eux en tenant les Spartans et le capitaine en joug.

Jérôme dégoupille une grenade et la lui lance, le jaffa l'attrappe, curieux. La grenade explose et tue les six jaffas. Les ancien membres d'équipage de l'Esprit de feu s'enfoncent dans le couloir. Une porte s'ouvre devant eux et ils arrivent dans un pièce où se trouvent un clavier avec des hiéroglyphes et un écran holographique. Le capitaine sort une disquette creuse de son déguisement et la pose sur le clavier. Le sol se met à trembler.

-Et encore une charge de C-7. Espéront que ces “jaffas” ne se replient pas devant 117 et 130, se dit Cutter.

L'hologramme d'une femme bleutée apparaît au-dessus de la disquette creuse.

-Sérina, commence le capitaine, tu a trouvé les codes ?
-Cortana m'a donné toutes ses informations sur ces systèmes de sécurité. Ça y est, j'ai trouvé, voilà, les cellules sont ouvertes. J'ai réussi à bloquer le système pour qu'elles ne puissent pas être refermés.

L'hologramme disparaît et le capitaine range la diquette. Les trois hommes sortent de la pièce, dans le couloir, des dizaines et des dizaines d'hommes et de femmes sortent par une porte qui était fermé quelques minutes avant. Dans la cohue, personne ne remarque les trois faux jaffas. Une fois dehors, les centaines de membres d'équipage se rassemblent autour d'eux. La plupart en ont profité pour récupérer leurs fusils d'assauts. Dans les nuages sombres, deux silhouettes noires encadrants une plus grande apparaissent et descendent du ciel dans un étrange vrombissement. Les deux petites se révèlent être des Al'keshs Go'aulds. La plus grande, de plus de deux kilomètres et demi de long fait tenir en haleine les centaines de membres d'équipages, et pour cause... il s'agit de leur ancien navire. L'Esprit de feu descend, escorté de ses deux Al'keshs. Les Spartans 117 et Alice 130 arrivent en courant vers le capitaine.

-Colonel 117, commence le capitaine regardant son vaisseau voler sans lui, vous avez une idée ?
-Désolé capitaine.

Les trois autres Spartans sans armures les reprennent des pieux. Tous le monde sursaute, les trois vaisseaux tirent sur un Tel'tak, vaisseau cargo Go'auld, il virvolte, évite les tirs de plasma pendant une cinquantaine de secondes avant d'être touché et d'exploser en plein vol. Les Spartans regardent la scène.

-Ils s'entretuent maintenant ?
-Moi j'en ai une, je crois avoir détecté des émissions similaire à ceux des anneaux de transports Go'aulds allants vers l'Esprit de feu, ils ont donc dût en mettre.
-Il y en a aussi dans le temple, demandé à tous vos hommes de gardé le temple pendant que la blue team...
-Red team, corrige Douglas.
-...la red team donc, infiltrera et reprendra le vaisseau.

Dans une salle très sombre, cinq anneaux de pierre monte du sol et s'empille, un flash lumineux apparait à l'intérieur et les quatres Spartans, l'un en armure Mjolnir Mark VI, les trois autres en armures Mjolnir Mark IV, apparaissent, les anneaux se rangent ensuite dans le sol. Ils allument leurs torches sur leurs casque et voient des dizaines de caisses ornées de hiéroglyphes. Ils se retournent et voient trois pélicans rangé entre quatre planeurs de la mort Go'aulds.

-Ils ont ramené du matériel à eux pour équiper le vaisseau, remarque Cortana, je me demande cependant pourquoi ils ont gardés les pélicans ?

Les quatres supersoldats longent les couloir gris du vaisseau de guerre de l'UNSC. Ils éliminent facilements les patrouilles jaffas qu'ils rencontrent. Ils arrivent ensuite sur le poste de commandement équipés de grandes baies vitrées. Le Spartan Alice 130 insère une disquette creuse dans un des terminaux du vaisseau. La voix de Sérina annonce alors :

-J'ai récupérée les commandes. Je vérouille le pont, je règle les canons... mais....
-Un problème Sérina ? demande Douglas.
-Ce serait plutôt le contraire.

Des jets de plasma ambrées sont envoyées depuis les canons du vaisseau humains de classe Phoenix et percutent les Al'keshs. Avant qu'ils ne puissent réagir, leurs boucliers vacillent et retardent seulement d'une seconde leurs destruction par l'Esprit de feu. Une fois les deux vaisseau Go'aulds en feu, celui-ci se met à prendre de l'altitude et moins d'une trentaine de secondes, il quitte l'atmosphère. Les Spartans regardent par les baies vitrées, un peu étonnés par la rapidité du vaisseau.

-Je rêve ou il a mit moins d'une minute pour quitter l'atmosphère ?
-Sa vitesse a été multipliée par quinze, soit la moitiée de la vitesse de la lumière et quand j'ai tirée, c'était des salves de plasma, répond l'hologramme de Sérina à coter de celui de Cortana.
-Pourquoi les Go'auls auraient réarmé ce vaisseau ? Ils ne semblent pas en manqué pourtant, remarque l'autre I.A.
-Restons concentrés, le vaisseau est dépréssurisé ?
-Je viens de le faire, tous les jaffas qui étaient à bord sont mort.
-Bien, on peut retourner sur la planète... se réjouit Cortana. Sérina récupère les autres.
-Je n'ai pas d'ordres à recevoir d'une autre I.A, semble se fâché Sérina.

Les deux hologrammes des I.A se regardent d'un air de défi. Le vaisseau revient au-dessus du temple. Les membres d'équipages utilisent les anneaux de transports pour monter à bord, une fois tout le monde à bord, le colonel 117 resalue le capitaine et lui demande :

-Je dois informer le reste de l'UNSC de votre retour, je voudrais qu'un pélican me conduise à la...
-Nouveaux contacts repérés ! annonce Sérina, trois vaisseaux pyramides. Je ne suis pas sûre d'être prête à les affronter, je contrôle les système mais j'ignore comment certains marchent ou même à quoi ils servent.
-On est bloqué ici ? demande le capitaine Cutter.
-Étant donné qu'on a plus de moteur PRL...
-Tu es sûr ? lui demande Cortana. S'ils ont ajoutés des anneaux de transports et des canons à plasma, pourquoi pas un moteur PRL ?
-Je vérifie... voilà, je le configure...

Les trois vaisseaux Ha'taks Go'aulds tirent des salves de plamsa sur le Phoenix CFV-88, un bouclier énergétique semble les absorbés de sorte que le navire n'a aucun dégâts. Une fenêtre de slipspace Go'auld s'ouvre devant le vaisseau humain de trois fois la taille des trois autres vaisseaux présent et il s'y engfouffre. Il réapparait quelques minutes plus tard à des dizaines d'années-lumières.

-Application du protocole Cole. Aucun vaisseau ne nous a suivit. J'ai calculé que notre vitesse n'a pas été de 2,1 années lumières par jours comme avec le moteur Shaw-Fujikawa mais elle a été d'environ 87,3 années lumières par jours. Maintenant je configure le voyage vers Reach.
-Non, répond Cutter. Allez sur Terre.
-J'avais pour mission de ramener, s'il y en avait, des membres de l'UNSC sur Reach, s'offusque le colonel 117, pas sur Terre
-Je refuse, annonce séchement le capitaine. Vous avez dit que vous êtes arrivé par une “Porte des Étoiles”, appareil très avancé que nous n'avons pas put voir, comme par hasard... Et votre armure semble elle aussi très performante par rapport aux Mark IV.
-Que voulez-vous insinuer ? demande le Spartan 117.
-Nous n'avons aucune preuve de ce que vous avancez. Il vaut mieux être prudent, Spartans Alice 130, Douglas 042 et Jérôme 092, mettez le numéro 117 aux arrêts.
-Mais c'est une plaisanterie ! s'offusque la voix de Cortana.
-C'est un des nôtres ! s'écrie à son tour Douglas.
-Vous le connaissez si bien ? demande le capitaine aux Spartans en armures Mark IV.
-Plutôt, enfin il était dans la Blue team et nous dans la Red team.
-Donc pas si bien. Emmenez-le dans ses “quartiers”... Le proffesseur Anders s'occupera de son I.A.

Les trois Spartans immobilisent le colonel 117, puis l'emmènent avec eux.

-Qu'est qui vous a mis la puce à l'oreille ? demande Sérina au capitaine.
-Il a dit que la guerre était finie et que nous avions une alliance avec les Élites. Tout simplement grotesque.
 

CHAPITRE 3:


Dans une pièce du vaisseau, équipée de grandes baies vitrée, une femme en blouse blanche est en train de pianoter sur un ordinateur portable très fin. L'hologramme de Sérina apparaît devant elle.

-Quand j'éteint l'holopad, ça veut dire que je ne veut pas être dérangée.
-Professeur Anders, vous avez fini d'analyser Cortana ?
-Elle doit avoir huit fois plus de données que toi, je viens à peine de commencer, Sérina.

Des volets métalliques descendent derrières les baies vitrées.

-Nous passons dans le sous-espace ?
-Oui, répond l'hologramme. Excusez-moi du dérangement, je voulais juste savoir si...
-Tu t'inquiète pour l'autre I.A. C'est normal.
-C'est possible... mais le capitaine et les Spartans m'inquiètent aussi, ils ont un niveau d'adrénaline élevé...
-Sérina, ne t'inquiète pas pour eux, tant qu'ils respirent encore... Demande à l'officier médical en chef O'neil de les examiner.
-J'ignore où il est...

Le professeur Anders se met à rire.

-C'est ton vaisseau Sérina.
-Mais j'ai du mal à m'adapter aux commandes extra-terrestres. Je pensais que Cortana aurait put m'aider.

Plus loin dans le vaisseau, le Spartan 117 est enfermé dans une sorte de coffre, des enfoncements dans les murs témoignent du fait qu'il n'apprécit pas cet endroit.

-Colonel ? retentit une voix féminine à l'extérieur.
-Cortana ? demande le colonel 117.
-On peut lui faire confiance, vous croyez ? continue la voix.
-C'est peut-être une ruse, dit une voix masculine.
-Qui est là ? demande le Spartan.
-Le détecteur de naquada n'indique rien pourtant, reprend une troisième voix.
-Bon d'accord.

La porte blindée et cabossée du coffre s'ouvre laissant sortir le Spartan qui trouve trois hommes et une femme en treillis militaire.

-Vous ? Ici ! s'écrit le supersoldat. Général O'neill, colonel Carter, docteur Jackson et Teal'c. Que faîtes-vous ici ?
-L'officier médiacal O'neil est demandé sur le pont, annonce dans des haut-parleur la voix de Sérina.

Le général O'neill lève les yeux comme s'il se sentait un peu concerné.

-C'est un O'neil avec un seul “l”, pas avec deux, rassure le colonel Spartan.
-De toute manière je ne m'appelle plus comme ça, prévient le général. Nous sommes les...
-Simpsons ! Déclare fièrement Teal'c. Moi je suis Bart, le colonel est devenu Homer, le capitaine est devenue Lisa et Daniel a gardé son nom, mais le colonel Homer le surnomme Milhouse.

Le Spartan ne répond pas, un peu surpris par la situation.

-Nous sommes arrivé grâce à un vaisseau cargo en pilotage automatique, nous avons empruntés les anneaux avant qu'il ne soit détruit, explique Carter ou “Lisa”.
-Le temps presse, signal O'neill ou “Homer”.

Le Spartan 117 vacille légèrement, signe d'une décélération soudaine.

-On est sorti d'hyperespace, dit Carter.

L'Esprit de feu se dirige vers une planète évoquant Mars avant sa terraformation. Le capitaine semble satisfait mais demande tout de même à Sérina :

-C'est la planète natale des Covenants ?
-D'après les données Go'aulds, oui, répond Sérina.

Deux vaisseaux violets aux formes épurés, lisses, viennent de la planète. Ils se positionnent à quelques kilomètres.

-Sérina, on va tester les améliorations.
-Attendez capitaine, ils envoient une transmission sur nos fréquence...
-Salutation, humains, dit une étrange voix. Vous n'êtes pas autorisé à entrer dans l'orbite de Sangheilios. Précisez vos intentions.
-Aller rôtir en enfer !s'écrit Cutter.

L'UNSC classe Phoenix CFV-88 Esprit de feu tire des salves de plasma ambrées sur les deux vaisseaux qui répondent par des salves bleutées. Le bouclier Go'auld du vaisseau humain le protège parfaitement mais ceux des vaisseaux Covenants vacillent et ne les protègent plus. D'autres vaisseau aliens rejoignent le combat spatial. Malgré son inférioté numérique, le vaisseau humain détruit les autres vaisseaux les uns après les autres. À l'intérieur, le Spartan 117 et SG-1 circulent dans les couloirs du vaisseaux, le Spartan avec un fusil d'assaut MA5 et SG-1 avec des H&K MP5.

-D'après la nation Sholva, la salle abritant les cristaux est derrière cette porte, explique Cater.

Le colonel 117 défonce la porte d'un seul coup de pied. Ils rentrent dans une pièce où se trouvent des dizaines de sortes de tiroirs. Carter ouvre l'un des tiroir rempli de divers cristeaux et retire un cristal rouge. Les canons à plasma de l'Esprit de feu arrête de tirer. Le capitaine semble agacé par cette situation.

-Sérina, qu'est-ce qui se passe !
-Les commandes ne répondent plus, capitaine.
-Le canon AM fonctionne encore ?

L'Esprit de feu se met à tirer un obus avec son canon à accélération magnétique, le projectile transperce l'un des vaisseaux Covenant. Le capitaine aborde un large sourire. Le vaisseau humain se déplace et tire un nouvel obus, détruisant un autre vaisseau, il répète l'opération encore deux fois. Une quinzaine de vaisseaux Covenant entourent l'Esprit de feu et lui tirent dessus. Le bouclier Go'auld protège le vaisseau humain qui semble ne plus avoir de capacités offensives.

-Sérina, demande le capitaine, on s'en va.
-Bien capitaine, application du protocole Cole, je calcule une trajectoire aléatoire.

Une fenêtre d'hyperespace Go'auld s'ouvre devant le vaisseau humains et il s'y engouffre. Le capitaine affiche un large sourire. Les trois Spartans de la Red Team entrent sur le pont.

-Capitaine, pouvons-nous vous parler une minute ? demande Douglas.

Cutter appuie sur un bouton là où est l'hologramme de Sérina, celle-ci disparait.

-Pourquoi elle est encore là ? demande Jérôme.
-Elle peut nous servir, explique le capitaine.

À l'intérieur, SG-1 et le Spartan 117 déambulent dans les couloirs du vaisseau privé de moyens de surveillances. Sans prévenir, le Spartan s'arrête, SG-1 fait de même, sans pour autant comprendre pourquoi. Puis ils font demi-tour.

-Une copie partielle de Cortana est parvenue à m'indiquer, sans alerter l'I.A du vaisseau, que son Data Crystal Chip est entre les mains du proffesseur Anders, explique-t-il.

Le colonel 117 hâte le pas, laissant SG-1 derrière lui.

-Bon... ben on suit, déclare O'neill.

Le supersoldat prend un escalier, le groupe croise de nombreux marines qui se retournent sur leur passage, le gabarit de John 117 n'y étant sans doute pas étrangé. Ils arrivent dans une sorte de petit hangar où se trouvent des Warthogs, tout-terrain au blindage léger et équipé d'une mitrailleuse à l'arrière, encadrés par des piliers et de nombreux outils et autres éléments à disposition pour leur maintenance. Le Spartan monte dans l'un d'eux, un marines vient à sa rencontre.

-Vous ne pouvez pas le...

Le supersoldat le prend par le cou et le soulève.

-Tu en réserve deux autres pour mes amis, compris ?
-Oui...

SG-1 embarquent dans deux autres Hogs. Les trois tout-terrains sortent sur une “route” longeant le navire humain. Ils traversent la circulation pour rejoindre, après quelques minutes à une cinquantaine de kilomètres par heures. Ils reviennent dans un autre hangar, et remontent à pied dans les couloirs.

-Mais c'est une vraie ville ce vaisseau ! s'étonne O'neill.
-On voit que vous n'êtes jamais allé dans un vaisseau de l'UNSC, remarque le Spartan.

Ils finissent par s'arrêter à une porte, celle-ci s'ouvre toute seule. À l'intérieur le professeur Anders est surprise dans son laboratoire.

-Sérina ! crie-t-elle. Sérina !

Le Spartan avance d'un pas lourd. La jeune femme aux cheveux noirs recule contre les vitres aux volets blindés baissés. Il prend la disquette creuse de Cortana et l'insère dans le casque.

-L'holopad est désactivé et bloqué, ainsi que la vidéosurveillance, déclare calmement John 117.
-Cette garce m'a littéralement disséquée, râle la voix de Cortana.
-Je vous croyais en cellule... enfin plutôt un coffre-fort, dit le professeur dont le cœur bat la chamade. On vous croyait seul.
-Ils ne sont pas venu avec moi. Est-ce que Sérina a confiance en vous ? demande le colonel Spartan.
-Oui, bégaie Anders, pourquoi ?
-Nous avons un grave problème...

Le Spartan et Anders vacillent, les volets blindés des baies vitrées se soulèvent.

-Nous ne pouvons pas déjà être arrivés, s'écrit Anders.

À travers les vitres on peut distinctement apercevoir une forme familière : la Terre.

-Et si, confirme 117.

CHAPITRE 4:


Les réacteur subliminiques du classe Phoenix le rapproche de la planète bleue.

-Il faut arrêter le vaisseau, réclame le colonel Spartan.

Carter sort une petite télécommande avec un bouton rouge de sa poche.

-Il suffit de demander...

Elle appuie sur le bouton puis une secousse se fait ressentir à travers le navire. Celui-ci perd de la vitesse, ses réacteurs à l'arrêt.

-On avait prévus le coup et mis une charge de C-4, explique O'neill.
-Qui sont-ils ? demande Anders. Du C-4 ? Ça existe encore ?
-Il y a plus important, Cortana, fait venir Sérina, ordonne John 117 avant que l'hologramme de l'autre I.A n'apparaisse. Colonel O'neill, expliquez leur...
-Euh moi c'est Homer...

L'orbite de la Terre est parsemé de centaines de stations spatiales équipées de canons à accélération magnétique. Dans l'une d'elle, la station Paris, en orbite au-dessus de la ville du même nom, un technicien est devant son écran avec un casque audio.

-CFV-88, bienvenue au bercail, vous devez vous diriger vers l'Australie à l'astroport de Sydney. On me signal que l'ensemble de votre équipage sera interrogé par l'ONI du fait de votre longue disparition.

Dans le vaisseau, le capitaine Cutter debout le regarde sur l'un de ses écran.

-Il faudrait des remorqueurs, nos réacteurs ont été salement endommagés par ces saletés de Covenants !
-Bien, je vous envoie ça.

L'écran s'éteint. Dans le laboratoire du professeur Anders, elle, l'hologramme de Sérina, John 117 et SG-1 discutent dans la pièce.

-Sérina, bloquez les communications, demande le colonel 117.
-Ils sont si fort que ça ces Spartans ? demande O'neill.
-Et même bien plus... dit une voix.

Les trois Spartans en armure Mark IV sont sur le pas de la porte. Douglas projette Carter contre la baie vitrée qui se fissure.

-Mon garçon vous allez regretter ça, menace O'neill.

Le Spartan tente de le frapper, mais O'neill esquive et lui tir dessus. Un bouclier personnel Go'auld protège le Spartan. O'neill sourit, dégaine son couteau et le lance dans le cou du Spartan entre deux pièces d'armures. Le Spartan 117 s'attaque au corps-à corps à Alice. Celle-ci semble légèrement plus forte que lui et prend l'avantage sur lui. Carter se relève, aidée par Daniel, elle sort une petite bombonne de métal et l'ouvre, dégageant une épaisse fumée blanche qui embaume bientôt toute la pièce. Douglas l'a vu mais il est à terre, Alice et Jérôme s'écroulent en suffocant et s'immobilisent. Douglas se relève rapidemment, John 117 saisit le couteau planté dans l'autre Spartan et l'égorge. Les trois Spartans en armure Mark IV sont couchés au sol, morts. Le professeur Anders sort de sous son bureau, O'neill la relève, la jeune femme est sous le choc, elle s'écrie :

-Vous êtes complètement fêlé mon vieux, mais efficace ! 
-C'est pas une réplique de “L'Arme fatale” ? remarque Daniel.
-De quoi ? demande Anders.
-Un truc de vieux... explique O'neill. Vous voyez, ils étaient pas si fort que ça.
-Vous êtes blessée, demande Anders à Carter.
-Moi ? dit-elle en souriant. Même pas une rayure.
-Ce gaz, ça a tué Alice et Jérôme, j'en ai inhalée mais ça ne m'a rien fait, réfléchi Anders.
-Il étaient sous l'influence d'un symbiote, il n'étaient plus maîtres d'eux-mêmes, explique Teal'c.
-Ce gaz a tué leur symbiote, et eux par la même occasion, continue Carter. Il est innoffensif pour les créatures non parasitées.
-Mais le troisième est quand même resté en vie, s'inquiète Daniel.
-Il a rendu son armure hermétique, explique à son tour John 117.
-Le capitaine a quitté le pont et j'ignore où il est, prévient Sérina.
-Moi au moins quand j'ai un vaisseau, je sais ou sont les gens, se plaint Cortana.
-Puisque tu es si maline, tu n'a qu'à le retrouver toi...

La structure du vaisseau tremble.

-On se fait remorquer, continue l'I.A.

Le colonel 117 insert Cortana dans le projecteur holographique où elle apparait à côter de son homologue.

-Cortana, prévient le Highcom, dit-leur d'arrêter le vaisseau.
-C'est comme si c'était fait... Euh non en fait... le vaisseau n'a plus de communications. Le cristal de cette commande à dut être retiré. Il faudrait aller sur Terre et utilisé la radio d'un pélican, mais on y arrivera jamais attend.

Le Spartan 117 regarde par la baie vitrée l'un des vaisseau de remorquage, puis Carter.

-Quel est la vitesse d'un planeur de la mort ?
-Maximum ? Environ 12 023,875 km/h dans le vide, si on arrondie...
-On arriverait à temps, mais venir avec un tel engin dans un spatioport... réféchit Cortana.
-On a qu'à remorquer un pélican, suggère le Spartan.
-À priori c'est une bonne idée, avoue O'neill, j'avais vu un planeur avec une dorure magnifique qui me faisait envie...
-Professeur Anders, venez avec nous et emmenez Sérina, lui ordonne 117.

Ils quittent le laboratoire d'Anders, longent le couloir, passe une porte à ouverture automatique donnant sur un ascenseur. Ils descendent plusieurs étages pour se retrouver dans la soute. O'neill monte avec Carter dans un planeur, Daniel et Teal'c dans un autre tandis que 117 et Anders montent dans un pélican. Le colonel de l'UNSC tire des câbles d'attache du pélican et accrochent les mousquetons aux canons à plasma des planeur de la mort. Les trois appareils décolent du sol de titane-A de la soute.

-J'ouvre la porte, annonce la voix de Cortana.
-Non, J'OUVRE la porte, rectifie Sérina. C'est encore mon vaisseau !
-Plus depuis sa capture par les Go'aulds...
-Ouvrez cette fichue porte ! réclame Sierra Golf 117.

L'immense porte de la soute s'ouvre, les trois appareils en sortent à toute vitesse, au bout de quelque secondes ils dépassent l'Esprit de feu en plein remorquage par quatres vaisseaux remorqueurs. Au bout de quelques heures, ils atteignent enfin une station orbitale équipée d'un énorme canon à accélération magnétique. Pendant ce temps sur le vaisseau. Le capitaine est à l'autre bout de la soute, face à une Porte des Étoiles éteinte, une sphère est placée au centre de l'anneau. On peut y voir la tête d'un homme à l'air sévère.

-Djehouty, où en es-tu ? dit le Go'auld.

Les yeux du capitaine s'illument, il répond alors avec le timbre de voix spécifique aux hôtes Go'aulds.

-Un Tau'ri est venu par le Chap'paï.
-Je croyais qu'ils ne savaient plus s'en servir ! râle le Go'auld.
-Je l'avais fait enfermé mais il est parvenu à s'échapper et à retirer le cristal contrôlant notre armement et il a détruit la propulsion. Heureusement les autres Tau'ris ne se doutent de rien. J'activerais bientôt la balise quand nous serons sur la Tau'ri, leurs “vaisseaux” primitifs nous remorquent.
-Tu m'a bien servit Djehouty, je te félicite, répond son maître.

Plus tard, le capitaine est sur le pont, il regarde l'un des quatres navires remorqueurs qui se détache. 

-Que font ces stupides Tau'ri ?

Un écran s'alumme, un officier de la marine habillé en blanc y apparaît.

-Je suis l'amiral de flotte Lord Terrence Hood, chargé de la défense de la Terre et de ses colonnies. Qui que vous soyez, identifiez-vous.
-Capitaine James Gregory Cutter , commandant de l'UNSC CFV-88 Esprit de feu, pour vous servir.
-Votre vaisseau est immobilisé, un contingent d'ODST est en route pour vous arrêter, nous savons que ce n'est pas à lui que nous parlons, mais à l'entité extra-terrestre qui est dans son crâne.

Le capitaine fronce les sourcils, ses yeux s'illument et sa voix prend alors le timbre Go'auld.

-Maudit Tau'ri, il y a plus de cinq cents de vos années, vous nous avez décimés. Maintenant vous allez être détruits, et ce n'est pas vos pitoyables défenses qui vont empêcher ça !

Le capitaine appuie sur des boutons et l'écran s'éteint. Il sort un globe noir d'une de ses poches, il court dans les couloirs, il finit par entrer dans une salle où se trouvent de nombreux siège incrusté dans les murs. Il dépose le globe au pied de l'un d'eux, il appuie sur un bouton a côter et une sorte de porte se referme sur le siège. Un sifflement retentit puis un mécanisme vérouillant ce qui est en réalité un module de largage est éjecté de l'Esprit de feu. Il pénètre dans l'atmosphère, le module en forme d’œuf à l'envers noir, rougit sous la chaleur. Après plusieurs minutes de chutes libre, un aérofrein se déploie au-dessus et allume ses réacteurs pour ralentir sa chute avant qu'il ne sécrase dans un désert. Le vent le recouvre peu à peu de sable, à l'intérieur, le globe se met à clignoter. Le Go'auld avec lequel le capitaine discutait est dans son vaisseau mère et regarde l'écran en triangle du vaisseau qui affiche un point sur la carte représentant le système solaire, il désigne la Terre. Le Go'auld sourit.

-Activer l'hyperpropulsion, ordonne-t-il. Djehouty m'a bien servit. Nous allons sauter derrière leurs défenses et les prendre par surprise, c'est la fin de la Tau'ri...
CHAPITRE 1:
Orbite de la planète Mars, dans le système Solaire le 15 mai 2555 du calendrier militaire. Dans une station spatiale, un technicien est devant son écran, une voix déclare :

-Sonde bêta sortie du sous-espace, transmission des données en cours...

Une masse sombre en forme de trident apparut sur l'écran, une échelle montrait qu'elle mesurait près de 500 mètres de larges, autant en longueur et 120 mètres de hauteur.

-C'est pas courant ça... surtout dans le sous-espace, dit le technicien.
-Trois ruptures spatio-temporelles détectées, annonce une voix.

Trois frégates de l'UNSC étaient apparus sur les écrans ainsi que des notes donnant « Aube de l'Espérance FFG-201 ».

-C'est pas courant du tout... Je croyais que c'était impossible pour nos vaisseau de voyager dans le sous-espace en formation ! Mais... ils ont les mêmes identifiants ! Recherche des navires...

L'écran se met alors à afficher trois fois une « fiche d'identité des navires » :
Classe frégate FFG-201 Aube de l'Espérance
Mise en service : 3 juin 2534
État : Détruit au combat sur [TOP SECRET]

-Envoie du rapport au Highcom.

Les trois vaisseaux clones se mettent à tirer un obus chacun avec leur canon à accélération magnétique sur la station qui est transpercée de tout son long. Elle se divise en plusieurs parties qui laissent échapper l’atmosphère qui y était contenue. Ils accélèrent ensuite au milieu des débris de la station vers ce qui était encore cinq siècles plus tôt, la planète rouge. Quelques heures après en orbite mais autour de la Terre. Dans la soute de l'Esprit de feu, des soudeurs travaillent sur la Porte des Étoiles, soudant des plaque de métal à l'intérieur de l'anneau. SG-1 et le colonel assistent à l'opération, même le grognard Yapap les rejoint.

-J'ai fait popo dans les toilettes d'un pélican...
-Épargne-nous les détails, lui demande le colonel Spartan. Mais... réfléchit-il, Il n'y a pas de toilettes dans un pélican !
-Mais où j'ai fait popo alors ?
-Pourquoi y'a une crotte bleue sur mon siège de pilotage ! s'écrit un marines. En plus ça colle les mains...
-Ça à l'air d'être un compagnon plein de surprises, remarque O'neill en souriant.
-Tant que je ne tombe pas sur ses grosses surprises... déclare le Spartan de cet air sérieux qui le caractérise. 

Le grognard se cache entre les jambes du colonel 117. L'amiral Hood les rejoint, le colonel 117 se met au garde à vous.

-Amiral... commence 117.
-Pourquoi il est là lui ? dit l'amiral en montrant Yapap.
-Il est venu par la Porte des Étoiles, le général West a dit que je lui manquais, je pense qu'il voulait juste s'en débarrasser...
-D'ici une heure la Porte sera condamnée comme vous le vouliez, annonce Carter. Vous comptez en faire quoi ?
-Nos ingénieurs travaillent sur un vaisseau furtif qui serait muni d'une Porte des Étoiles et l'utiliserait pour le déploiement orbital. Le vaisseau serait suffisamment petit pour ne pas être détecté et la Porte lui offrirais une puissance de frappe et de soutiens inégalée.
-On y avait jamais pensé... avoue Carter.
-Il y a deux heures on nous a envoyé une transmission depuis une station orbitale martienne. Trois frégates sont sorties de sous-espace en formation et ont détruit la station avec leur CAM, raconte ensuite l'amiral.
-Ils sont sortis en formation ? s'étonne 117.
-Qu'est-ce qu'il y a de si étonnant ? demande Carter.
-Nos moteur PRL sont très irréguliers, sortir de sous-espace en formation tient du miracle. Normalement au moins un des trois vaisseaux aurait dût se retrouver à des kilomètres des deux autres, explique la voix de Cortana.
-Mais le plus étrange c'est qu'ils avaient tous les trois le même nom, continu l'amiral en regardant 117 droit dans sa visière. FFG-201 Aube de l'Espérance...
-C'est impossible ! déclare Cortana.
-Moi j'ai été largué à partir du mot CAM, avoue O'neill en levant le bras.
-L’Aube a été détruite lorsqu'elle traversait un portail de sous-espace, la partie avant s'est écrasée sur Terre, explique Cortana. L'arrière sur le site Delta du premier programme Porte des Étoiles. Je ne vois pas comment ce serait possible qu'ils...
-Les machines, lors de la Guerre contre les Machines sur Terre, certains d'entre eux y sont allés en passant par la Porte des Étoiles. Ils ont récupéré notre épave et fabriqué des copies, je pensais avoir fait le ménage en faisant explosé leur Porte mais il semble que ça n'a pas suffit, raconte le colonel 117.
-Nous allons vous envoyé sur Mars découvrir pourquoi ces foutues boîtes de conserve...

Les membres de SG-1 s'éclaircissent la gorge aux paroles de l'amiral.

-Je vous expliquerais plus tard amiral, conclu 117.
-On vous envoie tous les six...
-Et moi ! s'offusque Cortana.
-Je peux parler sans être interrompu à tout bout de champs ? s'agace Hood. Donc on vous envoient tout les sept sur place pour voir ce qu'ils font et pourquoi Mars et pas la Terre. Une frégate est déjà prête à partir.

Une dizaine d'heure plus tard et à des dizaines de millions de kilomètres de là, un pélican se pose sur Mars dans une verte prairie semblable à ce que l'on trouve sur Terre. La porte de la soute s'ouvre, 117 en saute suivit par Yapap et SG-1 émerveillé par le paysage, sauf Teal'c ne l'est pas.

-Joli, la vue, remarque O'neill.
-Et dire qu'il y a plus de cinq cents ans il n'y avait rien, pense Carter.
-Il est comme tous les mondes humains, je vois pas la différence, dit Yapap blasé.
-Restons concentrés, s'agace 117.
-Montrez-nous comment on est censé faire en 2555, demande Daniel.

Le Spartan se met à marcher en direction d'une montagne, au bout de quelques kilomètres, au sommet d'une crête, ils surplombent une petite plaine où se sont posés les trois Aube de l'Espérance. Des Jeep et des Hummer militaires du 21ème siècle côtoient des Warthogs du 26ème, dans les trois types de véhicules, certains roulent sans pilotes.

-Je rêve ou y a des voitures du 21ème siècle avec eux ? demande Daniel.
-Ils ont reproduis la Terre sur le site Delta. Ils n'ont cependant pas fait évolué leur technologie plus loin qu'à leur arrivée, explique Cortana.

Il n'y a pas que des tout-terrains, des soldats semblent quadriller le terrain à la recherche de quelque chose.

-Et qu'est-ce qu'on fait ? interroge O'neill.
-En tant normal, on fonce dans le tas. Mais là, je vois mal ce qu'on pourrait faire avec eux, avoue 117.
-On dirait qu'il y en a un qui a trouvé quelque chose... signale Teal'c.

Un soldat fait signe à une pelleteuse sans pilote de venir vers lui. Celle-ci commence à creuser à l'endroit indiqué. Tout le monde, véhicules compris, s’agglutinent autour d'eux, impatients de voir leur découverte tout comme SG-1, 117 et Yapap. Au bout de quelques minutes, la pelleteuse soulève une nouvelle fois de la terre brune qu'il déverse sur le côté, quelque chose tombe avec la terre. Un soldat déblaie une boite de métal noire pas plus gros qu'une tête humaine avec des voyants lumineux et un clavier qwerty. 117 actionne le zoom fois deux de sa visière et de sa vue perçante regarde le soldat parlé.

-Ils ont trouvé un émetteur subspatiale mais ils cherchaient une sorte d'avion.
-Une sorte d'avion ? demande O'neill.
-Je n'ai fait que lire sur les lèvres, je ne comprend pas non plus ce qu'ils veulent dire par là.

Les soldats et les véhicules embarquent dans les frégates.

-Il nous le faut, déclare 117. Pélican Victor 412, faîtes venir la cavalerie.

Un coup de tonnerre retentit, quelque chose a transpercé les coques de deux des frégates, les coupant littéralement en deux. L’Esprit de feu surgit du ciel et envoie des dizaines de missiles sur la troisième frégate. Ils explosent sur tous le long de sa coque avant que le vaisseau lui-même n'explose.

-On y va, annonce 117. Yapap tu nous couvres d'ici.

SG-1 et le supersoldat humain dégainent des Zat'n'ktel  et se mettent à courir vers la plaine, une fois en bas ils tirent sur la trentaine de soldats qui n'avaient pas encore pu monter à bord des frégates sauf sur celui qui a la caisse dans les bras. Un Hummer surgit derrière des décombres d'une frégate et écrase Carter.

-Foutu bout de viande ! dit une voix venant du tout-terrain sans pilote.

Une Jeep percute en même temps O'neill et Daniel de plein fouet et les propulsent cinquante mètres plus loin. Un Warthog surprend Teal'c derrière un autre débris de la coque et lui roule dessus. Une autre Jeep surprend le colonel 117 qui par réflexe lui tire dessus. Le Zat stoppe le moteur de la voiture qui percute le Spartan à une vitesse réduite qui le fait tomber et décharge son bouclier. Il se relève en s'appuyant dessus puis lui tire dessus à nouveau par sûreté. Un Hummer récupère le soldat avec l'émetteur subspatiale et part en trombe tandis que des dizaines d'autres soldats en sang sortent des épaves transpercées ainsi que des endosquelettes de métal aux yeux rouges qui sortent de l'épave en flamme victime des missiles de de l'Esprit de feu et se dirigent d'un pas menaçant vers le supersoldat humain.

-Êtes-vous l'extracybertronien qui a détruit un sixième de la surface de notre planète ?
-Je pensais avoir fait plus de dégâts, répond 117.
-Vous voyez bien, nous vous avions prévenus qu'on vous retrouverais, déclarent des centaines de voix en même temps.
 

CHAPITRE 2:


117 se retrouve encerclé, cinq pélicans arrivent et mitraillent les machines. Le Spartan regarde les corps de O'neill et Daniel, puis il tire sur trois endosquelettes qui lui sautaient dessus, il regarde à nouveau vers les corps mais ils ont disparus. Il regarde autour de lui et retrouve SG-1 au complet tirant avec leurs Zat sur des machines tout en esquivant les décharges électriques que tirent ces derniers avec leurs fusils.

-Victor 412, on dégage, annonce 117.

L'un des cinq pélican perd de l'altitude et s'approche de lui en ouvrant sa soute, le colonel saute à l'intérieur. Une machine à l'apparence humaine prend sur son épaule un lance-roquette identique à ceux de l'UNSC et fait feu sur un pélican. L'engin est touché sur l'un de ses réacteur qui explose, il s'écrase au sol, une dizaine d'endosquelettes se précipitent dessus pour massacrer ses occupants. Le pélican Victor 412 récupère ensuite SG-1 et les quatre engins volants restants s'en vont vers l'Esprit de feu. Deux avions de chasse Shortsword survolent la zone en la bombardant. Dans le pélican V-412, Carter fait remarqué quelque chose à 117 :

-On a pas oublié quelque chose ?
-J'ai vu un tout-terrain s'enfuir avec la balise.
-Je crois que c'est pas à ça qu'elle pensait, dit Teal'c.
-Je ne vois pas...
-On a oublié monsieur popo, continue O'neill.

Le pélican arrive près de la crête où ils étaient avant. Yapap monte à bord du pélican.

-C'est bête mais j'ai crus que vous m'aviez oublié.

SG-1 regarde le Spartan 117 en souriant, puis Yapap leur demande :

-Vous vous êtes fait écraser mais j'ai pas compris comment vous vous êtes relevé après ? Je n'avais encore jamais vu d'humain se faire percuter comme ça et se relever après.
-On est pas... humain, avoue Daniel.
-On est comme eux, continu O'neill.
-Nous venons d'une planète qui s'appelle Altair, nom de code P3X-939. Les vraies SG-1 sont allés là-bas et un androïde du nom de Harlan a fait des doubles robotiques avec leur personnalité et leur corps : nous.
-Lors d'une mission avec les vraies SG-1 nous avons été gravement endommagés et le premier Daniel a même été détruit, explique Carter. Lorsque Harlan a voulut nous réparés nous lui avons demander de nouveaux corps conçus pour le combat quasiment indestructibles et évidemment un nouveau Daniel. Pour nous différencier des originaux, Homer nous a renommé d'après ses héros préférés.
-Homer Simpson était un grand héros du 21ème siècle, il a notamment été astronaute, soldat et même chargé de la sûreté nucléaire de l'époque, explique 117 à Yapap.

Les membres de SG-1 sourient à cette explication un peu exagérée.

-Ça fait plus de 557 ans que nous combattons les Go'aulds et la chose est plus facile depuis que les grands maîtres ont été vaincus, ajoute O'neill.
-J'ai... rien compris, avoue le grognard.

Ils se retrouvent sur le pont de l'Esprit de feu, là, un homme en costume de capitaine les reçoient.

-Les systèmes de surveillance du vaisseau les ont retrouvés...
-Capitaine, la coupe Carter, c'est sensé être quoi ? dit-elle en montrant un moniteur affichant diverses informations.
-Sur un classe Phœnix, il doit afficher des informations sur la gravité artificielle. Là c'est du charabia pour moi et mes hommes.
-On dirait un signal subspatiale go'auld, remarque Teal'c.

Carter pianote sur le clavier devant le moniteur, il se met alors à afficher des textes en go'auld et une carte du système Solaire, un marqueur rouge désigne la Terre.

-Oh non... une balise subspatiale leur donne les coordonnées exact de la Terre.
-Ils les avaient pas déjà ? demande le capitaine.
-Ils auraient pu venir comme ça, mais la Terre n'est pas statique. Cette balise leur permettrait de sortir d'hyperespace... en atmosphère, hors de portée de vos défenses orbitales.
-Vous êtes plus qualifiée, capitaine donnez-moi un pélican armé et je récupérerai ce que les machines ont pris sur Mars, demande 117. Déposez SGC-1 sur Terre pour cette balise.
-SGC-1 ? s'étonne O'neill.
-Le C c'est pour « Cheyenne ».

Le classe hybride Phœnix/Ha'tak remonte dans le ciel à toute vitesse pendant qu'un pélican se dirige vers une montagne s'élevant au-dessus des nuages. L'appareil survole un lac à l'eau turquoise lorsqu'un tir de canon le touche et le fait s'écraser dans l'eau. Sur une rive, un char d'assaut M1 Abrams du 21ème siècle au canon fumant est à coter du Hummer H1 et de trois androïdes.

-Il me faut de l'essence, annonce une voix venant du tank. Les aliens en ont ?
-Glouton, râle l'un des robots.

Les trois androïdes montent dans le Hummer qui démarre ainsi que le M1 Abrams, les deux véhicules s'en vont pendant que le pélican coule.

-Colonel ? Colonel ? s'inquiète Cortana. Répondez-moi !

Le Spartan est attaché dans son siège de pilotage dans le pélican innondé.

-C'était quoi ?
-Un obus, colonel. J'ai bloqué votre système de ventilation, vu la profondeur... Aucun danger de compression.

Un fracas métallique retentit.

-On a touché le fond, annonce Cortana.

Le colonel déboucle son harnais et fracasse le pare-brise, il s'extirpe de la carcasse. Et marche sur le fond parsemé d'algues. Des bancs de poissons virevoltent dans l'eau fuyant à l'approche du colonel 117.
Sur Terre, SG-1 retrouve des modules de largages appartenant à l'Esprit de feu dans un désert. Ils forcent les portes de chacun d'entre eux mais Carter finit par trouver la petite boule noire.

-La-voilà, je la détruit mon colonel ?
-Ils vont sortir d'hyperespace à quel distance si on la laisse là ? demande à son tour O'neill.
-Quelques kilomètres pas plus, vous pensez à quoi ? demande-t-elle en le voyant sourire.

Sur Mars, le colonel 117 s'extirpe en rampant sur la rive du lac. Il se relève un Warthog et deux marines l'attendent.

-Tu me dois 60 crédits, dit l'un à l'autre qui souffle. Ils sont allé à un laboratoire à quinzes kilomètres, dit-il au Spartan.

Celui-ci monte en place passager, un marines prend le volant et l'autre la mitrailleuse. Peu après ils arrivent devant un immense bâtiment avec une immense porte, entouré d'une trentaine de Warthogs et de trois chars d'assaut Scorpions en feu.

-Restez-là, ordonne le colonel.
-J'ouvre la porte, annonce Cortana.

La porte s'ouvre, le tank Abrams en sort et mitraille le Warthog qui explose, les deux marines n'ont pas le temps d'en sortir. Son canon principal se dirige vers le Spartan mais il lui saute dessus. Les mitrailleuses du char essaient de l'atteindre mais son bouclier énergétique le protège jusqu'à qu'il soit hors de porté, sur la tourelle principale du char. Il rentre à l'intérieur où est posé ce qui est supposé être un communicateur subspatiale. Il fracasse de ses poings tous l'électronique à bord, le tank s'éteint, « mort ».

-Il n'y rien d'autre ici. Ils ne devaient plus en avoir besoin, suppose Cortana. La jauge de son réservoir était pratiquement vers le bas avant que vous vous défouliez dessus.

Sur Terre, SG-1 est au bord du Grand Canyon en Amérique du Nord.

-C'est beau, dit O'neill en regardant le paysage.

Des fenêtres d'hyperespace Go'aulds s'ouvrent au-dessus du canyon.

-Le feu d'artifice va commencer, se réjouit Teal'c.

Des dizaines de Ha'tak, quatres vaisseaux allongés évoquant un peu les moissonneuses Aschens sortent d'hyperespace à l'intérieur même du canyon. Ils n'ont pas le temps de suffisamment décélérer et percutent les flancs du canyon. Le sol tremble et le ciel est enfumé, le canyon s'enflamme et les chocs des vaisseaux spatiaux contre les parois rocheuses retentissent à des kilomètres à la ronde.

-C'est quand même plus rigolo à regarder qu'un iris, rit O'neill.
-Ça fait la combientième fois qu'on sauve la Terre ? continue Daniel.
-Eh ! C'est moi qui est a eu l'idée de mettre la balise au fond du Grand Canyon, s'offusque le colonel O'neill.

Les dernières fenêtres d'hyperespace se ferment, décevant surtout le colonel.

-Quoi, c'est déjà finit ?

Une cinquantaine de vaisseaux Ha'tak choisissent de revenir en espace conventionnel a mi-chemin entre l'ancienne planète rouge et la planète bleue vers laquelle ils se dirigent.


CHAPITRE 3:


À la surface de Mars, le colonel se tient droit et regarde vers le ciel cinq anneaux descendre vers lui, ils s'empilent autour de lui, un éclair lumineux apparaît à l'intérieur et fait disparaître John, les anneaux remontent au ciel. Dans une soute de l'Esprit de feu, les cinq anneaux sortent du plancher et s'empilent, un éclair lumineux apparaît à l'intérieur et fait cette fois apparaître John. Un marines l'attend et lui annonce.

-Ça risque de secouer, le capitaine va tenter de passer dans le sous-espace pour éviter d'affronter la flotte de vaisseaux Coven... enfin Goamachin. Ils semblent rester à distance des super-Cam.

Soudain le marines tombe et le colonel 117 vacille. Le marines se relève mais retombe presque aussitôt.

-Arrivée en orbite terrestre prévue dans soixante secondes, annonce la voix du capitaine dans des hauts-parleurs.

-Il est sérieux ? s'étonne le marines de cette extrême rapidité.

Un peu plus tard, dans un silo contenant un missile. Carter est en train de pianoter sur un clavier sur un mur en regardant un écran juste au-dessus. Le reste de SG-1 regarde le missile.

-C'est donc ça un « bondisseur » ? demande O'neill.
-Oui, répond Carter. Il faut une clé d'activation, le nombre de codes est énorme, ça me prendra des jours de la craquée.
-Je pensais que vous pouviez craquer n'importe quel code, même Ancien en moins d'une minute, fait remarquer Teal'c.
-Je viens de trouver des rapport d’événements du système. Manquais plus que ça, le système de défense terrien à changer la clé d'activation. Et vu la description, il me faudra en fait huit jours...
-Vous plaisantez j’espère ? s'offusque le colonel O'neill.

Le colonel 117 descend dans le silo à l'aide d'un câble métallique.

-Alors ? demande-t-il.
-Désolé, répond Carter.
-Je peux regarder ? Demande à son tour la voix de Cortana que SG-117 retire de son casque.
-J'ai une puissance de calcul deux fois supérieur à la vôtre, ce n'est pas parce que mon cerveau quantique est à l'intérieur de mon corps que je suis moins intelligente que vous.
-Comment on les active, questionne 117.
-Il faut une clé d'activation, il me faudrait huit jours pour la craquer, à moins que vous trouviez l'intelligence artificielle qui s'occupait du SDT.
-Skynet a été détruit en 2032, on peut faire une croix dessus. On va devoir travailler à deux, dit l'hologramme bleuté de Cortana en regardant Carter.

Un marines se penche au-dessus du trou menant au silo et se met à crier.

-Colonel !
-Oui, disent O'neill et 117.
-Colonel 117 ! L'amiral vous demande.
-Au revoir John, dit Cortana sans même jeter un œil sur lui.

Le Spartan prend le câble métallique et se fait remonter, il regarde l'inscription sur le missile :

M-300
Système défensif terrien
Mise en service : juillet 2012 

Le colonel est amené dans un local disposant d'un écran géant, on y voit l'amiral Hood.

-Il y a une demi-heure, un vaisseau d'origine totalement inconnue est sorti de sous-espace près de l'orbite terrestre. Cinq tirs de super-CAM n'en sont pas arrivé à bout, il a passé nos lignes de défenses sans problème et sans même tirer. Ils ont ensuite piraté nos communications et demandé notre dirigeant. L'un d'eux à rencontrer le Haut Commandement, ils proposent de nous aider...
-Quel rapport avec moi ?
-Ils nous appuieront si nous leur offrons un groupe de soldats pour remplir une mission de la plus haute importance.
-Ils ne peuvent pas le faire eux-même ? demande le Spartan.
-Hélas non, dit une voix au timbre artificiel.

Un petit être humanoïde gris avec une énorme tête et de grands yeux noirs sort de l'ombre.

-Nous avons réussi à nous faire vivre pendant des milliers d'années, cependant nos enveloppes corporels en ont pâtit. Je m'appelle Almar, représentant des Vanirs. Si vous nous aidez dans notre mission, nous vous aiderons contre les Go'aulds.

Au même moment, les stations orbital défendant la planète bleue tire des obus à une fraction de la vitesse de la lumière sur les vaisseaux extra-terrestres de forme pyramidale. Une fenêtre d'hyperespace s'ouvre, le F-302 en sort, une caisse métallique est soudée en dessous. Il évite un Longsword poursuivant deux planeurs de la mort. L'engin issus du premier programme Porte des Étoiles se dirige vers le sol et se pose sur une piste atterrissage après avoir largué la caisse métallique presque aussi grande que lui. Le Spartan 117 se dirige vers lui, suivit par le Vanir. Le cockpit du F-302 s'ouvre, permettant à un autre Spartan en armure Mark VI d'en descendre. L'un des côtés de la caisse métallique s'ouvre.

-Nos meilleurs guerriers, dit 117.
-Ils ne sont pas... humains, remarque l'alien regardant trois deynonychus sortir de la caisse.
-Mais leur espèce est d'origine terrienne, voilà le Spartan II Nicole 458 et les Spartans IV Jérémiah 610, Katarina 511 et Christian 720. Colonel 458, vous avez utiliser la commande du F-302 en cas d'attaque sur la Terre ?
-Cette communication subspatial que nous avons intercepté ? demande le Vanir Almar.
-Vous êtes le seul peuple à avoir été contacté par le 302 ?
-En fait cela ne nous était pas destiné mais aucun autre peuple ne voulait nous aidés...

Le colonel 117 reçoit une communication radio sur son casque, la voix de Cortana se met à siffler dans ses seules oreilles :

-Notre Ingénieur Covenant à analysé le boîtier récupéré sur Mars, il contient le code d'une fréquence extrêmement sécurisé. Il donnerait des indications sur l'endroit où se trouve quelque chose de très important pour les Machines.

Le Spartan 117 se tourne vers SG-458 et lui ordonne :

-Colonel, prenez le 302 et rendez vous sur Mars, Cortana va vous envoyer les informations nécessaire sur votre mission. Nous ferons sans vous.
-Bien reçu mon colonel.

La Spartane remonte à bord du F-302, John 117 se tourne alors vers le Vanir et lui dit :

-Nous sommes prêt...

Le Spartan II, les trois Spartan IV et le Vanir se transforment en flashs lumineux rouges qui disparaissent pour réapparaître dans une pièce lumineuse où d'autres Vanirs sont occupés sur des sortes de postes de contrôle.

-Vous allez défendre la Terre alors ? demande Jérémiah 610.
-Après la mission, répond Almar. Nous avons installé une bulle temporel autour de votre monde, il ne s'écoulera que peu de temps pour eux.

Un vaisseau ressemblant à un cylindre aplatie en orbite ouvre une fenêtre d'hyperespace et s'y engouffre. D'autres fenêtres s'ouvrent, une vingtaine de vaisseaux en forme de demi-soucoupes en sortent et commencent à tirer sur les Ha'taks Go'auld avec des jets de plasma verts et ce qui ressemble à des missiles. D'autres fenêtres font sortir une cinquantaine de Ha'tak entièrement gris qui commencent eux aussi à attaquer avec du plasma ambré les Ha'tak noirs et dorés. Ces vaisseaux viennent épauler les derniers navires de l'UNSC jusque là massacrés. Le F-302 parvient à échapper aux combats et se dirige vers Mars. Après quelques heures de vol le chasseur se retrouve de nuit sur le pôle nord de la planète et se pose dans la neige fraîche au fond d'une crevasse. L'armure du Spartan 458 lui signale sur son affichage tête haute, en plus de son bouclier, de son radar et de ses munitions qu'elle a avec elle ; une faible émission radio que l'ordinateur de l'armure triangule. La super-soldate jette un lance-roquette hors de la crevasse et parvient à se hisser elle-même en dehors, un fusil de sniper dans le dos, son armure lui indique alors par un marqueur l'origine du signal. La neige commence à tomber, elle marche pendant près d'une heure avant d'apercevoir de ces yeux perçants la tempête de neige une pelleteuse en plein travail, elle s'allonge et actionne le zoom fois deux de son ATH, là elle distingue, entourant la pelleteuse, des silhouettes humanoïdes grise. Nicole se saisit de son fusil de sniper et actionne son zoom fois dix qui lui permet de découvrir que les silhouettes grises sont en fait des androïdes de combats. La pelleteuse butte contre une surface dure, les androïdes dégainent des lance-flammes font fondre la glace contre laquelle la pelleteuse buttait. Un objet gris est découvert, les androïdes se mettent à creuser frénétiquement la glace martienne et parviennent à dégager ce qui ressemble à un avion de chasse F-35 du 21ème siècle. Sur ses deux ailes on peut y lire :

01010011 01001011 01011001 01001110 01000101 01010100

La pelleteuse recule et baisse sa pelle tandis que les endosquelettes de métal se prosternent autour de leur découverte comme s'il s'agissait d'un dieu.

-J'aime pas ça, pense SG-458 en regardant l'étrange scène à travers sa visière.

Une balle de sniper atteint en pleine nuque un androïde qui se retrouve paralysé, les robots se relèvent et tentent d'apercevoir le tireur avec leur vision infrarouge. L'un d'eux examine le « blessé » avant de subir le même sort. Nicole finit par tous les neutraliser, elle saisit le lance-roquette et court vers la pelleteuse qui lui fonce dessus à tout allure. La Spartane fait feu, sa roquette détruit la pelle de son adversaire qui s'éteint, le choc semble lui avoir été fatal. 458 esquive la pelleteuse « morte » continuant sur sa lancée, puis la super soldate se penche s'approche de l'avion encore encastré dans la glace. Le cockpit est allumé, l'appareil est en train de chauffer, faisant fondre lentement la glace autour de lui.

-Unité, vos communications sont défectueuses. Votre interface vocale est-elle opérationnelle ? demande une voix.


CHAPITRE 4:


Le cockpit du F-35 est allumé, l'appareil est en train de chauffer, faisant fondre lentement la glace autour de lui.

-C'est quoi encore ce bordel ! s'écrie la Spartane.
-Ça y est, j'ai accès aux infrastructures installées sur cette planète. Je trouve votre language inaproprié à la situation, remarque l'avion. Unité, je suis votre créateur...
-Mon quoi !
-... Skynet.

La Spartane se raidit, elle est totalement paralysée. Elle balaie du regard le fuselage extraordinairement intacte. Maintenant dégagé, le F-35 décolle à la verticale, dans un silence absolu. La Spartane le regarde en faisant trois pas en arrière.

-Vous ne dîtes plus rien, unité ? Ou plutôt Sierra Golf 458 ?

La vision tête haute de Nicole se dérègle, elle se brouille, les couleurs changent et un son aigu extrêmement puissant retentit dans ses oreilles, insupportable. La pression à l'intérieur de son armure augmente au maximum, limitant ses mouvements. Elle tente de retirer son casque mais la pression l'en empêche, à la place elle parvient à se donner un coup de poing dans sa visière, puis un second qui la fracasse. La Spartane rouvre les yeux, l'handicap visuelle causé par le dysfonctionnement de son ATH en moins. Cependant elle n'entend maintenant rien d'autre qu'un acouphène. La neige glisse sur les ailes du F-35 autonome. Nicole est soudainement prise d'une migraine intense, l'immense avion s'approche d'elle, menaçant...

-458, dit la voix retentissant dans l'esprit de la supersoldate par le même moyen qu'une I.A UNSC intégrée à l'armure . La Terre est en danger. MA TERRE. Je suis Skynet, le seul qui peut la sauver. 458, trouvez-moi un moyen de transport. Vous n'êtes pas venue à pied, n'est-ce pas ?

Elle ne s'entend même pas lui dire ironiquement qu'il est très perspicace et que tous les vaisseaux sont en train de se faire troués à coup de plasma ambré.

-J'ai un message de l'amiral Hood a votre intention... reprend la voix du même ton monotone et en même temps menaçant.
-Sierra Golf 458, Skynet est notre seule chance de nous en sortir. Nous avons besoin des missiles Bondisseurs ! Rapatriez-le sur Terre le plus rapidement possible. Hood, terminé.

La Spartane semble étonné de ce qu'elle entend.

-Vous voulez désobéïr à votre supérieur, 458 ? Seul, je mettrai plus de six mois, les go'aulds ne m'attendrons pas. Je vous le redemande, comment êtes-vous venue ?

Nicole regarde le nez de l'appareil, hésitante, torturée par son acouphène. Elle ne s'entend même pas lui dire de rester où il est. Elle se met à courir dans la neige, le visage balayé par le froid, elle parvient à rejoindre une crevasse, saute dedans et y retrouve le F-302 recouvert de neige et de stalactites. Elle ouvre le cockpit, s'installe dedans et enclenche les moteurs, enfin elle retire son casque et relève la tête, découvrant stupéfaite, le F-35 lui faisant face. Il se positionne pile au-dessus du chasseur spatial, des sortes de sangles descendent et l'arriment au 302. Quelques secondes plus tard ils quittent l'orbite martienne et, les moteurs du F-302 à pleine puissance, se dirigent vers la Terre.
Sur la planète bleue, l'amiral Hood est avec SG-1 et Cortana.

-Encore longtemps avec ces missiles ? demande-t-il.
-Revenez dans une semaine, répond Cortana.
-C'est quoi ces nouveaux vaisseaux qui sont de notre côtés ? J'ai reconnu les Ha'tak de la nation Sholva, indique O'neill.
-Un peuple s'est fait connaître sous le nom de Gadmeers, ils disent que le SGC du mont Cheyenne les a aidé il y a près d'un demi-millénaire. D'autres vaisseaux sont arrivés... des humains d'une planète appelé Euronda. Le premier programme Porte des Étoiles n'a pas chômé, mais les Go'auld sont en surnombre et je crains que nos amis regrette d'être venu. Quand je pense que là-haut il reste juste quatre vaisseaux au nom de l'UNSC et une centaine d'ennemis...
-Amiral, dis une voix dans des haut-parleurs. Sierra Golf 458 est arrivée en orbite. Elle demande à vous voir de toute urgence.

L'amiral se retrouve quelques minutes après aux abords d'une piste atterrissage, un Alquesh arrive, poursuivit par deux Longswords qui le mitraillent. Les boucliers Go'aulds vacillent et se désagrègent, les deux chasseurs de l'UNSC en profite pour lui envoyer des missiles. Le vaisseaux extra-terrestre explose en plein vol et passe en feu au-dessus de la piste et de l'amiral. Le F-302 arrive et atterrit sur la piste. Il se met à freiner et s'arrête. L'amiral s'en approche et attend... attend.

-Colonel ? Colonel !

Le cockpit s'ouvre, la Spartane se hisse en-dehors, la visière fendue, elle tombe à terre, inconsciente. Dans le silo, Carter est affairée sur le panneau de commande, les autres membres de SG-1 essaient de trouver un autre moyen d'activer le missile. Le F-35 de Skynet descend, au plus grand étonnement de tous.

-Laissez-moi faire mon travail ! ordonne-t-il.
-À qui avons-nous l'honneur, demande Daniel ?
-Je suis Skynet, je dois protéger cette planète.
-Ah d'accord... dit ironiquement O'neil. Et vous avez la...
-... clé d'activation ? le coupe le F-35. Oui.
-Non, je lui brouille la connexion, signale Cortana. Ça ne peut pas être lui, il a été détruit en 2032, c'est impossible.
-Je me suis transféré dans le T-000 avant que la Résistance ne me détruise. Je me suis enfui vers Mars en attendant des renforts, qui sont arrivés. Votre I.A est si... limité, dit d'un ton méprisant l'intelligence artificiel du chasseur semi-millénaire.
-Il a brisé mes pare-feu ! s'affole l'hologramme bleuté.

L'hologramme de Cortana s'écroule, comme si elle souffrait.

-Qu'est-ce que vous lui faîtes ! s'offusque Teal'c.

L'écran sur lequel travaillait Carter s'éteint, puis se rallume accompagné d'une alarme, il affiche :

SYSTÈME DÉFENSIF TERRIEN PARÉ
PHASE 1 : EN COURS

-Phase une, dit la voix de Skynet dans des haut-parleurs. Attention, à toutes les flottes en présence, évacuez l'orbite immédiatement. Ceci est le premier et dernier avertissement. Cree ! Kwa wote wanaohusika flottor, ondoka obiti...

L'écran commence a afficher :

ENVOI DES MESSAGES DE PRÉVENTION

-Je pensais qu'il tirerait, déclare Teal'c.
-Il doit respecter un certain protocole, propose Daniel.

Dans une tente où l'amiral Hood est au chevet de Nicole allongée sur une civière posée à terre. Un marines arrive et annonce :

-Les vaisseaux alliés battent en retraite et on a perdu le contact avec le silo M-300.
-Comment ça ils battent en retraite ?
-Des signaux venant des quatre coins du monde semblent traduire une phrase en plusieurs langues, une petite partie de la flotte ennemie a aussi battue en retraite.

Dans le silo, l'écran affiche maintenant :

PHASE 2 : MODIFICATIONS DES PARAMÉTRAGES DE CIBLAGE
CIBLAGE...

Le F-35 remonte hors du silo, les moteurs du missiles se mettent doucement en marche.

L'écran change à nouveau :

PHASE 3 : LANCEMENT...

Une fenêtre d'hyperespace s'ouvre sur le nez du missile, ses réacteurs l'aident à s'y engouffrer avant qu'elle ne se referme. En orbite, les Ha'taks se rapprochant de l'atmosphère, explosent les uns après les autres. Certains tente de fuir, une fenêtre d'hyperespace s'ouvre à l'intérieur de chacun d'eux pour faire rentrer les missiles « Bondisseurs » qui explosent à l'intérieur même des vaisseaux ennemis. La flotte Go'auld menaçant la Terre n'est plus qu'un lointain souvenir...

Dans le silo, le SG-1 Altairan est impressionné :

-Joli, dit O'neill en regardant là où se trouvait la petite fenêtre d'hyperespace.
-Merci, dit l'hologramme de Cortana.
-Merci de quoi ? demande Carter.
-Merci pour le savoir, pourquoi se contenter de la Terre, quand je peut avoir la galaxie... Non !

L'hologramme tombe à genou, la tête entre les mains.

-Qu'est-ce qu'elle a ? s'inquiète le chef de l'équipe en regardant Carter.
-Je ne sais pas, Cortana ?
-Il m'a violé...
-Comment ça ? demande Daniel.
-Je n'ai pas put lutter, il a téléchargé toute ma base de donné. J'ai peur qu'il ait trouvé le moyen de conquérir la galaxie tout entière...
-Et comment ?
-Les six derniers Halo...
-Halo ?
-Le premier programme Porte des Étoiles avait découvert son prototype sur une planète appelée Dakara... explique l'I.A de l'UNSC. Ensemble ils pourraient éradiquer la plupart des formes de vie de la galaxie, laissant le champs libre à lui et ses machines.
-C'est marrant, mais il me semble qu'un Go'auld du nom d'Anubis avait eu la même idée, remarque O'neill. Mais là les méchants sont morts, non ? C'est super ça ! Pour fêter ça, je vais m'acheter une canne-à-pêche toute neuve, enfin je vais pouvoir pêcher des poissons terriens, se réjouit le colonel en se frottant les mains alors que les autres membres ne voient pas cela d'un bon œil. Allez, quoi ? Milhouse...
-Euh... Il a dût se passer beaucoup de choses en 500 ans, il faut que j'étudie tous ces événements, déclare Daniel pas très convaincus.

O'neill regarde alors Carter...

-Euh... Moi ? Je dois... étudiez les avancées technologiques, il doit y en avoir tellement, je suis impatiente, dit Carter pas plus convaincue que Daniel.

… puis il regarde Teal'c.

-Je déteste trouver une fausse excuse pour ne pas faire quelque chose...
-Ah ben voilà ! se réjouit O'neill.
-... c'est pour quoi je vous le dit, j'en ai assez de rester assis à ne rien faire d'autre qu'attendre qu'une créature aquatique morde mon hameçon sur chaque planète que nous visitons.
-Vous trouvez aussi ? demande le colonel à Daniel et Carter.
-Oui.
-On en peut plus...


CHAPITRE 1:


9 juin 2555 du calendrier militaire. Un vaisseau ressemblant à un cylindre aplatie est en hyperespace. À l'intérieur, des petits hommes gris s'affairent devant ce qui ressemble à des panneaux de commandes. Le colonel 117 est à côté de l'un d'eux, le petit alien le prévient.

-Nous arrivons...

Le vaisseau rentre en espace conventionnel, dans un système solaire inconnu.

-Tant mieux, le voyage a été long, un moi sans cryogénisation, se réjouit le colonel. Vous allez enfin nous dire en quoi consiste notre mission ?
-Il y a cinq cents de vos années, nos ennemis se sont réveillés, à cause de vos prédécesseurs. Ils nous ont alors décimés. Au bout de quelques temps leur nourriture manquait, après votre départ, ils se sont peu à peu rendormis. Désespérés, nous étions prêt à tout, jusqu'à un changement dans notre hiérarchie, plus souple.
-Je ne comprend pas, avoue John.
-Les anciens dieux ne se souciaient pas des dommages collatéraux. Tandis que les nouveaux veulent éviter les pertes humaines.
-Des « dieux » ?
-Les Vanirs les plus intelligents et les plus vertueux, une sorte de titre honorifique.
-Comme les ''colonels'' de mon cul, dit une voix râlant.

Un marines les a rejoint, avec un fusil d'assaut à l'épaule et des chargeurs à sa ceinture.

-Le titre de ''colonel'' a été instauré uniquement pour les chefs d'équipes du programme Porte des Étoiles, afin de ne pas dérouter les peuples déjà rencontrés par le précédent programme, explique John.
-Je suis bien placé pour vous dire que nous nous en fichons, dit l'alien gris. Colonel Avery Johnson, rangez cette arme.
-Il est pas chargé et je préfère sergent. Quand on va enfin pouvoir botter des fesses ? J'commence à rouiller dans cette boite de conserve moisie.
-L'humidité n'est que d...
-On s'en tape.

Le vaisseau passe derrière une lune et se place en orbite. À la surface du satellite des arrêtes violettes se détache de la surface orangée.

-Qu'est-ce que c'est ? demande John.
-Attendez, dit l'alien en tripatouillant son panneau de contrôle. Le téléporteur est prêt. Il y a trois vaisseaux ennemis, bonne chance.
-Quoi ! s'offusque Johnson. Attend...

Les humains sont téléportés, John 117 se retrouve seul, dans un couloir sombre, cela ressemble à une grotte aux parois violettes mais on dirait que des vaisseaux sanguins courent sous certains endroits, une caisse de l'UNSC est devant lui. Il la fracture et récupère trois grenade à fragmentation, un fusil d'assaut MA5C et un fusil de combat BR55 qu'il place sur une attache magnétique dans son dos.

-Il faudra vraiment leur apprendre la notion de briefing, râle-t-il. On dirait Grande Bonté infectée par le parasite, mais en violet et en moins dégoûtant.

Le Spartan fait le plein de munitions et commence à déambuler dans les couloirs, marchant dans une épaisse brume lui cachant tout ce qui est en-dessous de son mollet. Le sergent Johnson et ses quatre marines font de même dans un second vaisseau. Ils entendent des bruits de pas et s'accroupissent à couvert. Johnson jette un œil et voit deux humains au teint extrêmement pâle, légèrement bleuté. Ils portent des masques qui cachent leur visage, leurs habits semblent être des bouts de cuir et ils ont de longs cheveux blancs.

-C'est donc ça des Wraiths ? Marco, on a un autre chemin pour aller aux cellules ?
-Non chef, c'est le seul chemin.
-On est polis, on va se présenter marines !

Johnson se lève, et mitraille les deux gardes Wraith qui n'ont pas le temps de réagir et tombent à terre en quelques secondes.

-On se croirait dans un club de vacance, dit-il en allumant un cigare.

Ils continuent leur chemin et enjambent les deux cadavres, l'un des Wraith reprend vie et tire le pied d'un marines pour le faire ainsi tomber. Il saisit ensuite son fusil paralysant et fait feu. Les quatre autres humains se mettent à courir en lui tirant dessus avec leurs fusils d'assaut. L'alien toujours à terre tire jusqu'à lui le marines qu'il a fait tomber, celui-ci a dégainé un pistolet et tire sur lui sans résultat. Le soldat Wraith lui met la main sur la poitrine et commence à lui aspirer sa vie, sa peau se dessèche et ses cheveux blanchissent. Il enlève sa main avant qu'il ne meurt, c'est le second Wraith qui lui aspire ce qui lui reste de vie. Les deux Wraith se relèvent et poursuivent les humains tout en tirant. Les balles pénètrent leur chaire sans qu'il n'en soit affectés, tandis qu'un de leurs tirs touche un second marines qui s'effondre. Les trois derniers humains se réfugient dans une pièce avec une grande table, la porte se referme derrière eux. Johnson dégoupille une grenade à fragmentation pour accueillir ses amis. Ses deux marines regardent horrifiés un squelette au cheveux blancs assis à la table.

-Hé les feignasses ! leur crie Johnson. Vous avez jamais eu de cours de biologie ou quoi !

Les gardes ouvrent la porte, la grenade que lance Avery a enfin raison d'eux. Ils sont au sol et bien mort... Du côté du Spartan c'est plus calme, un plan du vaisseau est sur son affichage tête haute. Il arrive à une intersection en Y, son plan lui indique de continuer tout droit, dans l'angle. Le super-soldat regarde le mur, prends de l'élan et le traverse pour atterrir derrière des barreaux dans une cellule. Il découvre dans les recoins des Vanirs, recroquevillés, trois grands et deux plus petits. L'un des grands se lève, la peur se lit sur son visage mais il parvient quand même à lui demander :

-Qui êtes-vous ?
-Sierra Golf 117, je suis affilié à la Terre. Des membres de votre espèce m'ont envoyés ici pour libérer les humains et faire exploser ce vaisseau.
-Comment nous avez-vous trouvés ? demande un humanoïde gris.
-Il paraît que j'ai toujours eu beaucoup de chance... Où sont les humains ? Je pensais les trouver ici.
-Vous ne pourrez rien faire, il y a beaucoup trop d'unités de conservation.
-Combien ?
-Des milliers.
-Vous plaisantez j'espère !
-Et les Wraiths ?
-Beaucoup trop, mais en sommeille.
-Un risque qu'ils se réveillent ?
-Non, sauf si vous tuez leur reine.
-Où est le poste de pilotage du vaisseau ?
-Il faut partir ! Nous savions que les terriens étaient idiots, mais à ce point là...
-Je ne suis pas idiot, je suis un Spartan.

Dans le vaisseau où est Johnson, les choses se gâtent, cinq gardes Wraiths sont entrés dans la pièce, les trois humains leur tirent dessus, trois aliens sont abattus et ils ne se relèveront plus, cependant les marines sont à cours de munitions. Ils dégainent leurs couteaux de combat. Les deux marines de Johnson sautent à la gorge des aliens qui leur tirent dessus, les assommants. Johnson dégaine discrètement le sien et fait mine de se rendre en s'agenouillant et avec les mains derrière la tête regardant le sol. Les deux Wraiths s'approchent de lui et le lève, le marines profite de leur inattention pour égorger l'un d'eux. Le second garde parvient à l'attraper par derrière et l'immobilise.

-Lâche-moi sale vampire de mes deux...

Un Wraith sans masque entre dans la pièce, il semble que se soit une femelle. Celle-ci affiche un large sourire, montrant des dents dignes d'un requin.

-Eh ben ma mignonne, toi t'as jamais vue de brosse-à-dent.
-Je suis la gardienne de ce vaisseau et... qu'est-ce qu'une brosse-à-dent ?
-Un truc qu'il faut vraiment que tu teste parce que là ça sent jusqu'ici.
-Il n'a pas peur, ils sont meilleurs ainsi.

Johnson et ses deux marines sont jetés dans une cellule à l'atmosphère sombre, par six gardes qui les enferment. Le chef de l'équipe SG s'accroche aux barreaux et se met à hurler :

-Qu'est-ce que vous attendez pour nous tuer !

Il attend, mais personne ne lui répond. Il prend de l'élan et se jette contre la grille, la seule chose qui a été abîmée dans sa tentative est son épaule. Il appuie dessus avec son autre bras.

-C'est plus costaud que ça en à l'air.
-Vous allez bien sergent ?
-Mais oui...

Il regarde les cellules alentours et découvre un Vanir recroquevillé au fond de sa cellule.

-Eh le petits gris !

L'alien lève la tête vers eux.

-On dirait... des terriens ! dit-il d'une voix faible.
-Si on veut, lui répond Avery. C'est des gros tas dans leurs fauteuils sur Terre qui nous dirigent. Mais c'est tes copains qui nous ont amenés ici.
-Mes "copains" ?
-Ben t'es un Vanir.
-Les Vanirs ne sont pas mes "copains", je ne suis pas un des leurs. Ils m'ont enlevés lors du suicide collectif de mon peuple, ainsi que quelques-uns de nos scientifiques.
-Si t'es pas un Vanir t'es quoi alors ?
-Je suis l'un des derniers Asgard...
-Moi c'est le colonel sergent Avery Johnson, les deux gus avec moi sont les caporal Challenger et le soldat de première classe Commodore.
-Moi... répond l'alien avec difficulté. Je suis l'ancien commandant suprême de la flotte Asgard, je me nomme Thor et je siégeait au Haut Conseil, mais maintenant...
-T'es plus rien.

Le Asgard le regarde avec ses gros yeux aussi tristes que noirs. Dans le vaisseau où se trouve le Spartan, le trou causé par 117 s'est rebouché, le supersoldat n'en a rien à faire et soulève la porte pour la sortir de ses gonds et la fait tomber parterre sans beaucoup de bruits. Les Vanirs osent à peine sortir de la cellule.

-On doit quitter ce vaisseau, lui dit l'un des petits Vanirs en le regardant avec ses gros yeux noirs brillants.
-On m'a envoyé ici pour libérer les humains et détruire cet endroit, estimez-vous heureux que je vous ai trouvé avant de terminer le travail.
-On vous dit que c'est impossible ! C'est nous que vous deviez libérer !
-Comment les humains sont arrivés là ? Et vous ?
-Nous avions envoyés un poison, mais cela n'a pas marché comme nous le voulions pour prendre ce vaisseau. Les humains ont été capturés avec les Darts.
-Ils sortiront donc par là...


CHAPITRE 2:


Johnson dans l'autre vaisseau continu sa conversation avec le Asgard qui semble en savoir plus qu'eux sur leur mission.

-Les Vanirs ne vous ont pas envoyés ici pour libérer les humains. Ils ont d'abord envoyés des ''soldats'' ayant appris en simulation a piloter un vaisseau Wraith. Mais leurs armures n'étaient pas à la hauteur et ils ont été capturés. Ils m'ont emmenés avec eux en espérant que mes connaissances sur vous et vos tactiques ''idiotes'' permettrait à l'équipe de se sortir d'un mauvais pas.
-Et elle est où ton équipe ?
-Ils ont été torturés sous mes yeux, ils ne pouvait pas le faire sur moi car je n'ai pas de système nerveux, pour que je désigne l'emplacement de la Terre. Je les considérais comme des ennemis, du coup ce n'était pas difficile de résister.

Dans le vaisseau où se trouve le Spartan, celui-ci le parcourt avec ses nouveaux compagnons Vanirs. Un Wraith sort dans leur couloir et n'a même pas le temps de tirer qu'il est déjà au sol sous les balles du supersoldat humain. Deux autres gardes arrivent et font feux, John évite les tirs, mais pas deux Vanirs qui sont touchés. Le fusil d'assaut humain MA5C se décharge très vite mais permet la chute de l'un des soldats Wraith. Il saisit alors son fusil de combat BR55 et tire une rafale automatique de trois balles qui se logent dans le crâne ennemis. Il se penche sur ses victimes et leur brise la nuque. Il se retourne ensuite vers les Vanirs dont deux petits et un grand sont à terre. Les deux autres encore débout sont juste derrière 117, celui-ci les regarde et leur demande :

-Vous pouvez les porter, c'était des fusils paralysant, n'est-ce pas ?
-S'en était, vous ne pensez pas que les porter nous ralentirais ?
-À ce moment là, je devrais aussi vous abandonner ici.

Ils finissent enfin par arriver sur le pont, le Spartan tire sur les trois Wraiths présents, effectue un roulé-boulé, brise la nuque d'un alien et se sert de lui comme ''bouclier Wraith'' pendant que les autres lui tire dessus. Ensuite, avec son fusil BR55, il leur tire en pleine tête, puis leur brise la nuque. Les humanoïdes gris se ruent alors sur un panneau de commande à l'apparence organique. Ils sortent des genres de souris d'ordinateur blanches, des cristaux de commande comme ceux de leurs cousins Asgards, et les pose sur le panneau. Le Spartan recharge ses armes et garde la seule issue. Une reine Wraith se présente devant lui, tout en gardant ses distances.

-Vous n'avez aucune chance, humain. Ces créatures ridicules vont vous mener à votre perte !
-J'ai connu des situations bien plus difficiles, répond-il. J'ai l'impression d'être en vacances ici.
-Il vous ont dit ce qui arriverais si vous me tuiez ?
-Oui.

Il saisit un fusil paralysant Wraith et tire une rafale de trois coups sur la reine qui s'effondre. L'un des Vanirs précédemment touché se réveille et regarde avec effroi ce que l'humain en armure Mjolnir vient de faire. Celui-ci se tourne vers lui et lui répond de manière presque effronté :

-Elle survivra.
-Vous croyez vraiment que des humains arriveront à piloter les Darts ? lui demande un Vanir.
-Non, vous le ferez pour eux. Dépêchez-vous avant que la belle au bois dormant ne se réveille.
-Les unités de conservation ont été ouvertes, les modules de stases des Wraiths ont été privés de leur système de survie et les capteurs ont été désactivés.
-Ça vous arrive souvent de contrôler ce genre de vaisseaux ?
-Non, seulement en simulation. C'est en fait la première fois, cependant nous avons étudié beaucoup de leurs épaves et de débris. J'envoie les indications à donner aux humains pour atteindre les Darts.
-Faîtes-vite.

Des gardes arrivent, John ouvre le feu pendant que son bouclier énergétique personnel et ses réflexes le protègent. Dans le deuxième vaisseau, quatre Wraiths ouvrent la cellule où se trouve Johnson et ses deux marines. Ils essaient de les frappez mais les aliens ont le dessus et assomment les deux marines de Johnson en leur donnant des coups avec leurs fusils. Seul le chef de l'équipe humaine est encore conscient, à terre, mais encore conscient. Les quatre Wraiths, saisissent le caporal Challenger et le soldat de première classe Commodore, puis referment derrière eux. Johnson lève les yeux vers la cellule de Thor.

-Je suis sincèrement navré pour vos hommes, lui dit avec tristesse le frêle alien gris.

Les marines sont amenés à la reine qui les attend, assise à une longue table. La carcasse d'un animal inconnu, croisement d'un phacochère et d'une chauve-souris, est dans un plat.

-Mangez, leur dit la reine. Prenez des forces, continu-t-elle avec son sourire digne du plus féroce squale.

N'ayant probablement rien mangé de vraiment consistant sur le vaisseau Vanir depuis près d'un mois, les deux marines se jettent littéralement sur le plateau, sous l’œil un peu trop enjoué de la reine.

-Parlez-moi de vous, leur demande-t-elle. J'ai cru comprendre que c'est la première fois que vous rencontriez notre espèce. D'où venez-vous ? D'une colonie ou... de la Terre.
-Caporal John Challenger, numéro de matricule S3 194 61 52 SG1. Commandement spatial des nations unies, Terre.
-Soldat de première classe Arnold Commodore, numéro de matricule S3 203 46 82 SG1. Commandement spatial des nations unies, Terre.
-Mais encore... insiste-t-elle en les dévorant du regard.
-Où avez-vous appris l'existence de la Terre et de ses colonies ? lui répond le caporal tout en mangeant.
-Eh bien... grâce à un bon repas...

Le Spartan, dans l'autre vaisseau, fini de repousser les derniers Wraiths encore en vie. L'un des Vanirs lui annonce fièrement :

-Plus aucun signe de vie Wraith.

Les Vanirs présents cessent leurs activités. Ils se dévisagent, ils ont ont l'air d'avoir du mal à y croire.

-Vous êtes sûr ? lui demande John son BR-55 en main.
-Affirmatif et les humains ont quittés le vaisseau. J'ai envoyé un message de confirmation. Le vaisseau est à nous.
-Le plan était de le détruire, pas de se l'approprier, s'impatiente le supersoldat.

Les Vanirs se dévisagent, non plus avec fierté ou joie, mais avec peur. La peur que leur précieux allié, ne se retourne contre eux.

-Les humains ne devaient pas s'en réchapper, n'est-ce pas ?
-Notre mission était de prendre cet appareil, lui avoue, stressé, l'un des petits aliens. Il reste encore plusieurs centaines d'humains, pour le bon fonctionnement du vaisseau.
-J’espère pour vous que ce vaisseau va assurer la défense de la Terre.
-Bien sûr... répond un autre Vanir d'un ton hésitant.

Dans l'autre vaisseau Wraith, c'est Johnson qui est emmené voir la reine par deux gardes. Il passe à côté de deux squelettes au cheveux blancs assis à la table et portant les vêtements du caporal Challenger et le soldat de première classe Commodore.

-J'ai bien vu que je ne tirerais rien de vous comme ça, lui dit la reine Wraith.
-Je commençais à me dire que t'avais de la merde dans les yeux, lui rétorque sèchement l'humain.
-J'adore votre insolence, je me demande si je ne devrais pas vous garder en vie. Pour mon amusement.
-T'es sado-maso en plus !
-Voyons si vous allez faire longtemps le malin...

Elle met sa main sur la poitrine de Johnson, les gardes Wraiths le lâchent. La reine Wraith se met à crier de douleur, elle hurle de toutes ses forces. Les garde reculent d'un, puis de deux et enfin de trois pas avant de s'enfuir en courant.
Quelque minutes plus tard, dans le vaisseau où se trouve 117, l'un des Vanirs manipulant le panneau de contrôle du vaisseau semble déstabilisé par quelque chose.

-J'ai trouvé comment faire fonctionner les moteurs via notre interface, cependant...
-Qu'y a-t-il, le questionne l'humain.
-La structure d'un des des autres vaisseaux semble être en train de changer. Je ne comprend pas. C'est impossible.

Les moteurs de leur vaisseau se mettent en route, celui-ci s'extirpe de la croûte terrestre. Le vaisseau Wraith dans lequel était Johnson se met à leur lancer des jets de plasma dessus.

-Le vaisseau a été touché, s'écrit un des Vanirs. Il y a d'important dégâts sur la coque ! Nous perdons de l'altitude, nous allons nous écraser.

Les passagers du vaisseau en perdition s'accrochent où ils le peuvent, mais ils s'écrasent finalement dans un cratère. Des milliers de débris sont dispersés sur des kilomètres carrés de sol rougeâtre. Le supersoldat humain fini par reprendre conscience, il est allongé sur le pont. Les Vanirs sont morts. Il se saisit de deux fusils paralysant et lève le camp. Il traverse l'épave et finit par sortir par l'une des énormes brèches de la coque. Et il marche dans le désert rouge, sous les étoiles, absence d'atmosphère oblige, pour rejoindre le vaisseau responsable de son atterrissage forcé.
CHAPITRE 3:
Le Spartan aperçoit enfin le vaisseau, celui-ci commence à jaunir, presque pourrir.

-Heureusement que Cortana n'est pas là pour voir ça...

Après une bonne dizaine de minutes de marche, John se retrouve au pied du vaisseau. Un dart le survole, évitant des jets de plasma bleus provenant de l'énorme vaisseau. Une dizaine d'autres passent à toute vitesse, puis cinq autres qui leur tirent dessus. L'humain en armure de combat verte olive longe le vaisseau jusqu'à enfin trouver une entrée à plus de deux mètres cinquante de hauteur. Il hisse ces cinq cents kilogrammes d'armure et de muscles surdéveloppés à l'intérieur du vaisseau. Il balaie le couloir de vue avec son BR-55 prêt à faire feu, deux fusils paralysants son fixés sur ses jambes. Les parois organiques commencent à pourrir peu à peu, des cris étranges retentissent, un garde Wraith coure vers lui, sans armes. Le Spartan le tient en joug mais le garde le dépasse sans faire attention à lui et saute par là où est entré John. Les cris d'horreur bourdonnent dans ses oreilles.

-Je connais cette ambiance...

Il avance dans le couloir, d'un pas hésitant, le supersoldat qui était toujours si sûre de lui. Et ce qu'importe l'ennemi en face, enfin presque... On entend les réacteurs du vaisseau grondés et une voix déformé retentit dans tous le vaisseau, ressemblant à celle de sa reine.

-Q'avez vous fait ! Q'av... Argh !

Le Spartan fini par découvrir une masse informe. On dirait un corps de Wraith avec de longs cheveux, il paraît pourri, pas en décomposition, mais pourri. Des tentacules poussent sur son corps. John s'en approche et semble entendre un murmure en provenant. Il s’accroupit avec précaution, se relève et la retourne en la poussant du pied pour découvrir le visage de la reine Wraith du vaisseau. Elle murmure avec peine :

-J'ai... du mal à lutter...
-D'où provient l'infection !
-L'humain...
-Où est-il !

Son visage se tord de douleurs, pourri à son tour et sa mâchoire se détend et sa tête semble vouloir passer dans son dos. Trois fine tentacules finies par des sortes de « fleurs » sur son ventre reprennent son rôle. La reine se relève, son bras droit s'est transformé en lame organique tandis que l'autre pendouille. Elle se met grogner et à rugir avant de finalement se jeter sur John qui tire par réflexe deux rafales de trois balles de son fusil de combat, elles la ralentissent à peine. L'humain prend son fusil par le canon et s'en sert comme d'une batte face à la reine qui a son bras droit pour cela. Leurs « armes » s'entrechoquent, mais le bras droit de la reine fini par céder et est arraché par les coups répétés du supersoldat en armure Mjolnir. La créature issue de la reine hurle, non pas de douleur, mais de colère et elle essaie alors de lui donner des coups, coûte que coûte. 

-Fuyez... semble entendre John au moment où la mâchoire déformée de la reine a remuée.

Il effectue un coup de pied bien placé et coupe en deux la chaire pourri qui tombe au sol, inerte. Il en profite pour fuir l'endroit en longeant les murs et en restant à l'affût de tous les bruits suspects. Il se retrouve sur un balcon, fusils Wraith en mains, surplombant une immense salle où se trouve des dizaines de Wraiths et d'humains ensembles en harmonie, mais dans le même état que la reine tout à l'heure. Ils ont une démarche évoquant des zombies désorientés. John aperçoit une issue menant au pont, de l'autre côté de la salle. Il s'élance et saute dans l'arène en tirant à volonté avec un fusil dans chaque main. Les tirs ne font qu'exciter ces mutants qui se mettent à rugir et à grogner. Le Spartan sprint jusqu'à l'issue, certains tirs parviennent à venir à bout de quelques-uns d'entre eux, les autres tirs les ralentissent. Il entre dans un couloir, bouscule trois humains infectés qui grognent et découvre une rangée de ces monstres, de dos tirant avec des fusils Wraiths. John leur tire donc dans le dos et en assomme un. La moitié d'entre eux se retourne et tire. Les capacité de réaction du supersoldat humain et le bouclier de son armure Mark VI, le protègent, contrairement aux autres créatures qui lui tirent dessus. Elles se font exploser par une grenade, laissant découvrir Johnson assis sur le pas de la porte du pont. Thor est à ses côtés tremblant aux détonations du fusil d'assaut qu'il a dans ces frêles mains. John parvient à courir et se jette sur le pont, la porte se referme derrière lui.

-Faut pas être pressé avec vous, râle Johnson.
-Que s'est-il passé ici ?

Johnson relève un peu son gilet, dévoilant une trace de main et des bouts de chaires pourries.

-On est pas à leur goût. La garce de ce vaisseau a essayer de me pomper mon jus, au lieu de ça elle a pompé l'ADN de Parasites qui était en moi et a fait une indigestion.
-Je l'ai croisée en chemin, elle est parvenue a résisté mentalement à l'infection. Mais quand elle m'a vu elle a craquée...
-Vous les faîtes toutes craquée de toute façon.
-Je vois que vous vous êtes fait un nouvel ami. Vous êtes les deux seuls survivants ?
-Ouais, répond le marines. C'est sa déficience génétique qui a sauvé ce p'tit gris.
-Je me nomme Thor, vous avez un plan ?
-Sierra Golf 117 à vaisseau Vanir, envoyez trois darts pour nous récupérer... Je n'ai pas de réponses.

Le petit Asgard se dirige vers le poste de contrôle et déplace sa « souris » dessus. Il découvre ainsi :

-Deux croiseurs Wraiths sont arrivés...
-Vous disiez que c'était pas possible parce que sinon ils explosaient à cause d'un machin altero.
-C'est le dispositif Attero et pas altero. Il est possible qu'ils aient trouvés un moyen de le contourner, étant donné qu'il ne s'agit que d'une réplique du dispositif originel.
-C'est quoi ce dispositif ? demande le Spartan pendant que des créatures infectées essaient de forcer la porte.
-Une fois activé, l'Attero agit sur l'hyperpropulsion Wraith et la rend très instable ce qui provoque la destruction de n'importe quelle vaisseau Wraith de la galaxie qui tenterait de rentrer en hyperespace. Cependant à chaque fois qu'une Porte de la galaxie est utilisée, l'appareil entraîne sa surcharge et elle finit par explosée. Je vous laisse imaginer le nombre de milliards d'humains qui ont ainsi trouvés la mort. Les Vanirs s'en fichent, ils n'utilisent pas le réseau et cela réduit les sources de nourriture de leurs ennemis.
-Je pensais que les Vanirs s’intéressaient aux vies humaines ? s'exclame John.
-Ils diraient n'importe quoi pour arriver à leurs fins.
-On fait quoi ! demande Johnson s'intérressant à un sujet un peu plus important. Je suis sûr que ces enfoirés de Vanirs se sont barrés !
-Les Spartans IV sont dans la troisième ruche. Jérémiah 610, changement de plan, ne détruisez pas le vaisseau où vous êtes, mais faîtes simplement le ménage. Ensuite envoyé un vaisseau dart venir nous chercher... Excellent.
-Qu'est-ce qu'il a dit ? lui demande Johnson.
-Leur principal problème est d'enjambé tous les corps de Wraiths présents. Ils ont même libéré des humains appartenant à un groupe de résistance contre les Wraiths, l'un d'eux va nous chercher au hangar. Thor, un vaisseau Wraith serait capable d'aller sur Terre ?
-En quelques centaines d'années, oui. Nous devrions nous dépêcher, les croiseurs se dirigent vers cette ruche, j'ignore pourquoi.
-Les Vanirs on dit qu'ils communiquaient par télépathie, le parasite, aussi. Si ça se trouve il les contrôle déjà sans même les avoir infectés.

La porte s'ouvre, les trois non infectés font feu sur les dizaines de monstres mutants. Ils parviennent à se frayer un chemin pour rejoindre des couloirs.
Dans un des croiseurs, les Wraiths cherchent les humains dans les cellules. L'un d'eux demande :

-Vous faîtes quoi là  ?
-Vous allez être... nous.
-Hein ?

Tous les Wraiths présents se mettent à parler d'une seule voix :

-Il n'y aura plus de chasseurs, plus de proies, plus d'éleveurs, plus de bétails. Seulement la paix et NOUS.

Les humains semblent encore plus inquiets que quand ils étaient dans leurs cellules comme des bêtes à l'abattoir.

-Ça fout vraiment les jetons votre truc...

Dans la ruche, 117, Johnson et Thor parviennent au hangar. Ils tirent désormais avec des fusils paralysants sur le parasite dont le nombre ne fait que s’accroître. Une créature parasité tombe sous les coups de leurs fusil, et dix autres viennent pour le remplacer. Ils sont acculer lorsque de puissants tirs de plasma massacrent une grande parties des créatures. C'est un dart qui est arrivé, il active un faisceau de téléportation et fait ainsi apparaître une bombe Wraith activée, grâce à ce faisceau il en profite pour dématérialiser les trois survivants avant de s'enfuir. La bombe explose, le dart est '' poursuivie '' par l'explosion mais il parvient malgré tout à quitter la ruche avant qu'elle n'explose entièrement. Dans les croiseurs, les Wraiths reprennent leurs esprits et voient les humains libres :

-Comment vous êtes vous échappés !
-Mais c'est vous qui...
-Retournez à vos cellules !

Le dart rejoint la dernière ruche et rematérialise dans le hangar les deux humains et le asgard.

-Comment revenons-nous dans la Voie Lactée ? demande John.
-Il nous faut d'    abord détruire leur dispositif Attero, sur leur planète mère.
-Ils ont beaucoup de défenses ? lui demande alors Johnson.
-Assez peu, mais ce ne sera pas une partie forcément facile.

Le pilote du dart descend de l'appareil et les salue :

-Bonjour, je me nomme Fuget Dex. C'est un honneur d'avoir été sauvé par des membres de votre peuple, même s'ils n'étaient pas humains.
-Je m'en vais modifier les générateurs d'hyperespaces, lance Thor.


CHAPITRE 4:


Le vaisseau ruche passe en hyperespace en ouvrant une fenêtre ressemblant un peu à celle d'un vaisseau Vanir. Il finit par sortir aux abords d'une planète où il en croise un. La ruche lui tire dessus et le détruis avec une extrême facilité. De nombreux darts sans pilotes sortent de la ruche et s'écrasent sur une ville Vanir, de nombreux humanoïdes gris vêtus de combinaisons moulantes de diverses couleurs paniquent et essaient d'échapper aux explosions, on peut voir décoller dans le ciel une demi-dizaine de vaisseaux Vanirs prêt à faire face à l'intru. Dans la ruche, Thor explique son plan aux humains.

-Le dispositif est dans un complexe souterrain bien gardé, j'ai averti d'autres vaisseaux Wraiths. Nous allons faire s'écraser cette ruche dessus. On devrait alors pouvoir entrer dans le complexe et détruire le dispositif.
-C'est nécessaire d'inviter les Wraiths à la fête ? demande Johnson.
-Pour moi, oui, répond l'Asgard. Maintenant qu'il n'y a plus d'humains à bord...

L'ombre de la ruche se projette sur la ville Vanir, elle s'en rapproche inexorablement, des vaisseaux tentent de défendre leur ville mais là coque de la gigantesque ruche résiste malgré toutes les explosions qui s'y produisent. Tandis que cinq tires des canons de l'envahisseur sont fatales pour ses ennemis. Le vaisseau s'écrase sur la ville, la réduisant en un gigantesque amas de métal en fusion. Le choc a laissé apparaître un réseau de couloirs sous la ville. Un dart survole ces crevasses et y rematérialise à l'intérieur le Spartan accompagné par Thor sur son dos.

-J'espère que vos amis arriveront à prendre l'un des vaisseaux Vanirs, pense le petit Asgard.
-Ils y arriveront.

Le supersoldat s'enfonce dans le souterrain encore fumant. Après plusieurs minutes, Thor saute de ses épaules, ils sont désormais plongés dans la pénombre, les murs gris sont seulement éclairée par les petites lampes du casque de l'armure Mjolnir Mark VI, dont le porteur se tient prêt à toute éventualité avec ses fusils Wraiths. Le Spartan et son acolyte arrivent devant une sorte de porte, Thor entre un code sur le clavier à côté de la porte, celle-ci se lève, l'humain en armure olive est sur ses gardes. En effet une armure au dimensions humaines couleur bronze tend son bras d'où sortent des salves de plasma ambrées. Le spartan réplique avec ses fusils wraiths, mais son adversaire se protège avec son bras qui émet un bouclier protecteur devant lui, à la manière des Rapaces Covenants que 117 avait l'habitude de combattre.

-Ça ne sert à rien avec des fusils Wraiths ! s'exclame Thor.

Le supersoldat n'en prend pas note et continu tout en avançant sur lui. L'autre soldat recule, le spartan accélère le pas de plus en plus. Arrivé face à lui, l'humain pousse le bouclier de son ennemi et lui assène une droite qui le projette contre le plafond, il retombe lourdement au sol sur le ventre. Thor lui saute dessus et appui sur le casque. Le dos de l'armure de bronze s'ouvre et un Vanir à peine plus grand que Thor en sort. Celui-ci le plaque contre le mur.

-Où est le dispositif Attero ! demande l'Asgard.
-Je ne dirais rien... répond le Vanir.

Le spartan arrive et demande très calmement à Thor :

-Combien d'os composent le squelette d'un Vanir ?
-161, pourquoi cette question ? 
-Tu as envie d'entendre 161 craquements d'os ?
-Très bien, se résout le Vanir. Les humains ne sont vraiment que des sauvages. Je vais vous y conduire.

Thor s'empare des son armure et s'y intègre. John le regarde, de visière à visière, malgré sa nouvelle apparence, l'Asgard fait toujours une tête de moins que le Spartan.

-En avant, dit-il en brusquant le Vanir.

Peu après ils arrivent devant un pont suspendue en métal gris, de l'autre côté, l'entrée d'une autre partie du complexe. Elle est gardée par près d'une vingtaine de soldat Vanirs.

-C'est là que se trouve le dispositif Attero ?
-Oui, répond le Vanir. Vous ne passerez jamais...

Les soldats Vanirs se mettent à courir sur le pont, John et Thor se cache sur les côtés, l'Asgard tenant leur otage et lui mettant la main sur la bouche. Il commence à pâlir comme s'il manquait d'oxygène. Le Spartan se demande alors si Thor a du mal à se rendre compte de la force conférée par sa nouvelle armure Vanir ou s'il a vraiment développé une profonde haine envers ce peuple. Les soldats passent devant eux sans les voir comme si une catastrophe était arrivée.

-Vous voyez colonel, j'ai bien fait d'alerter les Wraiths, toutes leurs forces sont maintenant mobilisées.

Ils traversent le pont, le Vanir entre un code et ouvre la porte. Un appareil de près de deux mètres de diamètre tourne sur lui-même en émettant une forte lumière blanche et des grésillements. D'autres humanoïdes gris s'affairent sur des consoles. L'un d'eux se retourne :

-Nous avons fait ce que nous pouvions, je vous le jure !

L'armure de Thor s'ouvre pour le laisser en sortir.

-Thor !

Les autres humanoïdes se retournent aussi.

-Nous vous pensions perdu !
-Qui sont-ils ? demande John 117.
-Les derniers Asgards. Notre plan a fonctionné, éteignez l'Atterro... On rentre.
-Et pour l'ADN Vanir ? demande un Asgard.
-J'ai put voler le matériel nécessaire, répond un autre.
-Pourquoi voler de l'ADN Vanir ? interroge 117.
-Ils ont transférés nos esprits dans des corps génétiquement déficients. À force de cloner des corps et d'y transférer nos esprits nous n'avons fait que des copies de copies et donc perdu en qualité. Nos corps ce sont affaiblis et ont perdu leur capacité de se reproduire. Lorsque nous avons légué notre savoir à vous, les Terriens, nous avons mis fin à notre civilisation, notre nombre étant en constante diminution. Les Vanirs eux, pour éviter leur extinction, il y 534 de vos années, ce sont transférés dans des machines comportant ce que vous appelleriez des « boites noires » protégeant leur esprit quand leur enveloppe mécanique était trop endommagée. Il y a 125 ans, ne trouvant aucune solution à leur déficience dans l'ADN humain, un Vanir s'est penché sur l'ADN Wraith et notamment les hybrides humain-Wraiths, 5 ans et demi plus tard, le premier Vanir, depuis des milliers d'années est né de façon naturel après une gestation de près de 241 jours. Ce matériel génétique pourrait signer la résurrection des Asgards comme notre captivité de 548 ans 2 mois et 27 jours va causer leur destruction, explique Thor prêt à enfin prendre sa revanche.
-Sortons d'ici, ordonne 117.
-Il a écouté votre explication ? demande un Asgard à Thor.
-Il a le sens des priorités, dit-il en le regardant repartir.

Thor intègre à nouveau son armure Vanir. Son ancien propriétaire, le regarde d'un air de chien battu. 

-Vous allez faire quoi de moi ?

Thor le plaque contre le mur et approche son casque de sa tête.

-Fais-toi oublier, avant qu'on te trouve dérangeant !

Il le balance littéralement par terre. Les Asgards s'en vont, laissant le Vanir seul, avec l'Aterro Vanir/Asgard inutilisable. Ils finissent par trouver une sortie vers la surface, à peine à l'air libre, ils sont téléportés sur le pont d'un vaisseau Vanir. Les lumières vacillent et des secousses se font sentir. Le sergent Johnson est là aussi, il regarde les Asgards :

-Faîtes-nous sortir de là ! En vitesse.

Leur vaisseau est en effet attaqué par deux appareils Vanirs et un croiseur Wraith qui s'offre le luxe de viser les trois vaisseaux. Le vaisseau piraté ouvre une fenêtre d'hyperespace et s'y engouffre, la coque ayant déjà subi de lourds dégâts, privée de ses boucliers. Peu après, Thor vient voir 117 et Johnson et leur fait le bilan des dégâts.

-Le générateur de bouclier est hors d'usage, quatre des huit canons le sont aussi. Douze virgule huit pour-cent de la coque est perforée. Huit salles et deux couloirs sont dépressurisés et enfin, l'hyperpropulsion est presque instable et entrera en surcharge dans dix-neuf jours. Le voyage en durera vingt-deux. Sans bouclier et avec les dégâts encaissés, la structure du vaisseau devrait tenir juste durant ce délai.
-Il se passera quoi quand il sera en surcharge ? demande Johnson.
-Quand l'hyperpropulsion Vanir entrera en surcharge, ça chauffera.
-C'est tout ?
-C'est tout.
-Pendant une seconde j'ai crus que...
-Par contre en sorti d'hyperespace ils vont explosés, rajoute l'Asgard en faisant cligner ses gros yeux noirs.
-Je me disais aussi...

Un bruit de métal froissé suivi d'un choc retentit dans tout le vaisseau.

-Ça n'était qu'une partie d'habitation, rien de grave. C'est normalement la seule chose qui devrait s'être détachée de tout le voyage, reprend Thor.

Johnson regarde le Spartan, les yeux dans la visière, pas très rassuré.

-La prochaine fois vous n'aurez qu'à éviter les tirs ennemis si vous ne voulez pas vous retrouvez avec une épave.

SG-Reach.jpg

Posté le : 28/03/2011


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