Veuillez patientez...


DIVERS - Fan fiction

Nom de code : 22


Chapitre 1: Sujet 12


Un regard bleuté. Un baiser... une larme. Voilà ce qu'elle m'a donnée, ce qu'elle m'a léguée. Et dans cette sinistres pièce, j'attends. J'attends la caresse de la mort ou la douleur de la vie.
-Procédure engagée. 
Mes yeux sont bandées, mais je les sens, ces aiguilles qui me transpercent. Ces aiguilles qui me font souffrir, qui me crachent leurs venins.
Si je survis, je ne serai plus le même,...je le sais. Mais pourquoi, pour qui.
Cela fait quelques instants qu'elle m'a abandonnée. Que sa chaleur m'a quittée. Et je n'ai rien pour elle qu'un simple regret. Pas de larmes, pas de peine. Un simple regret. Elle a été mon soleil quand la lune voilait mon âme, ma famille dans ce désert qu'a été notre vie.
Peut être est ce notre vie ici qui m'a fait ainsi, ou peut être pas.
-Lira,...: j'ai l'impression d'appelée une inconnue. Pourquoi l'appelée de toute façon. Je le sais, je l'ai sentit. J'ai beau cherché sa main, il est trop tard. J'ai beau essayer de sentir son souffle sur ma nuque, elle n'est plus là. Tout ce qu'il me reste c'est cette attente. Vais je la rejoindre ou redevenir un pion.
-Sequence à 30%
Un pion... un soldat, d'après ceux qui m'ont enlevés enfant. Un être unique,exeptionnel d'après le docteur. Et pourtant voué à la mort.
Lira...toi aussi tu étais unique. Et cela ne t'as pas empêché de m'abandonné.
Je sens encore ce venin brûler mes veines, s'emparer de mon corps. Je ne puis pleurer. Ni pour moi, ni même pour toi.
Dans le néant qui se profile devant moi, je ne cherche pas la lumière, je ne cherche pas un avenir. Non, je cherche tes yeux. Tes yeux bleus. Peut être est ce donc celz que la peur. Pas de la mort, mais du vide.
-Sequence à 65%
Ta main. Je me souviens à présent. J'étais jeune. J'étais terrifié. Et tu m'as pris la main. Tu étais ma famille. Je la sens à présent. Cette peine. Je n'ai pas su. Pas su le comprendre. Ton baiser.
Je ...je t'ai ignoré.
-Lira... Li..ra...! Des sanglots, des plaintes d'enfants. C'est tout ce que je puis t'offrir.
-Lira...! Une caresse, un souffle, c'est tout ce je désire maintenant. Ma Lira. Qu'ai je fais?
-Sequence à 90%
Des sangles. C'est tout ce qui me retient. Ce qui me retient d'arracher mes bandages, de te regarder une dernières fois, de te rendre ton baiser. Mais je le sais. Je sais que tu n'es plus. Et qu'à jamais, je t'ai perdu.
-Lira...Li...rraa...
Ma conscience vacille à présent. Peut être est-ce mon dû, ou mon salut.
-Sequence terminée. Mise en stase.
Je...sombre.
-Li...ra...

-Sujet 22? Réveillez vous.
Un homme ce tient face à moi et m'observe. Tout de blanc vêtu je crois qu'il tente de m'analyser.
-Doc...teur. Qu'est...deve...nu...le su...jet...12...?
Malgré ma douleur, j'éspère...que ce n'était qu'un rêve. Qu'elle subsiste... qu'elle...
-Le sujet 12, prénommée Lira a succombé au procédé. Je suis navré.

Un regard bleuté. Un baiser...une larme. Voilà ce que tu m'as donnée, ce que tu m'as léguée. Lira. Ma soeur...mon âme soeur.

Chapitre 2: A la gloire de nos pêchés

Rouge, tout est rouge, tout est taché de rouge. Mes mains,... elles ont donné la mort. Un innocent est mort par mes mains. Je l'ai abbatu, je l'ai éxécuté. Comment ai-je peut en aller jusque là? Comment suis je devenu ce monstre?
Là ou se tient un corps méconnaissable, était un enfant, un enfant blond aux yeux bleus. Il avait huit ans, il était désarmé.
Dégout, effroi, honte, remords, tout se mèle dans ma tête. J'aimerai tant que ce soit un rêve, mais non. Face à moi git son corps inanimé, défiguré. Ces yeux, je coirs qu'ils me fixent. Je ne puis voir l'atrocité que j'ai commise plus longtemps. Je sais que je me suis levé, que j'ai fuit cette pièce, mais je ne ressens rien. Je me vois chuter à genou et m'enfoncer dans la paume maints morceaux de verres, mais je ne ressens rien, je ne ressens plus rien. Mon corps m'ignore, il m'a rejeter, m'a renier.
Je vois toujours ce que j'ai fais défiler sans fin dans mon crane, mais je ne le supporte pas. Sa me rend fou. Je vomis, je crie, je martèle des poings au sol, mais ça ne change rien, je suis un monstre, une abomination.

J'étais stressé, j'étais pressé. Autour de moi, ce n'était que mort et désolation, je marchais au centre d'une ville ravagée, vitrifiée.
Mes ordres, tuer toute présence suspecte. J'ai suivi les ordres, j'ai jouer le toutou de l'armée sans réfléchir.
Il se tenait derrière une fenêtre. Dissimulé, il était terrifié. Il a levé la tête pour chercher sa mère. Je l'ai vu, j'ai tiré...deux fois. Là, j'ai compris, ce que j'avais fait, ce que j'avais commis. J'ai courut vers lui, je voulais apaiser mes doutes, ma peur. Quand j'ai ouvert, j'ai laché mon arme, et me suis effondré. Mes cirs résonnait dans mon casque, je l'ai ôté, mais cela n'a fait que les accentués. J'avais beau vouloir les étouffer, il ne voulait cesser. Je lui avait arracher le coeur, arraché la machoire,...de deux tirs.
Ce soir, j'irai l'enterré,je lui rendrai hommage, car j'ai pêché. J'ai commis l'impardonnable pour un spartan. Je le sais, bientôt mes frères et soeurs le connaitrons, ce sentiment, cette vision, celle d'un cauchemar bien réelle.
Un jour nous panserons nos blessés, honorerons les soldats morts au combat par des stèles. Mais que ferons nous pour nos victimes, aurons nous le courage de nous excuser,de leur rendre un dernier honneur, d'ériger pour eux une mémoire, car pour notre victoire nous aurons fait l'impensable, pour notre gloire, nous aurons pêché, nous les aurons sacrifiés.

Chapitre 3: Pas qu'un chiffre, mais quelqu'un


Une explosion, des coups de feu, des cris,...Je suis trop faible pour bouger, mon bras droit c'est coincer sous la charpente du warthog. Je crois que...que du sang coule de ma tête. Je n'arrive pas à voir ce qui m'entoure, ma visière est fendue.
-22! 148! 
Une voix de femme ? Je ne suis pas seul, Adisha. Vite mon casque, je dois le retirer. 
-Mais enlève toi ! Putain !
Ca y est, saloperie de casque EVA. J'aurai du prendre un autre avant de partir de Reach.
-Adisha ! Je suis là ! Ou est elle bon sang !
-22 !
Enfin, elle était derrière les débris d'un batiment, un ancien hôpital. Elle n'est pas en meilleur état que mi, son armure est enfoncé de toute part, elle a du l'être quand le véhicule a été touché par l'explosion.
-Adisha mon bras.
Je crois deviner ce qu'elle voit.
-Tiens prends ça.
Elle me tend un magnum qui trônait jusque là sur sa jambe. 
-Je reviens m'occuper de toi après.
Il en est hors de question. je me vois attraper son bras alors qu'elle se tournait pour partir.
-Non. Mon bras...quel état ?
-Il est...Elle a baissé la tête, je crois que j'ai compris.
-Il est écrasé entre les essieux.
-5% de chance que tu puisse un jour t'en resservir.
-TA GUEULE, NACO ! Connerie d'I.A. Adsiha, tu sais quoi faire.
-Tu es sur ? 
-Vas-y, le kit de soin est là bas.
Je vais en bouffer, il vaut mieux qu'elle me donne des médocs.
Un bruit de pas? Trop lourd pour un Spartan.
-Elite ! 
J'entends dans mon dos l'activation d'un sabre à énèrgie. Adisha a déja fait un écart et sortit ces deux couteaux crantées de combat. Un râle, un corps qui chute, Adisha ? Non, elle réapparait. Elle lui a volé son sabre, pourquoi fai...
MON BRAS DROIT ! ELLE ME L'A TRANCHER ! J'ai mal, sa brûle.
-Plaie cautérisée, debout.
Je me lève avec peine, mon casque, je devrais le remettre.

J'entends un grésillement dans la carcasse du véhicule, la radio.
-Adisha... Elle l'a aussi entendu. Elle se dirige vers le bruit et s'arrete net.
-Non... Je me suis relevé, et l'ai rejoint. Arriver à sa hauteur, une larme s'écoule de mes yeux. En face de moi git Johnatan. Allonger face au ciel, il ne porte plus son casque, il semble avoir sourit avant sa mort, malgré avoir été complètement broyé au niveau inférieur de son corps et perdu son avant bras gauche .
-Aide moi, on l'emmène avec nous. Je me penche vers mon défunt ami et lui referme les yeux. Je suis accablé, effondré, c'était mon frère, tout comme Adisha et Lira qui m'a aussi quitté.
Ton casque, je le vois john, il a roulé sur le coté. Je crois voir une inscription à l'intérieur. A présent dans mes mains, je l'observe, je ne peux te dire que merci.
-Adisha, la radio...
Elle ne parle plus, pour elle comme pour moi je pense, notre coeur c'est brisé, notre âme c'est éteinte.
Quelle tristesse, nous sommes considéré comme la plus grande force de frappe de l'UNSC, avons subit maintes expériences génétiques, tortures , et j'en passe... Mais sommes aussi faible face à la mort que n'importe quel autre homme .
-Je t'emprunte ton casque John. Va en paix à présent mon frère, je veille sur toi.
Je crois que je pleure, devant mes yeux défile les derniers souvenirs que tu as revécu. Une pièce sombre, des enfants qui dorment, notre première rencontre. Un Homme puis d'autres derrière lui entrent, armé de matraques élèctriques, il tabassent tout le monde. Je suis tes yeux, je te vois te faire tabasser, un puis deux, puis trois... les coups ne s'arrètent pas. Soudain tout redevient visible, un autre enfant est là. Un enfant brun attaque l'adulte, je le vois perdre, se faire à son tour taser puis tabasse, mais il résiste et continu de frapper malgré le sang qui obscurcit sa vue, malgré le visage enfler. Dans son visage se lit la haine, la volonté de se battre pour lui, pour les autres. Malgré sa chemise taché de sang, le matricule qui lui a été assigné reste lisible, 22; son matricule était 22. 
La scène disparait lentement de l'intérieur de la visière, cette fois c'est sur, les larmes me sont venu.
-Adieu... mon frère.

Adisha est de retour, elle s'agenouille devant moi, près de johnatan. Je le sais, je le sens cette que nous partageons. Mais tu refuseras de le montrer, de l'avouer. Toi comme moi sommes trop fier, tout ce que nous pouvons faire, c'est veiller sur le corps de notre compagnon, lui dire adieu.
Un message apparaît sur mon interface, les secours approchent. D'ici quelques secondes, nous serons rapatriés, nous serons soigner, nous pourrons t'enterrer. Cela m'importe peu, des souvenirs, c'est tout ce que je peux à présent partager avec toi, mon frère, c'est tout ce que tu m'as laissé. Je les garderai, me les remémorerai, à chaque instant, le message que tu as inscrit m'accompagnera toujours.

"Nous ne sommes pas des frères d'armes, nous sommes une famille.
Malgré l'absence de mots, nous le savons, que nous nous aimons.
Nous ne sommes pas qu'un chiffre, nous quelqu'un..."


Chapitre 4: Belle journée pour tuer


Une brise fraîche, un rayon de soleil, une belle journée dété, une belle journée pour tuer. Depuis combien de temps suis je dans ces buissons ? 2 jours peut être, 2 jours à observer ma cible, ma proie.Un visage, pas de noms. Ma seule règle, ma seul façon de continuer, a seul façon de lutter. Quelles pensées l'occupe, quelles désirs nourrit-il, qui est-il. Des questions qui me détruirai à petit feu.Il ne le sait pas. Que sa vie touche à son terme. Que de l'horizon, la mort l'observe, qu'une balle n'attend que lui.Alors il marche, habillé de noir, il avance et continu son chemin. Mais je l'observe, j'attends.Un homme approche. Silencieux, il me cherche. Recouvert de sang, il a tranché la gorge d'un innocent. Il c'est emporté. Encore. Un enfant, elle a cette fois tué. A peine calmé, elle range son arme, et à mes cotés s'allonge. Elle le sait, elle me connait. Je ne dirais rien comme à mon habitude, je n'ai rien à dire. Comment changer des monstres. Pourquoi la juger après tout, je la comprends. Je suis sous son ami, je suis son frère, je suis elle, j'attendrais d'entendre sa voix, d'entendre ces ordres. Ennuyée, elle est déja repartit. Elle n'a pas eu besoin de le dire elle connait mes pensées, je connais les siennes. Nous nous ressemblons, mais sommes si différents. De nouveau elle va tuer, de nouveau elle va s'emporter. Vers lui, elle est partit, vers ma cible elle propage la mort.Je la vois, tel une drogué elle l'observe de haut. Penché sur son sort elle attend, elle rit, elle jubile. Impatiente elle regarde vers moi, donner encore la mort voilà ce qu'elle veut.Un doux sifflement dans l'air sec, une brise fraiche, un rayon de soleil. C'est une belle journée d'été, c'était une belle journée pour tuer.


Chapitre 5 March 3 2553, goodbye my friends...

Il fait clair ce matin. Ce matin il fait clair et beau pour un enterrement, le mien, le notre. Depuis combien de temps cela dure t-il ? Nous sommes si nombreux à avoir souffert, souffert de cette guerre, souffert de l'absence de nos proches.
Ma main est vide, si seulement elle avait peut tenir ta main, Lira. Si seulement tu étais là avec moi, John.
Aujourd'hui,... aujourd'hui, c'est fini, la guerre est fini. Combien de noms sont inscrit sur cette stèle, combien de photos n'y sont pas présentes.
Quelle date sommes nous, je ne sais plus vraiment. Tous les jours se ressemblent, tous sont sans intérêt je crois.
Je sens une main au creux de la mienne, Adisha, toi tu es là. Toi tu as survécu. Nous sommes aujourd'hui des personnes libres, libres... enfin, je crois.
Cette stèle que j'observe depuis des heures, qui attend là depuis des années, je n'ai jamais peut l'accepter.Une stèle pour nos morts, une stèle comme preuve de leur bravoure, pour leur sacrifice... le tien Lira, le tien Johnatan.
Je ne pense pas pleurer aujourd'hui, pourquoi donc. Je le fais à chaque fois que j'observe ce que j'ai gardé de vous, un casque, une peluche...
C'est futile, je sais, pardonnez moi tout les deux. Vous m'avez connu moins sentimentale que cela, mais je vieillit, je m'adoucit.
Je vous ai porté une rose, je suis venu en armure. Quand je regarde la visière du casque que je porte de mon bras mécanique, ton casque Johnatan, je nous revois plus jeune, quand nous étions tous ensemble.
Votre disparition est si loin, et pourtant... elle est toujours aussi douloureuse. Voyez vous, aujourd'hui je suis venu vous faire un dernier adieu. Car cette armure, demain je ne la porterai plus. J'ai un fils.
Oui Johnatan, j'ai un fils. Contrairement à ce que j'affirmai quand nous discutions, et parlions ensemble de notre avenir. Un fils,... demain il aura 3 ans, il ressembleplus à Adisha qu'à moi d'ailleurs.
Mes amis, ma famille, vous me manquez...Mais je dois y aller à présent, ils m'attendent.
-Papa, pourquoi on est là ?
-Pour dire au revoir à ton oncle et ta tante. Mais on peut y aller.
Dans le crépuscule qui descend une famille s'éloigne, un casque se reflète, la visière bleu cendré d'un casque usée par le temps et les combats se reflète, en son sein dort une peluche, à ces cotés, git une rose. Autpur d'eux, s'ammoncèlent fleurs, photos, et noms. Demain, trois ans auront passé depuis la fin de guerre, depuis l'apparition de cette stèle, depuis la fin des décès des hommes et femmes qui luttèrent pour la liberté, la renaissance d'une civilisation. A coté du matricule 117, deux identités ont vu le jour, Lira-012, Johnatan-148.


Chapitre 6: Le sang des Spartan


Il pleut. Sous cette triste après-midi de mai, il pleut. Beaucoup de monde est présent aujourd'hui. Un aigle nous observe, que doit il penser?
Devant moi un trou, un cerceuil. Je suis agé, j'ai vécu. J'ai vu la fin de la guerre, la mort de mes hommes, mes amis, ma famille. 22, voilà mon matricule, mon nom, mon identité. Je ne regrette pas ma vie, seulement ces conséquences aujourd'hui.

Aujourd'hui, j'enterre mon fils. Un fils qui n'est pas vraiment le mien. Il avait les yeux bleus de sa mère, il s'appelait Thomas. Il avait 6 ans.
Je l'ai su il y a des mois, ou plutôt je l'ai compris. Mais je n'ai rien fait, je ne pouvais rien faire, juste attendre.
C'était un enfant très intelligent pour son âge, bien plus intelligent qu'un enfant normal. C'était ma fierté, ma chair, mon sang. Comment ignorer que c'était forcément ma faute, celle de mon sang. Je ne pouvais pas l'ignorer pas après cet évènement. Le jour de ces 5 ans, il a brisé le poignet d'un camarade par mégarde, il désirait seulement lui dire bonjour. Une erreur de la nature ? Surement pas, juste un enfant, dont le seul tort a été d'être mon fils.
Depuis combien de temps n'étais ce plus lui ? Une semaine, un mois, dix mois ? Je le sais, cela fait longtemps qu'il m'a été enlevé. Mais je comprends, j'ai été à sa place, j'ai été un des sujets du programme. Du programme SPARTAN-II.
Aujourd'hui j'enterre un fils qui n'est pas le mien. J'écoute les condoléances de mes frères spartan, les survivants. Ils le savent, ils l'ont eux aussi deviner. Nos enfants ne dépasserons jamais l'âge de 6 ans , pas sous notre toit, pas sur notre monde. J'enterre un qui n'est pas le mien, mais je le sens, ce vide, ce vide qu'il laisse.
Notre devise ne ment pas, elle a été et restera notre seul et unique règle dans cette vie; "Un Spartan ne meurt pas, il disparait au combat" Demain,...demain je la remettrai, cette armure, cette seconde peau. Demain, j'aurai de nouveau mon âme.

Posté le : 24/05/2012


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