Introduction

Bonjour à tous pour commencer et je vous remercie de prêter attention à ma modeste contribution à cet excellent univers qu'est HALO.

Je veux avant tout dire que c'est ma toute première fic sur l'univers Halo mais j'ai souvent écrit sur d'autres univers important:Saint Seiya, Star Wars, Resident Evil,...

Je tiens aussi à préciser que j'ai voulu créer un scénario à l'ambiance oppressante, j'espère y avoir réussi.

Bonne lecture.

Prologue: Un Nom Portant Malheur

0632 heures, 29 mars 2533(Calendrier Militaire)/ UNSC Sardanapale Localisation Classée SECRET DÉFENSE

Dans le silence qui régnait à l'intérieur des divers cabines destinées à l'équipage, une sonnerie retentit. Il ne s'agissait guère d'une sonnerie importante mais juste du réveil d'un des membres d'équipages prêts à prendre son service. Le Lieutenant Charles Andrews n'était pas d'humeur ce jour là. Cela faisait en effet près de six mois qu'il était en opération dans ce secteur lugubre et vide censé déborder d'anomalie gravifique. Il avait été affecté à l'UNSC Sardanapale, nommé ainsi selon le dernier souverain d’Assyrie, selon les Grecs. Pour échapper aux Mèdes qui l’assiégeaient dans Ninive, il se donna la mort sur un bûcher, où il avait fait égorger ses femmes et rassembler ses trésors. Charles espérait juste qu'une telle histoire ne porterait pas malheur car il devait encore servir un mois et il rentrerait tranquillement chez lui retrouver sa femme et sa fille. L'inconvénient de servir sur ce navire était que tout information sortante était vérifiée de nombreuses fois afin d'éviter toute fuite sur cette mission classifiée secret défense.

- Encore une magnifique journée ensoleillée, déclara Charles, las de faire la même chose jour après jour. J'espère qu'on va détecter quelque chose au moins tout ne serait pas gâché. Au moins dans un mois je serai rentré pour l'anniversaire de Margarette, elle aura quatre ans.

Il regarda alors la photo de sa femme, Millie et sa fille, prise lors de sa dernière journée de permission. Ils étaient allés au par et sa fille avait prit peur en voyant un petit lézard.

- N'aie pas peur, ce n'est pas bien méchant, lui avait dit sa mère. - Un lézard ne peut pas nous faire du mal, avait surenchérit Charles.

Et la journée passa sans autre incident.

- Je dois arrêter sinon je vais déprimer... Bon bonne journée, fit-il en embrassant la photo avant de partir à son poste.

Cinq Minutes plus tard, Charles était sur le pont et, après avoir préablement salué supérieurs et équipiers divers, prit son poste sur son écran détecteur. Ce qu'il cherchait? Une anomalie gravifique provoquée par l'espace ou une main extérieure, ce qui ces derniers temps signifiait Covenants. Mais cet espace était plus vide que vide. Soudain un signal apparut et disparut aussi rapidement qu'il était venu sur son écran.

- Vous avez capté? demanda Charles inquiet. - Non quoi? demanda Ivan, un autre contrôleur aux origines slaves. - Rien, j'ai dû rêver.

Mais le signal réapparut et ne disparut plus. Il était assez massif presque autant que la frégate et...se déplaçait. Ce n'était pas une anomalie.

- Objet non identifié dans le cadran 28 et c'est gros. - Est-ce Covenant? demanda le Capitaine Mors - Je vérifie.

Un des seuls avantage de ce navire était ses puissants détecteurs capable d'identifier tout et n'importe quoi. Et ce qu'il indiquait était étrange.

- Ce sont les même matériaux mais il ne dégage aucune énergie habituelles. On dirait qu'il dérive et il y a un autre truc étrange, c'est un immense cube avec un orifice sur une des faces. J'ai jamais rien vu de tel. - Alertez les équipes d'explorations et le Docteur Stein, si ce foutu machin n'émet rien, c'est qu'il est vide.

"Logique et ...stupide" pensa Charles. "Et si c'était une arme, une espèce de grosse bombe à plasma où je ne sais quoi. De toute façon je sais pas comment il est devenu capitaine mais il me fout les jetons tellement il est con. Le Docteur Stein lui fout vraiment les jetons, on l'appelle FrankenStein mais c'est sur sa demande qu'on a affecté ce vaisseau. Unsc Sardanapale, je savais que ça nous porterait malheur. Mais merde j'avais plus qu'un mois, j'espère que c'est qu'un débris."

Une heure plus tard, le vaisseau s'approchait de l'objet et s'arrimait comme il le pouvait à sa structure. Les troupes d'explorations se mirent en routes et marchèrent vers l'inconnu, la peur au ventre. Tandis que tout le pont observait leur avancée sur la surface de l'objet, inquiet et excité par cette découverte. Un signal qui aurait dû être vu si l'équipage n'avait pas son attention détournée s'afficha sur un des écrans. Il semblait indiquer une activité à l'intérieur, beaucoup d'activité comme si quelque chose attendait une visite et ce signal, dans le silence de l'espace où aucun cri ne peut être entendu, disparut...

CHAPITRE 1: Rancunes anciennes

Une forêt dense sur un monde voué à l'enseignement militaire et au secret, trois enfants couraient avec la force de leur espoir de liberté, ils fuyaient la peur et l'obligation. On leur avait promit qu'ils deviendraient des héros, une simple phrase afin de les embobiner. Beaucoup avaient été dupes mais les entraînement révélaient clairement qu'ils ne seraient que des armes aux mains d'amiraux bien à l'abri derrière leurs bureaux. Ces enfants n'avaient que six ou sept ans et avaient étés arraché à leurs familles.

- Dépêchez-vous les filles, ils nous collent aux basques, quémanda de le garçons du groupe. - On fait ce qu'on peut, répondit la première fille aux cheveux châtains coupés au carré. - Tu crois vraiment qu'on a été repérés, répondit la seconde fille aux longs cheveux blancs. - Oui j'en suis sur et en plus ça été trop simple.

Et comme pour confirmer cette phrase, le jeune garçon entra de plein fouet dans une énorme masse sombre. Atterrissant sur les fesses et alertés par les cris des filles, il releva immédiatement la tête afin d'admirer l'objet qui avait stoppé sa course et constata qu'un homme adulte, vêtu d'un treillis sombre, se tenait devant lui, une matraque électrique dans la main. Cette même matraque frappa le jeune garçon, lui arrachant un cri perçant, non pas à cause de la douleur, le jeune garçon la supportant après avoir grandi dans une famille au père violent, mais bien à cause du choc électrique provoqué par celle-ci, engourdissant son dos. Un autre cri alerta le jeune garçon, d'autre soldat arrivaient et s'occupaient des filles. Le jeune garçon se releva et se dirigea vers la fillette aux cheveux chatains.

- Tiens bon Persia, je viens t'aider.

Et il fonça guidé par la rage, en plein dans le ventre du soldat la tenant, lui faisant cracher un peu de bile, avant de sauter pour lui donner un coup de boule en plein dans la machoire désormais à sa hauteur.

- Petit merdeux! Prends ça.

Un autre coup en plein visage du jeune garçon et il vacilla tombant tête la première vers le sang et soudain le drame. Un flot de sang jaillit de la tête du garçon.

- Everett, t'es dingue tu vas le tuer. - Je l'ai à peine touché.

En fait, le sang jaillit à cause d'une racine au sol, ouvrant la tête du jeune garçon du haut de son oeil gauche à la racine de ses cheveux. La peur et l'adrénaline poussant le garçon à pousser un cri strident. Les fillettes en pleurs et paniquant pour leu ami se mirent à hurler son prénom pour le calmer.

- Dante...Calme toi...Dante...ça va aller DANTE!!!!

Et il émergea de son cauchemar.

1100 heures, 08 avril 2533(Calendrier Militaire)/ UNSC Commonwealth Dans le sous espace.

Dante était assis sur un lit de camp dans la petite chambrée où il se trouvait, il était plutôt adapté de dire cabine était donné que c'était un vaisseau de la marine mais vu le confort qui était à disposition, il préférait de loin le mot chambrée. Il se remettait peu à peu de son réveil du cryosommeil et surtout de son cauchemar qui le hantait maintenant depuis des années à chaque fois qu'il sortait du cryosommeil. Ce soir là, il avait été emmené dans une infirmerie et recousu correctement mais Dante avait demandé que l'on lui laisse sa cicatrice car il s'était fait une promesse, il veillerait désormais sur les Spartans, sa seule famille. Dante-013 était son matricule complet, et depuis ce fameux jour, il s'entraîna et devint le meilleur combattant au corps à corps avec Frédérique -104. Mais il se donnait corps et âmes pour ses frères et sœurs Spartans, ce qui lui avait fallut le petit surnom de Golem, créature artificielle à forme humaine de la tradition magique juive et des légendes d’Europe centrale, puisqu'ils étaient liés aux légendes, veillant à l'origine sur ses créateurs mais dont leurs défenses étaient son unique priorités. Pour Dante ce n'était pas pour protéger l'UNSC mais les siens.

- Alors, encore ce cauchemar?

C'était une voix douce provenant d'une personne attablée au bureau de la chambre, faisant diverse recherche.

- Oui, mais c'est pas bien grave. - Mais j'y étais j'espère? - Bien sur Persia.

Dante s'approcha d'elle et fit une chose qu'il ne faisait qu'en privé: l'embrasser tendrement. En effet, nul ne savait pour eux mis à part les Spartans. En effet l'UNSC imaginait les avoir muselés avec les augmentations et leurs effets secondaires. La suppression des pulsions sexuelles n'avaient en réalité supprimé que des pulsions incontrôlées et de nombreux Spartans s'étaient liés les uns aux autres. Quoi de plus normal après avoir grandis ensemble. Même l'Adjudant éprouvait des sentiments, ceux-ci allant pour la Spartan Kelly.

- Il y avait Cal? demanda Persia. - Oui

C'était aborder le sujet qu'il ne lui plaisait pas, lui le Golem des Spartans avait échoué à protéger une des siens, la plus importante après Persia vu qu'elle étaient le troisième membre de leur trio initial sur Reach. Celle-ci, à l'inverse de nombreux Spartans morts suite aux augmentations, avait put servir sous les drapeaux et était morte l'année dernière lors d'une mission visant à assassiner un prophète Covenant. Mais ce qui lui restait le plus en travers de la gorge était qu'elle était morte en sauvant un ODST qui traient les Spartans comme des monstres depuis un incident dans un gymnase entre John-117, l'Adjudant, et quatre ODST, ayant entraîné la mort de certains d'entre eux.

- Tu sais pourquoi on nous a sorti plus tôt du frigo? Je te demande vu que tu as l'air de fouiner. - Je fouine pas, je m'informe, lui répondit-elle dans un sourire charmeur.

Persia-016 était la plus intelligente des Spartans et avait même reçu des cours particulier de la part du Docteur Catherine Halsey, directrice du programme, afin de lui donner des connaissances médicales et scientifiques diverses. Elle était aussi capable de pirater tout ordinateur central lui passant sous les doigts.

- Il semblerait que c'est une mission très spéciale en réponse à un signal d'alerte. On recevra les ordres d'Icare, et oui encore lui cette charmante I.A à l'humour si pointu. - Il est pas méchant, j'ai déjà passé du temps à discuter avec lui lorsque j'ai dû le transporter dans un datapad spécial. - Tu ne lui as pas dit que tu l'avais coupé dans ton casque? - Si mais ça n'a rien changé.

Et ils rirent profitant peut être d'un dernier moment de calme.

Ils étaient maintenant dans un hangar plus petit que le hangar principal, celui-ci contenant un seul Pélican et de nombreuses caisses. Ce hangar avait été vidé ne laissant que les deux Spartans et les quatre ODST qui les accompagneraient pour cette mission. Il y avait aussi une I.A. ressemblant à un chérubin, autant dire que l'ambiance n'était pas là. Après cinq bonnes minutes de conversations inutiles, Dante, vêtu uniquement du pantalon noir se trouvant sous l'armure MJOLNIR et un débardeur, à l'inverse de Persia déjà dans la sous couche complète ne restant que son armure à mettre; reporta son attention à l'I.A.

- Nous avons formés cette équipe de secours en urgence après la réapparition de l'UNSC Sardanapale une semaine après sa disparition, et son absence totale de réponse aux tentatives de contacts. La sonde envoyée en éclaireur a rapporté que celui-ci semblait intacte mais connecté à une étrange objet cubique dont les matériaux sont proches des matériaux Covenant. C'est pour ça que vous devrez pénétrer celui-ci afin de secourir l'équipage si besoin est, de comprendre le pourquoi de sa disparition et rapporter des données sur l'objet. Vous serez emmenés par ce Pélican que je piloterai à distance mais ne vous en fait pas, ce serait une ceinture d'astéroïdes et pas un soleil alors pas de problèmes. Vous avez une heure; l'I.A. disparut soudain laissant Spartans et ODST seuls.

Les ODST, au nombre de quatre, était un groupe hétéroclite, allant du géant bodybuildé au petit gringalet au sujet duquel Dante se posait des questions.

- Attendez, demanda le géant chauve dont les origines russes s'entendaient et que son nom, Keyan Nebrovief confirmait, cette merde va piloter, moi je veux un autre taxi, pas toi Ferreti?

Le dénommé Ferreti, Luca de son prénom était clairement d'origine latino, et sans aucun doute le chef du groupe, ses cheveux gominés luisant sous l'éclairage artificiel, lui répondit:

- Si ça signifie passer du temps seul avec ta gueule, je préfère aller lécher les astéroïdes.

Le groupe se mit à rire bruyamment ignorant totallement les Spartans et ceux-ci leur en était d'ailleur reconnaissant. Les deux autres membres avait sans doute rejoint cette unité récemment, le plus grand des deux, s'appelait Jason Chance et était étrange, un sourire carnassier et un regard de prédateurs lorsqu'il observait les Spartans. Au début Dante pensait qu'il était un obsédé vu qu'il observait Persia en première mais lorsqu'il l'observa lui de la même manière il comprit qu'il devait être fou comme tous les autres ODST. Le dernier, le gringalet, était déjà connu de Dante et Persia, même si ils ne s'étaient jamais rencontrés. Cet ODST Jack O'Brien avait en effet accompagné Cal-141 dans son dernier voyage, et étant donné qu'elle avait donné sa vie en le protégeant il devait avoir de vraies capacités. Les Spartans s'attelèrent donc comme les ODST à préparer leur équipement. Et quelle ne fut pas leur surprise lorsque O'Brien s'approcha d'eux et s'adressa à eux gêné:

- Je voulais vous présenter mes condoléances pour votre amie, je n'ai pas eu l'occasion de croiser d'autres Spartans, mais je voulais vous dire que j'étais sincèrement désolé. - Merci beaucoup, dit Persia, vous devez être quelqu'un de bien pour que... - Putain O'Brien on s'en fout de ces monstres non, la coupa Nebrovief, un d'eux en moins c'est bien, on devrai filer une médaille aux Covenant qu'il l'a eue.

Dante, son sang bouillonnant et réclamant vengeance pour cet affront serrait les poings et avança avant d'être retenu par Persia.

- Calme toi, je t'en prie, c'est pas le moment.

Mais les ODST ne désirait pas en rester là malgré les supplique d'O'Brien, Ferreti et Nebrovief continuant de s'approcher. Ferreti de Persia et Nebrovief de Dante. Ferreti n'était pas menaçant et semblait plutôt venir pour calmer le jeu si ça allait trop loin.

- Le pauvre petit Spartan a peur sans sa jolie armure qui brille. Sans cet équipement vous valez rien, filez nous le même on fait aussi des miracles.

Le géant, car on pouvait l'appeler comme ça dépassant le mètre quatre-vingt-quinze de Dante d'une bonne tête, bouscula celui-ci.

- Allez bouge. - Si je bouge dans trois secondes tu me supplies de te lâcher, répondit Dante après avoir reçu l'accord visuel de Persia. - QUOI? MAIS TU TE PRENDS POUR QUI, lança le géant tendant le bras pour frapper.

Et il fallut en réalité moins de trois secondes à Dante pour se faire respecter. Il attrapa au vol le poing de son assaillant et se pivota se retrouvant dans son dos et frappa derrière le genou avec son pied, faisant chuter Nebrovief à genou, et tendit le bras de celui-ci en l'air avec sa main droite teint son épaule avec sa main gauche et tira légèrement. Nebrovief eut une grimace de douleur et Ferreti tenta d'intervenir de manière belliqueuse et fut retenu par le reflet métallique et ensuite le froid d'une lame sur gorge, cette lame déployée à pleine vitesse par Persia pourrait facilement trancher sa carotide et Ferreti comprit que sous le regard d'ange de Persia se trouvait une vraie guerrière.

- On n'a pas besoin d'armure pour être dangereux et ceci en est la preuve.

Persia et Dante lâchèrent alors leurs emprise sur les ODST et tandis que Nebrovief présenta des excuses, prouvant qu'il n'était pas juste un tas de muscles mais un homme capable de reconnaître ses erreurs, Dante se retourna brusquement vers Chance en état d'alerte. Celui-ci se délectait du spectacle attendant le sang mais n'avait pas bougé, c'était son intense désir meurtrier qui avait mis les sens de Dante en alerte. Celui-ci retourna prêt de Persia et s'adressa à voix basse à celle-ci, ne se souciant guère de la présence d'O'Brien qui entendit certainement.

- Persia, dit Dante inquiet, évite à tout prix de rester seule avec lui et encore plus de lui tourner le dos, il ne m'inspire rien de bon...

Persia adressa alors, surprise par le haut degré de stress de Dante, un regard par dessus son épaule à Chance et comprit, au vu de l'aura lugubre émanant de celui-ci, les inquiétudes de Dante