Veuillez patientez...


DIVERS - Fan fiction

Venus des étoiles

Prologue


Alors que l’humanité essuie des échecs de plus en plus cuisants et qu’elle peine de plus en plus à résister aux forces armées Covenants, le 30 août 2552, Reach est attaquée : Dernier bastion de l'humanité avant la planète bleue, elle est le point plus stratégique de l’échiquier humain. Durant l’évacuation expresse d’un des bâtiments de l'ONI, le personnel ne prit pas le temps d’emporter avec lui un objet d’une valeur inestimable... Objet qu’il faudra retrouver, quoi qu’il en coûte !

Premier chapitre : Mission Suicide

Heure 0800, Dimanche 30 aout 2552 / appartements du général Pintersken

- Allez-vous me répondre oui ou non ? Acceptez-vous cette mission?
L'officier s’arrêta et regarda quelques secondes l’homme assis derrière son bureau avant de recommencer à tourner en rond.
Il s'immobilisa de nouveau, dos à son supérieur :
- que se passera-t-il si je refuse ?
- Oh ! Je suis persuadé que vous n'aimeriez pas le savoir... informa de manière presque innocente l’intéressé.
- Qu'avons-nous à y gagner ? 
- L'honneur ainsi qu’une promotion.
- Une promotion... oui, une promotion... marmonna l'officier en recommençant à marcher. Il avait peur et ne savait que faire. Cette mission dont parlait le général était bien plus dangereuse que toutes celles qu’il avait accomplies jusqu’à présent, l’enjeu était entre autres la possible survie de l’humanité, mais il était aussi probable qu’il subisse des pertes dans ses rangs.
- Répondez-moi officier ! 
- J’accepte, lança-t-il en relevant la tête. Mais c’est seulement parce que je n’en ai guère le choix !
- Parfait... sourit-il. Vous avez 10 minutes pour exposer la situation à vos hommes. N'oubliez pas que nous plaçons beaucoup d’espoir sur vous, vous n’avez le droit à l’erreur.
Après s’être arrêté quelques secondes, avoir secoué la tête de gauche à droite tout en regardant celui qui se trouvait en face de lui, l’officier se retourna et sortit de la salle d’un pas rapide.
Il était rapidement passé par ses appartements et s’était ensuite dirigé là où il avait rendez-vous avec les membres de son escouade : Dans le hangar du Fideland. Celui-ci grouillait de toutes parts, de nombreux techniciens s’activaient pour permettre aux navettes d’assurer le va et vient entre la planète et la frégate, des soldats partaient, d’autres revenaient... C’était un vrai chaos ! 
À proximité de la passerelle de largage des ODST, quatre soldats écoutaient plus ou moins attentivement ce qu’expliquait leur lieutenant. Ce dernier les informait concernant ce qu’ils allaient devoir accomplir et résumait la mission assez simplement en passant sur quelques détails pour le moins dérangeants... Dirigée par celui que l’on appelait couramment l’officier, l’équipe était constituée de 5 soldats de choc et n’avait subi qu’une perte depuis sa création, unie dans toutes les situations elle ne s’était jamais séparée. 
Le lieutenant était quelqu’un de vraiment sympathique, rêveur mais toujours sérieux. Il n’avait pas décidé seul de tenter sa chance dans l’armée car ses parents hauts placés avaient pris la décision pour lui avant de mourir dans une attaque ciblée d’un des sièges de l’UNSC : C’est cela qui l’avait convaincu de continuer, pour eux... En très bon tacticien il avait pour habitude de toujours élaborer ses plans à l’avance, il aimait le travail bien fait, sans bavure... Inutile de préciser qu’il était actuellement pris de court. 
Un peu plus en retrait, assis sur une caisse de munitions et la tête dirigée vers le bas, se trouvait Vernon : le sniper. Renfermé sur lui-même depuis l’assassinat de ses parents, il parlait peu et n’était pas du genre à dire ce qu’il ressentait à n’importe quelle occasion. Peut-être par simple pudeur, il n’avait presque pas personnalisé son armure, d’une simple couleur noire, elle ne différait de celles de base que par l’épaulette droite du type BVD-5M et la visière argentée. 
Plus rare dans ce milieu presque exclusivement constitué d’hommes, une femme était dans l’équipe. Experte en piratage, elle était en train de réfléchir à sa prochaine mission tout en bidouillant le tableau de bord de sa nacelle. De taille moyenne, Abigail était charmante et très sympathique. Elle n’était pas du genre à se vanter de ses talents dans tout ce qui se rapportait à l’informatique, qu’elle avait découverte très tôt. L’ordinateur se trouvant dans son pack dorsal était un bijou technologique d’une grande puissance.
Le quatrième membre de l’escouade était déjà prêt à partir, assis depuis quelques minutes dans sa nacelle, Nolan était très anxieux, peureux et facilement impressionable. Apprendre qu’il allait descendre sur ce carnage que l’on appelait Reach lui avait donc miné le moral. Instinctivement il avait fait une prière rapide et avant même que l’officier eut terminé son discours il s’était précipité dans sa nacelle en fermant les portes, prêt à partir. Dans son espoir de sécurité il emportait toujours une dizaine de kilos d’explosifs avec lui : «On peut toujours tomber sur plus gros que soi» comme il le disait si bien.
Les bras croisés sur son torse, debout à écouter l’officier, celui qui dépassait tout le monde de deux têtes se prénommait Shayne, le «rock» de l'équipe. Flirtant avec les 150 kg sans armure, il avait de quoi impressionner même le plus courageux des hommes... Malgré sa carrure pour le moins intimidante, il ne s’en était jamais servie pour obtenir quelque chose, privilégiant la diplomatie au choc frontal, Shayne en était presque devenu pacifiste. À l'origine sélectionné pour le programme Spartan, il avait été recalé et sanctionné pour ses refus d’obéissance aux règles, puis redirigé vers les troupes des ODST. Son armure renforcée pouvait supporter une pression d’environ 250 kg par centimètre carré et la puissance d’un fusil à pompe M90 à bout portant... Qui a dit qu’il était un monstre...?

Deuxième chapitre : Beauté Mythique

Heure 0815, Dimanche 30 aout 2552/Reach

L’officier s’était installé à l’intérieur de sa nacelle, attendant le largage. Ses yeux étaient fermés, il tremblait et son coeur battait la chamade. Malgré les centaines de missions à son actif, il avait peur. L’homme avait baissé la tête, il essayait de se calmer en pensant à autre chose, mais c’était impossible... Tout ce qui aurait pu lui remonter le moral le ramenait à penser à ce carnage que l’on nommait Reach. Une larme coula sur sa joue... Il ouvrit les yeux et regarda l’intérieur de sa petite nacelle, il s’y sentait à l’étroit. De chaque côté de la vitre en forme de T se trouvait un écran, on y voyait Vernon dans celui de droite et Abigail dans l'autre.
- ...3...
Le compte à rebours venait de commencer. L’Officier regarda son poignet et vit que sa tension et son rythme cardiaque étaient anormalement élevés.
- ...2...
Il commençait à respirer de plus en plus rapidement et n’était absolument plus concentré. Il bougeait rapidement, ne trouvant aucune position confortable. Il tremblait.
- ...1...
L’officier accrochait avec force les poignets de chaque côté de son siège. Il ferma les yeux en essayant de ne penser à rien.
- ...Go....
Un bruit sec se fit entendre sur le haut des véhicules de largage, les nacelles étaient en chute libre. L’homme regarda à travers la vitre et vit les 4 autres. Il se tapa sur le torse et inspira un grand coup pour se redonner du courage. 
- Allez, tu peux le faire vieux... marmonna-t-il dans sa barbe.
Reach était une belle planète, presque légendaire. Elle était un point stratégique pour l’humanité, une colonie importante autant pour ses bases militaires que pour ses villes peuplées. L’officier en avait conscience, il aurait voulu la sauver mais savait très bien qu’il ne le pourrait pas. 
- Séparation des nacelles. On se retrouve au point de rendez-vous et ne soyez pas en retard, ordonna l’homme d’une voix incertaine.
- Impact dans, 3...2...1...
L’atterrissage fut violent, comme tous les précédents et tous ceux qui suivraient, si tant est qu’il y en ait d’autres. Après une seconde, la trappe s’éjecta, mais l’officier ne bougea pas. Il préféra profiter du calme quelques instants, respirant tranquillement, les yeux fermés, avant de sortir prudemment, son magnum à la main. Marchant silencieusement sur un petit chemin, il profitait du paysage. Il était encore tôt, le soleil filtrait difficilement au travers du feuillage épais de cette petite forêt. L’homme marchait à pas de félins en écoutant le réveil de la nature. Après quelques minutes il arriva aux abords d’une petite mare, une rivière tombant du haut d’une falaise y terminait sa chute. L’eau était claire et accueillante. Une légère brume enveloppait l’endroit, donnant cette impression de paysage hors du temps. L’Officer ne sut pas exactement combien de temps il était resté là à contempler ces lieux, mais il était clair qu’il ne pourrait le faire plus longtemps. Il salua l’endroit d’un imperceptible signe de tête avant de repartir sur l’étroit sentier.

L’atterrissage de Nolan fut un peu plus catastrophique... Sa chance légendaire avait voulu qu’un étang se trouve précisément là où il devait se poser. Finissant planté dans les fonds boueux, quelques secondes lui suffirent pour se dégager du module de largage et remonter à la surface, ne prenant pas le temps d’emporter ses explosifs et l’une de ses armes dans la précipitation. Ce petit désagrément ne contribua pas à lui rendre sa bonne humeur habituelle : Seul et trempé, Nolan ne pouvait même plus utiliser son matériel qui venait de prendre l’eau.
- Bordel, mais qu’est-ce que j’ai encore fait pour mériter ça ? N’attendant pas vraiment de réponse, il attrapa sa mitraillette et partit en direction de l’objectif. 

Vernon ouvrit les yeux, il secoua la tête et la douleur lui fit aussitôt regretter cet acte : Il avait une migraine épouvantable. Il soupira, essayant de se rappeler ce qui avait pu lui arriver pour qu’il se retrouve ainsi couché dans l’herbe. Tout ce qui se bousculait dans son esprit n’avait aucun sens, il n’arrivait pas à se concentrer et son bras le faisait souffrir. En penchant la tête, il vit qu’une patrouille Covenant se trouvait en contrebas du petit monticule de terre sur lequel il se trouvait, deux élites et huit grognards, un jeu d’enfant. Le soldat attrapa son couteau dans sa main droite pour être prêt à tout moment. Il referma les yeux et après un court moment de réflexion il choisit de ne pas bouger, d’attendre le bon moment...


Troisième chapitre : Souvenirs

heure 0845, Dimanche 30 août 2552/Larguage de Vernon

Vernon attendait depuis bien longtemps, la patrouille, elle, n’avait pas bougé, elle restait postée là à attendre, quand soudain il sentit une odeur de sang, il pensait bien que cette odeur n’était pas là par hasard. Il regarda les deux élites, ils lui tournaient le dos. Quand il essaya de se relever, il failli pousser un cri, son bras était ouvert du coude à la main les os brisés l’empêchait de bouger. Avec ses intrus en bas, il n’avait jusque là pas ressentit de douleur, mais maintenant, ses yeux ne quittaient plus son bras. Des larmes se mirent à couler sur ses joues, lui, ASCO depuis des années, n’était pas sensé pleurer. Mais la douleur lui rappelait le jour de la mort de ses parents, des années plus tôt : 
Les covenants avaient débarqué chez lui, avant que son père ouvre la porte, il était parti dans la cave avec sa mère, par la trappe du salon. Entendre son père crier lui avait glacé le sang, quand soudain plus rien... Il attendait patiemment avec sa mère au fond de la cave. Un «toc» retentit dans le silence, puis un autre, et ainsi de suite, les «toc» de plus en plus rapide provenant de dessous la trappe faisait penser à la pluie qui tombait sur les caisses en dessous des chenaux. Elle s’approcha à pas de félin avec la lampe pour enfin arriver à coté de la source sonore... Le visage que venait de faire sa mère, Vernon ne l’avait jamais vu, elle avait la bouche grande ouverte, les yeux ronds. Son visage horrifié inquiéta le pauvre petit, il n’avait pas fini de se dire cela qu’il l’entendit crier de peur et fondre en larme. Rapidement il compris qu’il s’agissait du sang de son père tombant de la trappe jusqu’au sol. Les élites venaient de le tuer lachement alors qu’il n’avait aucun moyen de se défendre. Paralysé par la tristesse, il ne bougea pas, même quand il entendit la trappe s’ouvrir. Un covenant sauta sur le sol, sa mère elle, pleurait tellement qu’elle ne vit pas ce monstre d’au moins 3 mètres atterrir à ses cotés... L’élite de classe Zealot l’attrapa et la plaqua contre le mur, l'étranglant, le petit regardait la scène terrifié, il aurait voulu sauter sur ce géant pour lui dire d’arrêter de faire mal à sa mère mais il ne pouvait pas bouger, et avec ses 1mètre 37 il ne lui aurait pas fait très mal. Quand la mère de l’enfant ne fût plus une menace, l’élite la lacha, et regarda l'enfant droit dans les yeux. Bien que Vernon n’arrivait pas déterminer où se trouvait ses yeux sur son visage. Le Zealot quitta la pièce, il venait de se dire que cette enfant mourrait sans ses parents comme cela se passait dans son espèce, mais cette erreur lui serait fatal, un jour...
Ce qui ramena le jeune homme à ses esprits, c’était le bruit au dessus de sa tête, il ouvrit un oeil, mais le ferma aussitôt quand il vit la silhouette de l’élite penchée sur lui. Le soldat ouvrit à nouveau les yeux en se souvenant que l’élite ne le verrai pas à travers la visière de son casque. Il vit le deuxième se rapprocher et se pencher vers son camarade comme si il allait dire quelque chose. Soudain, au moment où il ouvrait la bouche, l’armure de Vernon s’éveilla pour enfin traduire la phrase: «C’est bien l’homme tombé du ciel que le banshee a touché. Il n’est pas mort, mais son bras le fait souffrir. Dois-je demander au grognards de l’achever?
- Non, il ne tiendra pas, il mourra avant même que nous lui tournions le dos.
- Votre compassion pour les ennemis vous perdra Adjudant. 
Le reste ne fût pas traduit ou du moins il n'y prêta guère attention.
Les grognards se trouvaient en contrabas, si Vernon agissait il devrait le faire vite, tuer les deux élites en même temps, et partir, objectif déséspéré...

L’élite Adjudant marcha en direction des grognards restés au pied de la colline. Le deuxième élite, lui, observa pendant quelques instants le module de larguage de l’humain allongé à ses coté, il trouvait bizarre la réaction de son supérieur face à la vie de son ennemie, mais il ne pouvait pas le contredire. Tel était la hérachie covenant.
Sans crier gare, Vernon se releva avec peine et trancha la gorge du pauvre covenant, accompagnant sa chute pour ne pas éveiller les soupçons de ses compagnons. L’ASCO souffrait, son bras très fragile ne pouvait bouger, il devait donc faire toutes ces actions avec un bras en moins. Le jeune homme se pencha et ramassa deux grenades plasmas, il en accrocha une sa ceinture et activa la deuxième avant de la lançer. L’autre élite qui n’avait pas remarqué la mort d’un membre de son escouade continua de réfléchir à la compassion qu’il éprouvait envers les autres races, il n’avait jamais était dure et toujours compréensif envers les membres d’une autre espèce. Mais cette fois ci aura était la fois de trop. La grenade vola dans les airs avant de se poser à 10 centimètres de chef covenant, il n’eut pas le temps de bouger qu’elle explosait emportant avec elle la vie de ces malheureux extraterrestres...

Shayne n’était pas très en retard il avait marché toute la journée, venant de se rendre compte qu’il n’arriverait au point de rendez-vous que le lendemin il decida de passer une nuit à l’abris dans une caverne. Même si il ne pourrai pas se reposer avec toute cette agitation à la suface de la planète forterresse.
Sa mutation vers le régiment des ASCO avait laissé une profonde cicatrice dans son coeur, ridiculisé à ce point pour si peut de chose. Il trouvait injuste que sa vie n’est pas put suivre son cour à cause de ses parents, lui, n’était pas responsable du comportement des gens qui l’avait mis au monde et donc ne méritait pas cette punition... 
Il se rappelait quelques moments de sa vie, il se rendait compte à quel point se qu’il ferait aujourd’hui ou demain ne lui servirai en rien, les covenants étaient invincibles, pourquoi se battre contre eux? Car c’était la dernière chose à faire? Pourquoi ne pas mettre un terme à leur reigne? Pourquoi ne pas avoir un but précis?
Toutes ces questions et bien d’autre flottaient dans l’esprit de Shayne et il ne trouvait que peu de réponses ou même pas du tout à toutes ces interrogations. 
La fatique le gagnant peu à peu il fini pas sombrer dans le pays des rêves et ainsi malgrès de nombreux réveil en sursaut pouvoir au moins reprendre quelques forces...


Quatrième chapitre : Sur le chemin des enfers

Heure O600, Lundi 31 aout 2552/Direction plaine de l’UNSC

Vernon s’était mis en route après une nuit agitée, il ne pourrait pas aider ses camarades avec son bras, il voulait trouver un moyens de contacter l’officier afin de lui exposer la situation. Même si il ne rentrerai surement pas, son chef devait être au courant de la situation médical de ses hommes.

Abigail marchait à une vitesse constante, elle ne s’accordait que de courtes poses afin de garder un bon rythme. Elle n’avait rencontrée que quelques covenants depuis le début du voyage mais au plus elle se rapprochait du point de rendez-vous au plus les ennemies se faisait nombreux. 

L’ASCO le plus peureux de l’UNSC courait. Il avait entendu un grognement, même si cela n’avait été que le fruit de son imagination il fuyait. Le chemin qu’il parcourait a une vitesse grand V zigzagait dans l’une des forêt de Reach, les grands arbres de 60 mètres de haut, empêchait les rayons du soleil d’éclairer la dense végétation. La faune et la flore développée de Reach offrait aux visiteurs venus des colonies extèrieur des animaux et des plantes inoffensifs mais aussi plusieurs monstres tirés tout droit des films de science-fiction.
La faible lumière ne lui permettant pas de voir son chemin, Nolan avait allumée sa vision nocturne. Mais ce qui devait arriver, arriva, il se prit le pied dans une des nombreuse racines qui déppassaient du sol et plongea la tête la première dans une flaque de boue. Le système auto-néttoyant de sa visière envoya un rayon laser et brula instentanement la boue contenu sur le seul moyen de vision de notre soldat. Son armure, maintenant marron, ressemblait pour ainsi dire à une des peinture camouflage des commandos de l’ONI.
Nolan se releva et reparti en courant. Toujours en évitant de peu les obstacles sur son passage.
Un Rliegusman d’un mètre de haut pencha la tête sur la trace fraiche qu’avait laissé sa proie. Son pelage noir avec des taches marron et ses dents touchant presque le sol, lui donnait une allure de félin, à la seul différence que les félins ne se nourissaient pas que de viande humaine. La faible lueur du soleil se reflétait sur les poils, aussi doux que de la soie, de la bête féroce. Elle ressemblait à la réincarnation du tigre à dents de sabre, en plus dangereux, plus agressif, et surtout avec une couleur noire, lui permettant ainsi de se camoufler dans les denses forêts de Reach.
Le Riegusman avait entendu l’humain passer à 50 mètres, son odorat dévéloppé lui avait permi de reconnaître l’odeur de l’Homme, dont il raffolait tant.

Shayne possédait une radio sur son pack dorsal, il entendait ainsi toutes les conversations sur le canal ouvert de l’UNSC. Mais une, attira plus particulierement son attention, elle provenait du Fideland:
- Ici le Fideland, j’ordonne des renforts immédiat, nous sommes attaqués. Les covenants attaque le croiseurs.
Shayne resta immobil pendant quelques secondes, il attendait d’autres appels de la frégate.
- Ils débarquent dans le vaisseau, demande ren.... médiat. Les c........ vont.... coupé, le G...ral est à.... bes... renfort....
Plus rien, le croiseur devait être en train de sombrer à ce moment précis. 
«Quel justice» pensa l’ASCO, le Général Pintersken venait de mourir, lui qui l’avait fait souffrir et tant d’autres pendant des années, il méritait ce qui venait de lui arriver. 
Le soldat continua sa route, il grimpait une colline depuis bien longtemps déjà, la plaine se trouvait de l’autre coté, il devrait dabords retrouver son escouade pour enfin accomplir son objectif principal...

Abigail entendi un bruit provenant d’une maison toute proche, un cris, puis un autre, elle s’approcha doucement de la fenêtre pour voir ce qui se passait à l’intèrieur. 
«Le salaud», c’est ce qui sorti de sa bouche quand elle entrevit la scène. Un grognard pointait son pistolet à plasma sur un jeune couple de civil écrasé contre le mur, le jeune homme d’une trentaine d’années se trouvait devant sa femme surement du même age. L’homme, était grand et fin, ses cheveux bruns, coiffés en arrière et sa barbe de quelques jours le faisait ressembler à un acteur qu’Abigail connaissait bien. Ses yeux était couleur noisette, mais si on les regardaient bien on aurait dit que des fils d’or les parcouraient. Les cheveux de la femmes étaient chatain clair et elle avait une queue de cheval, une mèche blonde lui tombait sur le visage. Elle était d’une taille normal, ses yeux d’un bleu étonnant étaient presque impénétrable et faisaient planer un mystère sur la personnalitée de cette femme. L’ASCO sortie un magnum et tira trois balles dans le dos de l’extraterrestre qui s’effondra sur place, la jeune femme rentra dans la maison et alla vers le couple.
La femme apeurée pleurait, son mari lui avait les yeux qui brillaient et un visage d’une expression si triste qu’elle rendit mal à l’aise Abigail. Au bout d’une dizaine de secondes elle décida de leur poser quelques questions:
- Vous n’êtes pas bléssés? Comment le grognard a t-il réussi à rentrer chez vous?
- Nous étions dans le salon en train de regarder la télé, commença le mari presque en pleurant, nous voulions savoir quand nous serions évacués. Notre fils était parti dans le jardin pour chercher un jouet qu’il avait oublié, quand nous l’avons appelés, il ne nous a pas répondu, je sorti et... l’expression de l’homme s’attrista, des larmes coulèrent le long de ses joues et Abigail en déduie la suite. 
- Je suis désolée pour votre fils. Vous serez évacués bientôt, je vous laisse en paix pour faire le deuil de votre fils, moi je vais continuer ma mission.
- Merci, 5 secondes s’écoulèrent avant que le mari ne continue sa phrase, de nous avoir sauvés la vie. Je, nous, vous en serons éternellement reconnaissant.
Après ces dernier mots il s’accroupi aux cotés de sa femme, toujours en train de pleurer, le soldat sortie en silence en pensant à cette famille et à toutes les autres à qui il venait d’arriver la même chose...


Cinquième chapitre : Retrouvailles

heure 2015, Lundi 31 aout 2552/Point de rendez-vous

L’officier n’était plus qu’a 1km du point de rendez-vous, il avait marché toute la journée. Ormis deux ou trois ralentissements comme une patrouille de covenants ou un troupeau de Moa, il avait avancé très rapidement. Il n’avait aucune idée si ces compagnons serait là, il attendrai jusqu’à 6heures le lendemin et il partirait en direction de l’objectif avec ou sans escouade. Après 5 min de marche il arriva sur le lieu de rencontre. 
- J’espère qu’ils seront là, dit-il en se parlant à lui même. 
- Mais pourquoi je n’y serait pas répondie une voix bien familière dans son dos.
Il la reconnu de suite, mais se retourna, pour enfin voir qu’il s’agissait bien de Shayne.
- Alors comme ça tu arrive avant ton supèrieur? 
- Oui, je n’ai pas pu résister à encore une fois te ridiculiser.
- Très drôle, répondit l’adjudant en regardant Shayne, il sourit et s’approcha pour lui faire une poignée de main à la façon de la destinity team.
Après avoir pris des nouvelle de l’officier, Shayne lui expliqua son écoute des messages de détresse du Fideland et il parlèrent pendant au moins 1 heure de tout et n’importe quoi, juste pour se remonter le moral.

Les feuilles bougèrent, Shayne se retourna et sorti un fusil à pompe qu’il pointa vers le chemin. Une silhouette en sortie, l’ombre fit un pas de plus et ils purent voir qu’il sagissait de Nolan. Il ne prononca aucun mots et alla directement s’assoir contre un tronc d’arbre quelques mètres plus loin.
Il ne fallut pas très longtemps pour qu’Abigail arrive elle aussi. Elle s’assis aux cotés des deux garçons et Nolan se mella lui aussi à la conversation.

Vernon était à 7 Km de sa destination, il y serait en 1 heure, mais il n’avait plus de forces. 
Il aperçu dans la nuit une maison, la lumière était allumée à l’interrieur. 
Un homme assis sur un canapé avec son fils, lui lisait une histoire. Vernon s’approcha de la fenêtre et toca. L’homme le regarda, ses traits tirés et yeux brillants traihissaient le fait qu’il venait de pleurer, il était grand environ 1 mètre 95, sa corpulence n’était pas proportionnel à sa taille. Il était mince, trop mince aux yeux de Vernon. L’homme s’approcha de la fenêtre, ses cheveux lui cachait une partie du visage dont l’oeil gauche, il les remit en place se recoiffa et ouvrit la porte située à coté de la fenêtre. 
«Oui, dit l’homme d’une voix triste et rauque.
- J’aurais besoin d’un poste radio et de soins, s’il vous plait.
Vernon n’osa pas montrer son bras, de peur de choquer cette personne. Il était jeune, dans les 35 ans, son fils d’à peu près 9 ans était sur le canapé. Les cheveux mi-long, les yeux vert, il attendait sagement que son père revienne.
Le jeune homme regarda Vernon, il refléchi et lui demanda d’entrer.
Ils discutèrent pendant 15 minutes, et l’ASCO lui posa quelques questions.
L’homme s’appelait Heneyie, il avait 32 ans, son fils en avait 10. Sa femme était morte depuis 2 ans, mais sa mère venait mourir...
Le soldat demanda un poste radio et s’en fit fournir un. Il se brancha sur le canal de l’UNSC et contacta alors Shayne. Leur échange fût bref mais le soldat bléssé pût lui exposer la situation et ainsi obtenir le droit de rester chez cet homme qui voulait bien l’acceuillir.
Au bout d’une heure l’ASCO avait réussie à se faire un bandage et un platre avec le kit de soin des premiers secours, Heneyie lui fournit une chambre et il pût enfin être à l’aise dans des habits propres. Il espérait que son escouade réussirait cette mission, lui, il était hors jeu.

«Mais, chef, comment va-t-on faire sans Vernon? Demanda Shayne.
- Je n’en ai aucune idée, repondi l'officier d'un ton sec.
- On peux toujours faire la mission normalement, proposa Nolan
- Le problème c’est qu’on a pas de sniper, et encore moins de fusil de sniper, notre mission est mise en péril car un membre de l’équipe est absent, répliqua sèchement Abigail. 
Nolan se retourna, il était couché et ne comptait plus dire un mot de la soirée, il n’avait que faire de ce qui adviendrait de cet objectif.
ils continuèrent de discuter pendant un moment, et finir par dormir. La mission serait dure le lendemin.
L’escouade destinity dormi toute la nuit. Un membre en moins, c’était gros, mais le sniper, c’était inenvisageable.
L’officier avait réfléchit une partie de la nuit et conclusion: Ils ne se mettrai pas à découvert. Shayne, Abigail, Nolan et lui étaient triste de ne pas pouvoir faire cette mission avec Vernon, car même si il ne parlait pas beaucoup c’était un brave compagnon, près à risquer sa vie pour les sauver.


Sixième chapitre : Jusque dans la mort

heure 0600, Mardi 1er septembre 2552/Plaine de l’UNSC

J’avais pris les devants.
Mon escouade me suivait. Tous se mélangeait dans ma tête, la mission, la sécurité, Vernon, mes soldats... Je n’arrivais plus à gérer. 
Pourquoi avais-je accepter cet objectif? Pourquoi ne pas avoir dis non au général? Trop de questions par rapport à ce que mon cerveau pouvait en analyser et y répondre.
- Nous sommes à 1 kilomètre chef, annonça Abigail.
- Oui, mais ce sera le kilomètre le plus dangereux de notre vie.

A peine ma phrase était-elle terminée que Nolan poussa un grognement, il avait toujours était peureux mais il arrivait à nous suivre. Là il ne pouvait plus, s’en était trop.
Il ouvrit la bouche pour nous annoncer son mécontentement que Shayne lui disait de la fermer. Nous devions nous concentrer pour pouvoir choisir la solution la plus sûr.
Shayne analysa le relief de la zone et découvrit une ancienne mine sous nos pieds, elle attegnait la base. L’entrée située à 200 mètres cachée dans un buisson n’était pas visible par une personne arrivant de n’importe quelle coté. 

Les parois de la mine étaient salles et abimés, la terre se décrochait et salissait nos armures à chaque moment où Shayne posait un pied au sol. 
C’était sombre et ténébreux, Nolan n’était pas rassuré, Shayne marchait continuellement et avec le même rythme, Abigail me suivait de près, elle ne disait rien, mais devait réfléchir.
Nous arrivâmes dans une salle, de vieux néons l’éclairaient, de l’autre coté le couloir continuait et dans les ténèbres presque infinies se détachait une grande silhouette, seulement éclairée par la lampe qu’elle tenait à la main, j’avais peur, mais suivi de près par mes hommes j’ai avancé à la rencontre de cette ombre...

L’homme qui formait cette tache noir semblait relativement jeune, il devait avoir une quarantaine d’années. Quand je fûs arrivé près de lui il me dit:
- Je sais pourquoi vous êtes là, je connaîs votre mission. Mais pour trouver ce que vous cherchaient il vous faudra un mot, le code d’accès.
Pendant un instant je trouvais cela bizarre, mais j’attendais la suite des paroles de l’homme.
- Je ne peux vous le donner mais j’ai le droit de vous fournir un indice: 
Il fait la même action que l’eau dans une rivière mais il ne possède point de matière. Je suis certain que vous le déchiffrerez. 
Je vous souhaite bonne chance, vous en aurez besoin...

A peine avait-il dit cela qui partait. Seule dans le noir.
- Merci, mais qui êtes-vous? Lui demandais-je.
- Vous le saurez, bientôt. Me répondit l’étrange personne.

L’énigme trottait dans ma tête, je retournais toutes le possibilitées, comme j’en éliminais beaucoup. Je voulais trouver la solution...

Je marchais dans les sinistres couloirs, des combats féroce se déroulaient au dessus de nos têtes. On entendait le bruit des explosions à la surface, elles résonaient et nous fesaient croire à chaque instant que la terre s’écroulait.

Au bout de quelques minutes je découvris un marine allongé sur le sol, le sodat était jeune, un homme de vingts ans tout juste. 
- Il est mort? demanda avec inquiétude Nolan.
- Je crois bien que oui, repondie Abigail.
Après m’être penché sur lui je pris sa carte d’identification, il s’appelait Jérémy, un marine du bataillon d’escorte. Que pouvait-il faire ici? Encore des questions, toujours des questions...
- Et si on avançait chef? Dit Shayne avec impatience.
- Je crois effectivement qu’il en serait temps.

Deux heures plus tard, nous arrivions devant une porte, elle semblait surgir d’un autre monde. Sa forme, sa beautée, ses couleurs, t’en de détails qui, me frappaient l’oeil. Le logo de l’ONI qui l’ornait en plein centre nous fit comprendre que nous touchions au but de notre mission. 
Je m’approchai et elle s’ouvrit, laissant alors passer la lumière de la pièce qui nous éblouit un instant, puis fût atténuée par notre visière ce qui nous permit de voir la beauté de ce batiment.
La découverte du reste de la base nous fendit le coeur; des soldats ainci que des civils jonchaient le sol, parmis les soldats, des Marines, des troupes de l’armée de terre et des ASCO.
C’est alors que je vis un Spartan tomber sur un rebords de la base, il était grand, et imposant, son casque Sécurity me permit de comprendre qu’il fesait parti de la défence de cette base. Il tourna la tête dans ma direction, m’adressa un signe de salutation et regarda à l’opposée. Il était armé d’un fusil à pompe et d’un fusil de sniper, apparament inquiet il regardait autour de lui. Au moment où je m’y attendait le moins un élite Ultra lui atterit sur les épaules, ce qui le fit basculer en avant. Ils s’écrasèrent tous deux sur le sol 20 mètre devant nous, commença alors un combat acharné entre l’élite et le spartan. On ne pouvait intervenir sans risquer de blesser ce dernier, il se fit désarmer et enchena coups de poings dans la tête de son adversaire. Malheuresement au bout de quelques coups une épée à énergie lui transperça le torse. Et dans un dernier souffle il emporta l’élite dans la mort avec un pistolet à plasma.
Après m’être approché, je pris sa carte et pûs connaître son identitée.
Ce spartan s’appelait Mathias O7, son nom me disait quelque chose. Il avait été un héro de la guerre d’Eridanus, qui venait de mourrir en héro...


Septième chapitre : Venus des étoiles

heure 0830, Mardi 1er sptembre 2552/Base Knight

Je marchais dans les couloirs sinueux, mon ATH(affichage tête haute)m’indiquait la direction à prendre. Je trouvais cette base belle, mais un peu monotone, il fallait tourner à droite, gauche, gauche, droite... Je n’y serais jamais arrivé seul. Après un moment de marche je passais devant une fenêtre, je pûs enfin voir le ciel, quel bonheur d’observer la lumière du jour mais ce moment fût coupé par un cri strident, angoissant, qui semblait provenir du plus profond d’une âme. 
- Nolan, c’est la voix de Nolan, dit Shayne, très stréssé.
- Au merde, qu’a t-il pût lui arriver, répondit Abigail
- Je ne sais pas, mais allons voir et vite.

Quelques pas plus loin, il y avait Nolan étendut sur le sol, il était mort. Son cadavre piqué d’un morceau de métal venant de se détacher du plafond. Je ne pûs rien dire, je regardais la scène avec éffroi, comme mes 2 compagnons...

Je n’avais plus le courage, la détermination, l’envie, de finir cette mission. Ma vie n’avait plus aucun sens à mes yeux, qui était remplis de larmes. 
J’étais triste, effondré, je n’étais plus cet homme, ce soldat, téméraire, qui avait pendant tant d’années travaillé au service de l’hummanitée et de la libertée.
Nous continuions notre chemins, sans joie, sans paroles, sans envie. Nous étions abatus.

Quelques embranchements plus loin nous arrivâmes devant une porte, sur laquelle s’inscrivait aussi le logo de l’ONI. Apès que Shayne l’ai ouverte, nous nous engoufrâmes dedans... La pièce devait faire 10 mètres sur 5, elle ressemblait à un petit corridor, une porte attendait de l’autre coté de la pièce. Sur cette dernière, l’inscriptions «secret défense» apparaissait, gravée au laser. Un petit tableau tactile portant notre alphabet ce trouvait à coté de la porte, attendant que quelqu’un y marque un mot, les caméras autrefois présente pour surveiller l’entrée avaient été décrochées rapidement par les membres du centre. Autant de détails inutiles, qui me frapaient l’oeil, pour m’apparaître, inutiles...

Je m’interressais plus au boitier de code, après m’en être approché, je pus voir écrit au dessus la phrase: «Il fait la même action que l’eau dans une rivière mais il ne possède point de matière.», j’avais réfléchis à cette succession de mot, je les avais tous analysés et maintenant j’avais la réponse. Je l’entrai sur le clavier tactile, et à peine eus-je terminé cette action, la porte s’ouvrit et nous laissa le libre choix d’avancer ou pas...

La pièce était plutôt petite, en son centre pronait une tour de cristal. Montant jusqu’au plafond elle était coupée vers son milieu et un objet flottait à cet endroit. Je m’approchai pour le contempler de plus près, c’était un vulgaire cailloux mais il devait être magnétique pour rester ainsi immobile. Shayne s’approcha et l’attrappa:
- Il n’est pas très lourd, cela ressemble à un météore. Mais pourquoi est-il ici dans une base de l’ONI? 
- Je suppose qu’il a quelque chose à voir avec ça, dit Abigail en nous montrant cette fiche qui se trouvait au sol. 
Elle me la donna et je parcourus rapidement les ligne du regard. Le texte était long et je ne voulait pas le lire en entier. Au bout de quelques minutes j’avais lu l’essenssiel, ce morceau de cailloux, était en fait de l’exentium, un matèriaux très précieux, puisqu’il servirait à la fabrication des moteurs des futures armures Majorline Mark. 7 et Mark. 8.

Nous nous remirent en route direction, le point d’extraction, mais la violence des combats était de plus en plus féroce, nous devrions faire vite...

Cela faisait déjà 2 heures que nous marchions, nous avions réussis à atteindre les collines avoisinant de la base. Il était situé à encore 7km, il nous serait très dure de le rejoindre.
Alors que nous venions de faire une pause, un appel au secours grésilla dans nos radio.
- Qui est-ce? demandais-je
- Ici, fox-trot 036, nous avons un problème, nous sommes attaqués. Nous transportons le Général Pintersken. 
- Nous ne pouvons vous venir en aide, Fox-trot, bonne chance... 
Aucune réponse, tant mieux.
- Pourvu qu’il soit mort ce salaud, sortie sèchement Abigail
- Il mérite ce qui vient de lui arriver, repondit Shayne
- Taisez-vous soldats, même si je n’en pense pas moins, je ne peux vous laisser dire cela sur notre supèrieur.
Le silence qui s’en suivit fût long, et pesant.


Huitième chapitre : Extraction Ratée

Heure 1100, Mardi 1er sptembre 2552/Canyon de l’Indoriado

Nous venions d’atteindre le canyon de l’Indoriado, ses rebords escarpés rendaient notre avancée difficile. Ses falaises montées très haut, environs 300 à 400 mètres. Des pins parasols y poussaient perpendiculairement, servant ainsi d’abris aux oiseaux de proie.
Soudain le sol trembla, je me rattrapai à une branche d’arbre, Shayne glissa et s’écrasa 5 mètres plus bas, Abigail quant à elle perdit l’équilibre et termina dans la rivière. 
Je crûs à un séisme, mais après m’être retourné je pûs constater qu’il n’en était rien. Le vitrifiage de la deuxième moitié de la planète venait de commencer.
Shayne s’était relevé et courait dans la direction du point d’extraction, Abigail dans ses bras. Je me relevai pour les rejoindre quand le sol trembla de nouveau, un rocher de plusieurs tones s’écrasa là où nous nous trouvions quelques secondes plus tôt. Notre course fût longue et difficile, semée d’embuche, nous risquion à chaques instants la mort. 
Un Falcon passa au dessus de nos tête poursuivit par deux banshees, puis une explosion retentit. 
- Vous m’entendez? demanda la voie de Vernon dans nos radios.
- Oui, comment va-tu? Où étais-tu? demandais-je enthousiasmé
- J’ai suivis Heneyie et son fils. Nous avons pu partir grâce à un cargo de marchandise. Si, et je dis bien si vous ratez votre point de sortie il y en aura un à 1 km.
- Merci Vernon, mais pour l’instant.... 
Les secousses recommencèrent, je me fis propulser à environs 2 ou 3 mètres. Shayne ne bougea pas et attrapa Abigail.
- Désolé Vernon, il y a eut un petit problème, dit Shayne dans la radio
- Je m’en doutais, repondit-il en rigolant. Mais je vais devoir vous quitter. A bientôt mes amis.
- Mais, où est-il encore passé l’acrobate? demanda Shayne avec un sourire narquoi. 
Il se retourna et me vit étalé de tout mon long au sol.
- Officier, tout de même, vous nous ferez vos numéros plus tard, nous n’avons pas le temps pour ces jeux là, dit-il en riant. Allez debout et c’est parti...

Nous courûmes pendant longtemps, les parois abruptes s’écroulaient au fure et à mesure que nous avancions, mais elles prenaient de l’avance, il fallait faire vite. Courir, tous le temps, nous ne pouvions nous reposer, une seconde d’inattention ou d’arrêt et c’était la mort.

Vingt-cinq ans de carrière pour en arriver là, courir pour éviter de se faire écraser pendant que la planète sur laquelle vous êtes se fait vitrifier. Il fallait que je ramène cette pierre, ce vulgaire cailloux qui aura couté la vie à un de mes hommes, que je le ramène aux hauts responsables de l’ONI, aux dirigeants de notre société...

Pendant plus d’une heure, nous courûmes, mais enfin la vallée se faisait voir, le Canyon s’était effondré, des milliers de tonnes de roche l’avaient ensevelit. Et nous étions là, nous trois, sain et sauf, couvert de poussière... Mais quel soulagement.

Il fallait maintenant traverser le village. On aurait cru que le temps s’était arrêté, les portes et les fenêtre était encore ouverte pour certaines et les véhicule restait inertes au milieu des rues. Pendant plusieurs minutes nous marchâmes dans ce labyrinthe de dédale, parfois en nous perdant et en passant deux ou trois fois au même endroit, rencontrant un petit grognard de temps en temps. Quand nous atteignîmes le but de notre mission le pélican était là mais un événement imprévus vint perturber nos plans, c’était une embuscade, une dizaine d’élite présents eux aussi etaient près à nous prendre pour cible... 
- Chef, on fait quoi? dit calmement Shayne
- Je crois qu’il va falloir partir, vite et en silence
- Vernon avait parlé d’un cargo à 1km au sud, vous pensez pouvoir l’atteindre?
- Comment ça vous? Tu viens avec nous Shayne
- Non, c’est la fin, apportez leur le caillou. J’attendais ce moment avec impatience chef, vous aurez le temps de partir pendant que je les retient. On peut toujours tomber sur plus gros que soit, chef, et aujourd’hui c’est le cas... Il déposa Abigail sur le sol, elle secoua la tête pour reprendre ses esprits. 
- Ils me le pairont Shayne, ils me le paieront... 
Abigail et moi, seul rescapés de la mission RLCM-II, partîmes vers notre dernière chance de survie... 
Nous courûmes, Abigail avait du mal, mais elle devait le faire. Le paysage défilait sous nos yeux, mon esprit ne calculait plus rien, je n’arrivais pas à y croire, Shayne, un ami, un frère... Une larme se mit à couler sur ma joue... 
Nous arrivâmes devant le cargo, nous montâmes dedant et il decolla direction l’orbite, adieu Shayne, adieu Nolan, adieu Reach...


Neuvième chapitre : Arrivée difficile

Heure 1500, Mardi 1er septembre 2552/ Cargo civils

Nous étions, Abi et moi, dans le cargo qui devait nous conduire hors de la surface inhospitalière de Reach.
J’avais oté mon casque et je l’observait, il était sale, abimé, rayé, et la poussière de ma dernière excurtion le recouvrait encore. J’étais penché au dessus de lui, une larme tomba de mon oeil et parcourut dans un bref instant les quelques centimètres qui séparaient ma tête de sa visière, la larme atterit sur cette dernière, glissa le long d’un rebord et se vit bloqué. Elle se sépara en deux, elles continuèrent leurs chemin, bien dictinct quand l’une d’elle fut bloquée l’autre continua pour se retrouver immobil elle aussi. Je comparais le parcours de cette larme, de cette petite goutellette d’eau salé, à ma vie. En chute libre pendant des années, puis un jour vous atterrissez, la réalité vous rentre dedans et vous parcourez du chemin, inconnu, inhospitalier, il faut vous baguarrer. Vos compagnons vous suivent de près, mais un jour vos routes se séparrent, ils meurent, et vous revenez une fois de plus à la réalité. Vous ne les reverrez plus, ce temps est révolu. Vous êtes bloqué, vous ne savez plus ou aller... C’est ainsi que je me rend compte en ce 1er septembre 2552 à 15h00 que ma vie a été gachée, ratée par, le destin...

Je marchais dans les couloirs du vaisseau, ils étaient sales, des centaines de personnes avaient marchées là. Mes yeux observaient tous les coins et recoins de l’engin. Des toiles d’araignées, des fourmis, des cafards... Bref, tous les genres de bêtes qui ont le dont de m'écœurer, étaient passagèrent avec moi.
Je n’avançais pas vite, je prenais le temps, chose qui ne m’avait pas été donné de faire depuis longtemps. J’avais à peine parcouru quelques mètres que je m’arrêtai, une chose avait attirée mon attention, une boite plus préscisement. Dans une poubelle une vieille édition en fer d’Hollywood chewing-gum à moitié rouillée, n’attendait qu’une chose, qu’un collectionneur comme moi veuille bien l'accueillir chez lui... 
Après m'être penché dessus, je dis tout bas:
- Je ne l’avais pas celle-ci en plus,
«Tu les auras toutes», au moment où j’entendis cette voix, je me retournai, il n’y avait rien.
- Shayne? Shayne es-tu là? C’est ma mémoire qui me joue des tours....
Je repartais encore plus déprimé qu’avant...

L’eau coulait sur mon corps raidit par ces jours de bataille, elle s’infiltrait par les pores desséchaient de ma peau et cela me faisait le plus grand bien. 
Après une douche d’une petite demi-heure j’en sorti, mes cheveux longs jusqu’à la nuque coiffés en arrière et ma barbe de trois centimètres encore collée sur mon visage.
J’avais enfilé des habits propres, ma combinaison était étendue sur mon lit, je m’observais dans la glace, et pour me remonter le moral avec l’aide de mon égocentrisme le plus profond, je faisais l'éloge de ma personnalité.
- Ah! Trente-cinq ans et pas une ride!
- Oui, mais tu as toujours cette horrible cicatrice sur la joue droite, me rappela la voix d’Abigail dans mon dos
- Tu as vraiment un don pour casser le plaisir des gens, Abigail
- Oui, mais je commençais à en avoir marre de t’entendre croire que tu es le plus beau, me dit-elle avec un petit sourire..

J’étais allongé sur mon lit et je me remémorais les derniers jours, cela faisait déjà deux heures, deux heures que j’étais là à attendre, à ne rien faire. Ca manquait d’action.
J’étais allé voir le capitaine, pour lui demander quand nous arriverions, il restait 1 heure.

Effectivement, au bout d’un moment la station était en vue. Vernon nous attendait sûrement. Une fois que nous serions installés il fallait que je trouve un haut dirigeant de l’ONI. 
- Adjudant? Vous êtes l’adjudant Peter McHalson? me demanda un homme
- Oui, c’est moi, présentez-vous soldat!
- Moi? Je suis le Lieutenant Colonel Stranger, Adjudant....
Je me mis au garde à vous, et pour me faire souffrir il ne dit pas repos. 
- Je viens parler pour l’ONI, nous sommes heureux que vous ayez réussi votre mission! L’exentium est en excellent état. 
- Vais-je avoir ma promotion?
- Non! Le Général Pintersken ne vous a dit cela que pour vous faire accepter, me dit-il avec un sourire jusqu’aux oreilles,
Nous accostions à la station, l’homme tourna les talons, s’arrêta, leva la main et sans même me regarder dit:
- Repos soldat.
J’avais une main sur mon arme, le doigt sur la détente, je n’avais pas besoin de viser, la cible était proche, tirer dans la tête pour tuer sur le coup et ne pas souffrir.
- Noooonnnn! cria Vernon en me voyant déclencher le tir...


Dixième chapitre : Condamné

heure 0800, Marcredi 2 septembre 2552/Station Buydeath

Je trainais dans les couloirs, pourquoi avais-je tiré? Pourquoi avoir tué le Lt Colonel?
Après l’acte, la prise de conscience...
J’étais dans la station, j’errais sans but dans cette prison. Abigail et Vernon attendaient sur terre, ils étaient rentrés. Mon procés aurait lieu dans quelques heures, il fallait que je passe le temps en attendant la centence, esperant éviter la potence. Au mieux, ils m’enleverrait mon grade, au pire ils me tuerait.

Trois heures passèrent, j’étais devant le jury, les mains dans le dos, je transpirais, tout ces hommes devant moi... Les secondes passaient tel des heures.
Du haut de mes 1m90 je ne fesais pas haute figure, et pourtant j’avais osé défier un Gradé, il en est mort... 
Le procès dura, pendant longtemps, j’avais défendu ma cause. Le Général Pintersken m’avait menti, il m’a envoyé dans une mission suicide tuant 2 hommes au passage, et on ne m’a pas donné la récompense due.

J’attendais la sanction, croisant les doigts, je transpirais. Un homme s’avança pour arriver à quelques centimètres de ma tête:
- Vous avez de la chance Mr Stranger, on vous retire votre grade.
- Alors faites vous un plaisir de l’enlever
Il attrapa l’insigne sur ma poitrine et tira un grand coup. Un morceau de tissu y resta accroché. Je baissai la tête pour voir ce trou sur ma tunique:
- Général? l’homme se retourna
- Oui, que voulez-vous?
- Vous êtes des salauds.
- Quoi? Répétez ça!
J’avais tourné les talons, j’ignorais ses injures, je partais dans la direction de ma chambre.

Un vaisseau m’avait emmené sur la Terre.
De l’espace on pouvait apercevoir les nuages, ils se déplaçaient lentement à la surface, recouvrant une grande partie de la planète. On aurait dit que la lumière qui se reflétait sur les océans provenait du centre de la Terre.
Elle était belle, resplendissante, il fallait la protéger contre les Covenants. 

Nous passâmes à proximité de la station Ordinos, Abigail et Vernon m’attendaient en France, plus précisément dans le sud. La décente ne fût pas très longue, une heure à peine.
Nous arrivions à Paris, je voyais des immeuble à perte de vue pas un brin de nature. Cette ville maintenant gigantesque n’était tout de même rien comparée à Los Angeles ou New York, elle comptait seulement vingt-deux millions d’habitants.
La Terre quinze ans que je n’y avais pas posé un pied, quinze ans que je ne l’avais pas obsevé, touché, cela me faisais un bien fous de pouvoir enfin la sentir.

J’avais rejoint Abigail et Vernon dans le sud, il faisait chaud pour cette fin de l’été. Enfin un paysage vert, beau, et calme. J’observais les sapin, les animaux, les collines.
Au loin il y avait une montagne, dégarnie d’arbres sur le dessus, des sapin parasols se penchaient presque perdiculairement sur la falaise. La vue de ce massif avait ravivé de tristes souvenirs chez moi.

- Chef le verdict, dit Vernon après m’avoir vu
- Le grade, mais ce n’est pas un problème, maintenant je vais pouvoir rester ici.
- Je vous présente Henely, c’est l’homme qui m’a permis de partir de Reach
Il me tendit la main, je la pris et il me salua. 
Tous ensemble nous discutâmes un moment, on m’avait demandé ce à quoi j’allais me consacrer maintenant, écrire j’aimais écrire, et le basket ball. J’avais aussi ma petite idée pour aider les humains à vaincre les Covenants, mais il fallait que je la mette en place, seul!


Onzième chapitre : Objectif déséspéré

Le soldat était accroupit, la tête penchée, l’oeil en face du viseur. Sa concentrartion aurait pu rivaliser avec celle des plus grands moines du premier millénaire.
Son fusil de sniper M-225 était en appui sur son genoux.
Le doigt sur la gachette, à tout moment il pouvait appuyer, il fallait juste que sa cible soit à porté.

Un Covenant passa, puis un autre et soudain, il le vit, le Général, il n’avait pas beaucoup de temps, quelque secondes tout au plus.
Il retint sa respiration, ajusta sa vidée et tira...
La balle sifla en traversant l’air sec, se loga dans la tête de la cible qui chancelat quelques instants avant de tomber au sol, morte. 
Une brute se retourna, d’un ton sec et glauque elle aboya un ordre à ses soldats! Un rapace visa dans la direction de l’assassin, mais il était déjà entrain de partir...

Le sniper attrapa son sac, se releva, posa son arme sur son épaule et partit en courant. Il courut pendant plusieurs minutes, le parcours, il le connaissait bien, cela faisait des jours qu’il l’étudiait. Des tirs de sniper fusaient de tous les cotés, heuresement pour lui, les covenants ne savaient pas viser.
La course fut longue, et dangereuse, courant à flanc de montagne sur un chemin escarpé, notre homme risquait à tout moment la mort.

Il arrivait en vue de la grotte, dans un dernier effort il sprinta et plongea dans l’étroite ouverture.
Il regarda le cadran de son arme, 117 dizièmes de secondes, le temps de parcours de la balle...

Posté le : 19/08/2010


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