Veuillez patientez...


DIVERS - Fan fiction

Les chroniques de Charr IV

Les principaux personnages:

Sergent Jonathan "Johny" Himley.

Le sergent Jonathan que tous ses membres d'escouade appelle Johny est militaire de carrière, il à participé aux dernières batailles de la guerre contre les convenants et à de nombreuses décorations à son actif. Moralisateur, idéaliste, il n'hésite pas à se dévouer pour aider les personnes en difficulté et ses propres amis. 

Caporal Diego Diler.

Diego est un des meilleurs ami de Jonathan, il prétend s’être engagé en 2532. Et avoir participé à la bataille de Reach ainsi qu'aux deux batailles de la terre, mais c'est peux probable vu son age et au fait qu'il ne soit que caporal à moins que qu'il ne se soit engagé très jeune, Diego serait donc un dur à cuir et un vétéran de nombreux conflits. Il semble toujours posé et sur de lui et est quelqu'un de très loyal envers Johny avait qui il a traversé pas mal de batailles.

Seconde classe Sarah MacTeger.

Sarah est une femme forte et elle l'aime l'affirmer en démolissant ceux que ne sont pas d'accord. Elle ne mâche pas ses mots et adore chercher la petite bête avec les autres membres de l'escouade même si cela lui vaut d'attirer des ennuis. Selon son dossier elle aurait participer à un raid conjoint avec les élites sur une colonie brute. Mais aucun détail de l'opération n'est accessible sur les terminaux. 

Seconde classe Marc Foster.

La recrue de l'escouade est un jeune homme aux yeux bleus qui semble inspiré une grande innocence. Marc à suivit les traces de sa famille en s'engageant après la guerre contre les convenants, ses rêves de voyages spatiaux sur des mondes exotiques ont vite été remplacés par la routine des patrouilles sur terre. Malgré tout il à réussi a se faire incorporer dans l'escouade du sergent Jonathan sur le CSNU Cortez.

James Hooker membre de la section 1 de l'ONI. 

Hooker est un homme qui semble entouré d'une aura, lui et Johny se connaissait au lycée mais avec la guerre, leur contact se sont détériorés. Hooker est toujours amical et souriant même si il est très mystérieux, son but sur la mission n'as pas été divulgué. En tant que membre de L'ONI, il peut faire appel à des ressources considérable et c'est le seul qui puisse contredire les ordres du colonel Harker, à condition que le colonel veuille bien tenir compte de ses propos.

Colonel David Harker 

Le commandant des forces au sol du CSNU sur Charr IV est un militaire endurci et pragmatique, sa vision de la guerre à été mis à l'épreuve par les convenants lors de la dernière guerre et si il a survécu au aliens ce n'est pas pour faire la nounou avec ses congénères humain. Il fera tout pour assurer la réussite de la mission, même si cela implique de faire passer ses intérêts avant celui des civils.

Maire Alexander Jovok.

Alexander est un homme doué d'un grand charisme qui à su rassembler une population importante pour construire une nouvelle ville après la guerre, sous sa direction, la ville de Point Renaissance à connu un développé rapide. Avant l'invasion c'était un homme bien en chair mais des années de privation lui on privé de toute ses réserves de graisse, maintenant tout ce qu'il souhaite c'est qu'aucun de ses concitoyens ne meure de faim ou de soif.

Prologue: Les prémices du soulevement

8 Juin 2567

Les taudis du mont hipo étaient pris sous une pluie torrentielle, comme souvent à cette époque de l'année l'eau n'arrêtait pas de tomber pendant quelques minutes qui se transformaient en longs moments de souffrance pour certains. Certains toits des taudis s'étaient effondrés sous la pluie, Charr IV n'était pas une planète accueillante niveau climat, enfin elle l'avait été mais c'était bien avant l'invasion.

Un homme sirotait le fond de son verre à quelques mètres de distance de la pluie torrentielle, la tôle renforcée du bar émettait pourtant un grondement de tonnerre en subissant l'assaut de la pluie, l'homme avait le regard vague, perdu sur la rue boueuse, il était seul avec le barman qui rinçait ses verres d'un regard morne.

-Quel temps. Fit t-il en soupirant.

-Et ça fait huit jours que ça dure, c'était pas comme cela avant la vitrification.

-Bah! Fit le vieil homme comme s'il se rappelait d'une vielle histoire dérangeante.

-Je te laisse. Fit le client en regardant sa montre. Garde la monnaie.

-Bonne chance sous cette pluie torrentielle l'ami!

Il se couvrit comme il put avec sa veste et s'engagea dans la rue, la terre était boueuse et il s'enfonçait dedans à chaque pas, mais il ne voulait pas ralentir, un rendez-vous important l'attendait. 

Il avait de la chance pourtant, la pluie ne se transformait pas en glaçons, certains étaient si gros qu'il y avait déjà eu des blessés, ou pire. Un groupe d'enfant jouait dans la boue en rigolant Tom en rattrapa un qui allait trébucher. L'enfant le regarda ébahi et fut attiré par son M6C qui dépassait de sa ceinture Tom le regarda et lui fit un sourire suivi d'un ébouriffage de cheveux, puis il le poussa gentiment vers ses copains. Pauvre gosse se dit Tom. S'il était tombé dans la boue il aurait chopé au moins deux, trois maladies.

Il continua sa route sans rencontrer personne, ils étaient tous en train de se serrer dans les taudis qui constituait en quelque sorte la plus grande ville de Charr IV depuis la guerre, se déplacer ici était dangereux quand on était pas armé et seul, mais heureusement Tom était lui même dangereux et la pluie limitait les déplacements des bandes armés. De plus Tom était considéré comme "un chanceux de première " par ses amis, c'était sans doute pour ça qu'il avait été choisi pour le projet.

Il arriva devant chez lui seulement quand la pluie cessait, le soleil commençait enfin à pointer le bout de son nez. *Juste quand j'en ai plus besoin* Grogna Tom pour lui-même. Puis il entra dans sa maison, à l'intérieur il n'y avait qu'une seule pièce comme la plupart des taudis, une chaise ainsi qu'un matelas servant de lit et une cuisinière en sale état, avec quelques tiroirs pour ranger des couverts qui n'étaient utilisé que rarement, sauf quand Tom revenait avec du gibier, mais c'était rare, car il vendait souvent ses prises. Dans un coin son arc était rangé soigneusement avec son carroie, c'était sans doute la seule chose dont il prenait soin ici, non il y en avait une autre.

Il ferma la porte de sa maison en coinçant une planche dans l'ouverture et s'assura qu'elle tenait bien. Ensuite il releva un tapis qui donnait sur une trappe de bois, il la souleva et une deuxième trappe se présenta à lui, cette fois, rien de rustique, un code de sécurité était nécessaire pour ouvrir la lourde trappe de fer, Tom tapa le code et descendit l'échelle cachée sous la trappe.

Il marcha dans un long tunnel jusqu'à une autre porte verrouillé qu'il du ouvrir en posant sa main sur un détecteur d'adn. Un homme l'attendait dans la salle suivante, assis sur son fauteuil, le ventre bien rebondit, la trentaine passée et les cheveux presque déjà blancs, thierry le regardait par delà ses lunettes rondes qui lui donnait un air idiot. Tom le regarda à peine, il le prenait toujours pour un mégalomane maniaque ridicule, il se disait ancien professeur de physique mais n'avait aucune preuve et plus personne à qui enseigner sa science, alors on l'avait trouvé pour le projet.

-Vous êtes en retard. Lui dit Thierry avec cette voie agaçante qu'il avait lorsque qu'il rappelait quelqu'un à l'ordre.

-Rien ne presse.

-Pensez vous! l'UNSC sera bientôt là et elle souhaite vous parlez.

-Qui ça? Jenna?

-Bien sûr qui d'autre?

*Evidement gros con, tu n'as jamais pu approcher une fille, planté devant tes machines. A part peux être une IA et même une gonzesse numérisé je suis sûr que tu l'aurais soûlé.*

Tom regarda l'écran à moitié sale tandis que le visage d'une jeune femme blonde s'affichait à l'écran.

-Tom, vous êtes enfin là, dieu soit loué, la dernière vague a eu plus de mort que prévu, mais cinq s'en sont quand même tirés.

-Ces morts étaient nécessaires madame. Fit Tom avec une mine grave, il voyait bien que Jenna était très fatigué par les nouvelles, beaucoup la considérait comme une femme importante et comme une amie et la voir abattue comme ça était insupportable pour Tom.

-Je sais... murmura-t-elle. Ils sont dans un monde meilleur maintenant, mais certains étaient si jeunes, je ne sais pas si...

-Madame, vous ne pouvez pas vous en vouloir, si nous sommes allés si loin aujourd'hui, c'est grâce à vous.

-Bien sûr, vous avez raison Tom, faite moi plaisir, survivez s'il vous plait. Thierry vous accompagnera tout au long de la procédure.

-Je survivrais madame, je vous donne ma parole.

-Dieu vous garde.

Thierry stoppa l'échange et Tom s'allongea sur une table en fer nue et froide comme une pierre, divers bocaux et machines l'entourait. Thierry pencha sa mine hideuse vers lui et sans cérémonie, lui planta divers aiguilles dans ses bras, Tom grinça des dents, mais ce n'était que le début, le gros homme lui fit un mauvais sourire.

-Les anesthésiants ne fonctionneront peux être pas, je n'ai pas vérifié leurs qualités.

Puis il planta une aiguille reliée à un tube contenant un liquide bleu et Tom hurla alors que la douleur irradiait son cerveau.

Chapitre 1: Débarquement.

16 juin 2567.

-Johny, Johny, tu penses à quoi là?

Le sergent Jonathan Himley leva la tête de sa photo pour soutenir le regard de Sarah MacTeger, seconde classe. La brune aimait utiliser son regard de femme fatale pour impressionner les hommes mais ça ne marchait pas vraiment sur Johnny.

-Une veille connaissance, mais cela appartient au passé. Puis il repoussa la fouineuse d'un bon coup de pied sur l'épaule qui ne manqua pas de faire rigoler Marc, le benjamin du groupe tout droit sortis de l'école de formation.

-Quoi petit merdeux? Tu trouves ça drôle peux être?

Avant qu'il ne puisse répondre, Sarah avait sauté sur Marc pour lui faire manger ses dents, elle avait toujours été un peu brutale il était vrai. Diego, le caporal et le plus vieux du groupe avait négligemment levé les yeux de son journal et soupirait en jetant un coup d'oeil à cette débauche de violence. Cet homme était fait de fer, 35 ans dans l'armée et une bonne expérience de la guerre humano-covenante, Johnny était content de l'avoir avec lui, Sarah aussi, elle était jeune mais compétente, quant à Marc... il espérait qu'il ferait ses preuves. Le sergent avait servi pendant la première et seconde bataille de la terre au côté de Diego, même si c'était les seules opérations à son actif elles avaient été un sacré baptême du feu, quand Sarah eut achevé de mettre une branlée à Marc elle se rassit sur son lit et arrangea ses cheveux qui commençait déjà à être long. Marc lui, s'essuya le nez cassé.

-Ta vraiment été forte cette fois. Grogna t-il.

-Ca t'apprendra les manières.

-Arrêtez de vous battre les enfants, le sergent espère avoir mieux que ça dans son unité, pas des gosses qui veulent jouer à la guerre. Dit Diego.

-En fait, l'ancêtre à déjà tout vu au combat, c'est pour ça qu'il vous fait la morale. Plaisanta Johnny

Ce n'était pas vraiment faux, Diego avait été engagé dans tellement d'affrontement qu'il semblait auréolé de chance, il avait un jour raconté qu'on lui avait proposé de devenir spartan, mais l'escouade ne l'avait pas cru. Toutefois, sa grande expérience avait fasciné Marc depuis qu'ils étaient partis de la Terre.

-Caporal, vous avez déjà vu un spartan en vrai non ? Alors ça devait être un truc de dingue !

Diego avait déjà raconté le jour ou John 117 était passé devant lui à la station le Caire, ce n'était rien d'incroyable, mais le jeune homme semblait à chaque fois impressionné par la façon dont Diego la racontait.

-Selon les estimations du capitaine, c'est aujourd'hui qu'on arrive dans le système non ? Demanda Sarah.

-On effet, on doit sécuriser une planète du charmant nom de Charr IV, elle a été à l'abandon depuis la fin de la guerre, donc éviter de trop brusquer la population quand on sera au sol. Rappelé vous, calme et gentillesse, on n'est pas là pour jouer les gros bras.

-Même pas un risque de soulèvement contre nous sergent ?

-Non Sarah, les gens d'ici sont plus occupés par la reconstruction de leur planète, on vient leur apporter de l'aide et ils en ont bien besoin, ce n'est pas comme si...

La porte du dortoir s'ouvrit brusquement, un homme habillé en noir portant les galons de l'ONI s'avança, Johnny écarquilla les yeux et sauta de son lit.

-Officier sur le pont !

Ses hommes se mirent au garde à vous et le commandant les inspecta de la tête aux pieds et esquissa un sourire, il était grand, les cheveux noirs rasé de très près, avec de petits yeux noirs et un visage serein. Son allure était digne d'un homme d'affaire.

-Repos soldats, Jonathan il faut que je te parle en privé.

Les marines regardèrent leurs sergent qui leur fit signe de ne pas s'en faire pour lui, l'homme portait le symbole de l'ONI sur son uniforme noir, d'habitude c'était mauvais signe, mais Jonathan connaissait cet homme.

-Hooker, alors ça si je m'y attendait! Tu n'as presque pas changé!

-Pourtant, ça fait un bail depuis la dernière fois Johnny, par contre tu sembles toujours traîné avec autant de nases qu'au lycée.

Hooker lui fit un sourire avec une bourrade et Johnny lui retourna son sourire. Il l'amena dans les couloirs hors du baraquement et ils marchèrent un peu.

-Alors, l'ONI à besoin de toi ?

-Oui, tu sais, les choses habituels, venir surveiller les activités, faire un rapport, la routine quoi.

-Moui comme d'habitude, je flingue et toi tu regardes, ce n'est pas la première fois.

-Et tes hommes, ils sont prêts ? 

-La moitié sont des remplaçants et on risque de travailler avec d'autres escouades tu le sais bien, franchement entre nous Hooker, qu'est-ce qu'elle à d'important cette mission, on doit seulement atterrir sur la colonie et prendre sa température ou quoi ?

Hooker s'arrêta et son regard se perdit dans le vide de l'espace qui apparaissait derrière une vitre.

-En fait.... Ce n'est pas aussi simple, beaucoup d'officier dont le capitaine sont aussi inquiets que moi, la situation sur Charr IV est bien plus critique qu'il n'y parait, les gens vivent dans des taudis, mangent des saloperies... quand ils trouvent des choses à manger bien sûr. Ils ont été coupés de la civilisation pendant... 32 ans et n'ont plus rien pour reconstruire eux-mêmes une société civilisé, les armes pullulent dans les taudis et des gangs se battent pour des ressources rares et précieuses.

Johnny eut du mal à croire ce que Hooker disait.

-Bon sang, c'est tellement la merde que ça ? Tu peux me faire un topo vite fait ?

-Les taudis sont pour la plupart implantées près des rivières descendants des monts hipo, c'est là que les habitants se sont cachés pendant l'invasion covenante. Par chance les montagnes étaient bien trop grandes pour être vitrifié rapidement et comme la plupart des villes étaient déjà à feu et à sang, les aliens sont repartis en laissant des ruines derrières eux. Il y avait trois villes sur Charr IV, la capitale Alaria a été complètement vitrifié par la flotte, quand aux autres, ils ont été attaqués par les forces au sol et non pas tenue bien longtemps. La Nouvelle Nantes a été un peu recolonisé mais, comme Sindo, ce n'est guère qu'un champ de ruines. Les Charriens ont commencé à bâtir une nouvelle ville: Point Renaissance, pour l'instant c'est plus une bourgade, mais ils ont fait un travail remarquable tu verras.

-D'accord Hooker, merci pour ces informations, ou sera tu déployés ?

-Dans la première vague, avec toi ! Le colonel Harker à besoin de moi, je suis un des seuls qui connaisse vraiment Charr IV, quant à vous, c'est moi qui vous aient demander, je sais que je peux compter sur toi Johny.

Une voie retentit alors dans le vaisseau, c'était l'IA du Cortez

-Entrée dans l'atmosphère de Charr IV dans 10 minutes, toutes les unités à leurs postes !

-Bien on dirait que c'est l'heure d'y aller, je te retrouve en surface Johnny.

Le sergent laissa Hooker partir et beugla ses ordres à sa section qui le rejoignait, ils partirent au pas de course vers l'armurerie ou des dizaines de soldats prenaient leurs paquetages et leurs armes. Johnny inspectait l'armurerie, des dizaines de fusils récents étaient accrochés. Des BR85, M392, MA5D et fusil de sniper S5 AM, ainsi que des nouvelles armes expérimentales comme des fusils tonnerre ou laser spartan. Après la guerre toute la technologie récupérée par le CSNU avait permis de créer un nouvel arsenal mortel, l'état-major racontait même que les soldats de premières lignes auraient bientôt des armures équipés de bouclier énergétique comme les spartans ou les élites, mais ce n'était que des promesses pour l'instant.

Sarah enfila son armure et pris plusieurs chargeurs de fusil de combat en supplément pour son arme. Marc prenait toutes les munitions qu'il pouvait jusqu'à ce que Diego les lui prenne des mains et lui colle un pack de médi-gel contre le plastron.

-T'emporte pas trop gamin, on n'est pas là pour tirer à tout va, prend ça plutôt.

Johnny enfila son armure et pris plusieurs grenades incapacitantes, du médi-gel, une balise d'urgence ainsi qu'un fusil d'assaut et un magnum. C'était un des aspects qu'il adorait dans son métier, de l'équipement de pointe et des flingues pour défier la mort elle-même. Il regarda les membres de son escouade qui, il y a dix minutes ils ressemblaient à une bande de touristes et ils étaient maintenant armés et bien équipés. Sarah avait pris un BR85 ainsi qu'un sac d'équipement pour ranger divers objets qui seraient utiles sur le terrain, Marc avait reçu une formation de médecin militaire, un sac de soin pendant donc à son dos et un fusil d'assaut complétait son équipement. Diego avait pris tout un matériel de radio et avait modifié son DMR pour lui mettre une lunette de fusil de sniper. Quand tout le monde fut équipé le sergent les fit courir vers la baie d'embarquement. Les soldats devaient être efficace, plus de 1000 marines devaient se poser sur le spatioport de Point renaissance et on devait ensuite acheminer du matériel plus lourd comme des chars. Johnny rejoignit le lieutenant Simons, avec qui il devait menée la dizaines de marines qui embarquaient dans leurs pélicans, dès qu'il le vit le lieutenant lui fit signe de monter dans le pélican.

-Sergent pas fâché que vous soyez venu, les pilotes commençaient à nous gaver pour le décollage. Je connais vos hommes mais, laissez-moi vous présentez les miens : Soldats de première et seconde classe Joshua, Mérol, Sébastien et Josh. Nous avons aussi L'artilleur Mandez et le caporal-chef Jessica. Tous de bons marines n'est-ce pas mes bébés ?

-Chef oui chef ! Répondirent en coeurs les marines.

Simons pris place sur le siège à ses côtés et se pencha vers lui.

-Entre nous sergent, ce sont des remplaçants n'est-ce pas ?

-Pas tous monsieur, mais si vous voulez savoir, ils respecteront mes ordres et ne flancherons pas au combat, j'ai confiance en eux.

-J'espère que vous avez raison sergent, je n'ai pas besoin d'hommes qui se prennent pour des cow-boys, cette mission demande de la retenue.
***
Le spatioport de Point renaissance ne méritait guère de porter ce nom, il s'agissait en fait d'un énorme terrain vague composé de terre sur 2 kilomètres carrés, la tour de contrôle était représenté par un vulgaire mirador en pierre et un bâtiment servant de lieu d'accueil, c'était ce qu'Alexander Jokov avait pu préparer de mieux pour accueillir ses invités et quels invités ! Le CSNU envoyait enfin ses soldats sur Charr IV. Quand il avait su cela il avait fait de son mieux pour construire le spatioport avec les maigres ressources dont-ils disposaient. Il fallait dire que Alexander, nommée maire de Point Renaissance, aimait les accueils en grande pompe, mais la dernière guerre lui avait privé de bons nombres de ressources, il avait fait donc fait au mieux. Heureusement qu'il était considéré comme un génie de la logistique, sinon le millier de marines n'auraient jamais eu la place pour leurs équipements et n'auraient jamais pu avoir des quartiers au dormir.

L'homme était de taille moyenne, portait ses habits de maire et des lunettes de soleil, comme la plupart du personnel qui l'accompagnait, dans le but de se protéger des nuages de poussières que provoquerait les pélicans. Des dizaines d'hommes et de femmes accompagnaient Alexander, il représentait l'élite administrative de Charr IV, dans le but de montrer une image positive de ce qui restait de la colonie, ils étaient habillés avec des vêtements chic et des gardes du corps les protégeaient. Cependant, cette première façade ne servirait sans doute pas à grand-chose quand les marines découvriraient le reste de Charr IV.

Un petit point noir apparut dans le ciel, puis un deuxième, suivi bientôt de beaucoup d'autres. Alexander les observa grossir dans le ciel, bientôt ils prirent la forme de pélicans et de hornets. Les vaisseaux émirent un bruit infernal en s'approchant de la piste et comme Alexander l'avait prédit l'atterrissage le força à mettre ses bras devant ses yeux pour se protéger. Les pélicans formèrent une ligne parfaite devant le bâtiment et dès que les moteurs furent coupés un flot de marines débarquèrent des pélicans pour former un périmètre de sécurité autour des vaisseaux, des warthogs M831 furent déployé. Des dizaines de marines vaquaient à leurs tâches et remarquaient à peine le comité, d'autant que les hommes en armes rendant les gardes du corps mal à l'aise. Alexander lui aussi, tellement d'hommes ici et si peu lui prêtant attention, il se demandait comment réagir quand un militaire portant un képi accompagné d'un membre portant les galons de l'ONI se dirigèrent vers lui. Alexander bomba le torse et s'adressa aux membres du CSNU qui convergeait vers lui.

-Le comité vous souhaite la bienvenue dans son humble ville que nous nommons Point Renaissance, mon nom est Alexander Jovok, j'ai le privilège d'administrer cette petite ville en tant que maire et de la représenter en mon nom, nos infrastructures ne sont pas aussi bien aménager qu'elles devraient l'être pour vous accueillir mais, nous avons fait au mieux mais, je parle trop, à qui ai-je l'honneur ?

-Colonel Harker, David Harker, du 7eme Bataillon Terrien de Paris. Ravi de faire votre connaissance monsieur Jovok.

-Ah ayant des liens avec la bonne cuisine française ! Nous gardons justement de très bons vins dans nos réserves spéciales, je suis sûr que nous pourrons y gouter à un moment ou un autre.

-Peux être à un autre moment, j'ai besoin d'avoir un point de ralliement ou établir un base avancé pour le matériel lourd.

-Bien entendu Monsieur, nous avons déjà réservé des baraquements et la zone est déjà en cours d'aménagement. Si vous voulez bien me suivre ?

-Pas la peine, nos warthogs peuvent directement nous y amener, cela ne vous pose pas de problème ?

-Non bien entendu, mes propres confrères nous suivrons en voiture et ce sera l'occasion pour moi de découvrir les sensations d'un véhicule militaire. Bon sang que ces 4x4 semblent robustes, ils doivent en avoir sous le capot !

Hooker suivi le colonel et le maire, il avait gardé le silence mais, comptait bien poser des questions à cet Alexander, le convoi se mit en route, Alenxander pris le place passager sur le Warthogs tandis que Harker et Hooker prenait les places arrières, le convoi se mit en marche, bientôt la piste d'atterrissage laissa place à des maisons et des rues, quelques immeubles étaient en construction mais, pour l'instant la ville ressemblait à une zone frontalière, certains bâtiments portaient des traces de salissure et des habitants curieux jetaient des regards aux véhicules militaires.

-Je n'ai pas eu l'occasion de me présenter monsieur le maire, je suis James Hooker, membre de la section 1 de l'ONI, les premiers relevés de la planète ne nous en pas appris grand-chose à part ce que nous savions déjà, si vous pouviez nous briffer sur Charr IV nous vous en serions reconnaissant.

-Mais avec plaisir cher ami, par quoi commencer, il y a tellement de choses à dire ! Tout d'abord, Charr IV se relève lentement de la guerre ça vous le savez sans doute déjà, mais nos plans pour le futur sont prometteurs grâce à nos nombreux volontaires nous avons pu créer cette modeste ville qu'est Point Renaissance, tout ce que les covenants n'ont pas détruit nous sert à reformer notre communauté, la ville à un peu moins d'un an mais, nous avons déjà de nombreuses habitations ainsi que des magasins et centre de loisirs. Restaurant, bar, salle de sport ect, nous avons même un casino si vous voulez prendre du bon temps, il est un peu rustique bien sûr mais, nous devrions bientôt disposer de tout pour alimenter nos machines. La construction d'immeubles est même sur notre planning comme vous pouvez le voir, si les travaux avancent bien, les premiers seront terminés dans un mois.

-Ca a dû vous prendre beaucoup de ressources pour construire tout ça, vous ne manquez de rien ?

-Eh bien il y a quelques points négatifs bien sûr. Nous arrivons à combler nos besoins de nourritures en pratiquant la chasse et la cueillette dans la forêt Adam, en théorie on ne manque de rien, sauf pendant les périodes de vache maigre. En fait ce sont surtout les matières premières et l'électricité qui nous fait défaut. Certaines maisons sont faites de bois et n'ont pas de quoi se chauffer, nous subvenons comme nous pouvons à nos besoins mais, vous allez nous aider à remettre tout ça en ordre n'est-ce pas?

-Nous garantissons votre sécurité et vous promettons d'examiner votre situation et d'analyser les moyens dont nous disposons pour résoudre votre crise. Répondit le colonel.

-Hum, je vois.

-Il ne serait pas plus facile de retourner vivre à la nouvelle Nantes ou à Sindo ? A ce que j'en sais, la plupart des bâtiments sont toujours intact. Demanda Hooker.

-Quelques milliers de personnes vivent dans ces villes mais, ces endroits sont remplis de tristesse, ces lieux ont été de véritable centres de carnage pendant l'invasion et des signes y subsistent encore, peu de gens y retournent, beaucoup on perdu de la famille dans ces villes, comme disait un ami, le passé est le passé mieux vaut l'enterrer que d'y repenser.

Le colonel grogna d'approbation.

-C'est un point de vue qui se tient même s'il n'est pas malin de ne pas se servir de ces ruines pour rebâtir, mais dites moi Alexander, combien de personnes vivent sur Charr IV ?

-Point Renaissance compte 45000 personnes, Sindo et Nouvelle Nantes doivent compter un peu plus de 5000 habitants, quand au reste de la planète, je ne veux pas vous donner des chiffres maintenant en public.

-Vous parlez des taudis n'est-ce pas ?

Alexander se tourna vers Hooker pour le regardez dans les yeux, les lunettes de soleil cachaient en partie son expression mais, il semblait honteux.

-C'est un sujet que je voudrais aborder plus tard si possible, excusez-moi mais, ce sujet est vraiment trop sensible pour en parlez ici. Sachez seulement que ces gens ont beaucoup souffert de la guerre, il serait mal avisé d'aller les voir sans agir dans leurs intérêts.

***

-Vous avez vu la manière dont les gens nous regardent, on dirait qu'ils n'ont jamais vu de soldats de leurs vies. Dit Marc.

-Ouais et les gardes du corps du maire on carrément flippé quand ils nous on vu approcher, je paris que c'est juste de la façade, ce sont surement des mercenaires de pacotille. Rajouta Sarah.

Les warthogs passèrent par un rond point très fréquenté, un marché occupait la place et de nombreux commerçants vantaient leurs produits, entre les stands de légumes on pouvait parfois apercevoir des vendeurs d'armes. Au passage des militaires les acheteurs semblaient se désintéresser des vendeurs d'armes et se dispersaient, les vendeurs quant à eux regardaient les membres de L'UNSC avec un regard méfiant. Diego jura en fixant un des hommes et son visage disparut quand le Warthog eut passé le marché.

-C'est pire que ce que je pensais. Il n'y a plus de loi sur cette planète.

-Les gens d'ici ont été coupés de la civilisation, quand c'est comme ça, la loi du plus fort est souvent dominante, il ne faut pas les blâmer pour ce qu'ils sont devenus, c'est la faute des covenants. On est ici pour remettre de l'ordre et rassurez les gens, c'est ça notre mission : leur montrez que l'UNSC est toujours là, qu'on n'a pas perdu la guerre et qu'on n'en ressort plus fort.

-Sauf votre respect sergent, ce n'est pas une intervention militaire dont ces gens-là ont besoin mais d'une aide humanitaire.

-Si vous avez des réclamations seconde classe Sarah, n'hésitez pas à les soumettre au colonel, pour ma part je m'en tiens aux ordres.

Sarah continua de discuter avec les membres de la section pendant le reste du trajet. Quelques minutes après, le convoi arriva au camp aménagé, il consistait en plusieurs rangées de baraquements qui ressemblaient à ceux utilisé d'habitude par l'armée. Le terrain était assez large, le camp avait été construit sur une colline donnant une bonne vue d'ensemble sur la cité, les baraquements semblaient en parfait état.

-Ok soldats, on débarque et on transporte le matériel, je veux du putain de bon travail digne d'un spartan ! Ordonna le lieutenant Simons.

Le reste de la journée se passa sans encombres, les marines mettant en place leur camps, plusieurs équipements lourds comme des chars et des wathogs de combat furent acheminer, les stocks de munitions remplies et une infirmerie ainsi qu'un PC mit en place, Charr IV possédait une période de rotation de 22heures, Simons ordonna à l'escouade d'aller prendre du repos à 21H, car demain le travail continuerait et ils commenceraient enfin la véritable exploration de Point Renaissance.


Chapitre 2: Des armes pour les citoyens.

17 juin. 8H

Hooker fit couler l'eau du robinet et s'aspergea le visage, il fallait en profiter, les canalisations avaient sans cesse des problèmes et de nombreux marines se plaignaient que leurs douches. Hooker lui-même qui était censé disposer de quartier privé avait dû activé plusieurs fois la douche. Le confort n'était pas vraiment une chose facile à obtenir sur Charr IV mais, Hooker n'était pas ici pour profiter de ses appartements, après s'être habillé il passa les mains sur son visage et souffla un grand coup, tant de choses à accomplir en si peu de temps, il se demandait s'il était à la hauteur, pour se donner du courage il sorti une photo de sa poche et regarda la femme qui était dessus, son regard passa sur son terminal Com, il pouvait peut-être la contacter, après tout elle avait pu prendre du repos. Il se leva et allait contacter cette femme mais quelqu'un frappa à la porte, il ferma son terminal et ouvrit.

-Oh, Johny, tes hommes sont déjà sur le pied de guerre à ce que je vois.

-Et oui que veux tu, mes marines n'ont pas tous les avantages d'un membre de l'ONI, mais bon au moins tu n'es pas encore au pieux comme pensait Sarah. Je venais seulement prendre de tes nouvelles avant de partir en patrouille.

-Eh bien, je m'acclimate comme je peux, on a tous ce foutu problème de douche je crois, qu'on soit ONI ou marines la chance ne nous fait pas de cadeaux.

-A ça, on ne peut pas dire que le maire peut tout nous garantir malgré ce qu'il promet.

Hooker ne répondit pas, Johny l'étudia, il semblait encore une fois perdu dans ses pensées.

-Ca va Hooker, il y a quelque chose dont tu souhaites parler ?

-Non ça va, excuse moi, j'ai un rendez-vous important avec Alexander et son comité aujourd'hui, je dois me préparer, la politique, je te souhaite de ne jamais connaitre ça.

-Ha, il va falloir qu'on use de diplomatie, bon assez perdu de temps il faut que j'y aille, bonne chance.

-Bonne chance à toi aussi mon ami, ne brusque pas les gens c'est un conseil.

Johny hocha la tête et rejoignit sa section, aujourd'hui ils devaient patrouiller à la ville à pied et dresser un bilan des habitations et des lieux importants. Ils étaient armés, question de sécurité bien sûr mais c'était surtout pour impressionner la population, Marc n'était pas rassuré, c'était sa première mission en terrain hostile si on pouvait dire ça, heureusement que Sarah avait de bonnes méthodes pour le rassurer :

-T'inquiète pas Marc, montre que t'as un gros flingue, fais ton sourire de gosse et tout se passera bien, au pire tu as tata Sarah pour veiller sur toi.

Les soldats sortirent du camp qui commençait à ressembler à une installation militaire totalement opérationnel, des structures militaires préfabriqués avaient été installés et des nids de mitrailleuses mis en place, en plus de ça, des hélicoptères allaient bientôt être sur place, mais le Cortez avait emmené avec lui une arme plus imposante, de quoi imposer le respect et décourager toute tentative d'attaque.

-Hey sergent, c'est quoi ce truc dans le ciel ? Demanda Marc.

Un immense vaisseau de la taille d'une grande maison passait au-dessus des tètes des soldats et planait dans le ciel de la ville comme un observateur attentif.

-Ca mon bonhomme c'est un AC-220 Vautour, le meilleur truc que l'armée est jamais inventée. Ses mitrailleuses réduiraient n'importe qui en petit morceaux et ses missiles ouvriraient en deux un char. Répondit Diego à la place de Johny

-Mais pourquoi déployé un vautour sur un monde qui n'est pas en guerre sergent? Demanda Sarah.

-A part dilapider de précieuses ressources ? PeuT être que les huiles craignent plus les habitants de Charr IV qu'ils ne veulent l'avouer ou alors c'est une démonstration militaire, après tout vous avez bien vu les marchés, n'importe qui pourrait être armé dans cette ville, alors on fait gaffe où on met les pieds.

La section descendit la pente rocheuse qui menait à la ville, le soleil pointait à peine le bout de son nez malgré l'heure avancée, les habitants commençaient à sortir de chez eux et les commerces ouvraient peu à peu. Les gens les regardaient avec indifférence, certains leur prêtait un peu d'attention mais, passait leur chemin sans rien dire. Johny souriait à ceux qui daignait à le regarder mais, gardait bien la main serrée sur la crosse de son fusil d'assaut, souriant mais prêt à toute éventualité, c'était ainsi qu'on lui avait appris à faire. Le groupe passa devant un homme assit sur une chance longue, il semblait avoir la cinquantaine passée et interpella les soldats quand ils passèrent devant lui.

-Bien le bonjour soldats, on cherche des achats intéressants dans le coin ?

-En fait nous sommes en patrouille mais, tant que nous sommes ici qu'est-ce que vous vendez d'intéressant ?

-Ah, mon ami tu trouveras chez Elias tout ce que tu ne pourras trouver ailleurs, des pièces de rechanges pour véhicule, des couteaux de chasse, des outils de cuisine, mon bazar est ouvert à tous et je sais que les militaires doivent sans doute avoir plus d'argent que les gens du coin, enfin moi je dis ça...

-A part ça, vous n'auriez pas entendu des rumeurs intéressantes dans la cité ?

-Bah, en fait personne ne s'étonne de votre venue, vous savez, on était au courant depuis longtemps par Alexander, le maire là, il sait s'y prendre pour médiatisé un événement. Quand aux histoires, si vous en voulez, allez à côté du marché on raconte des tas de trucs par là-bas.

-En parlant du marché, il y a un marché d'armes qui semblent pas mal intéressés la foule, sur Charr c'est légal ça ?

-Vous touchez un sujet sensible là, eh bien, le port d'armes est légal pour le citoyen mais, il ne peut s'en servir qu'en cas de légitime défense ou quand on se fait attaquer par les gangs des taudis. C'est Alexander qui fixe les règles et pour l'instant ça à toujours marcher, au fait si vous voulez parler au marché d'arme, dite que c'est Elias qui vous envoie, il s'appelle Garmand, il n'est pas méchant mais juste très, très méfiant.

-Vous avez parlé de... gangs des taudis c'est bien ça ?

-Quoi, vous n'avez pas entendu parlé ? Garmand pourra peut être vous éclairait alors, moi j'en ai assez dit. Bon ce n'est pas que ça m'ennui mais vous allez acheter quelque chose ?

-Nous allons continuer notre route.

-Très bien, bonne patrouille dans ce cas soldats !

-Bizarre ce type, beaucoup de personnes ne veulent pas attendre parler des taudis ici.

-Il y a pas mal de rumeurs circulant dans la base aussi Sarah, les taudis seraient une véritable zone de guerre, les gangs s'affrontent pour des points d'eau de la rivière Anaconda, Alexander déconseille de nous rendre là-bas, les gangs n'hésiterons pas à tirer à vue.

-Moi je dis qu'on devrait aller les voir et leur mettre une bonne branlée pour montrer qui c'est les patrons !

-Du calme Marc, on est déjà assez mal vu ici et allez chercher la merde dans les taudis ne serait pas très judicieux, rappelle toi que ce que l'on cherche, c'est d'éviter par tous les moyens une effusion de sang.

-Oui sergent.

La section arriva au marché qui était déjà très animé malgré l'heure matinal, en même temps le marché était le seul endroit où l'on pouvait se procurer du matériel indispensable à la survie, certains commerçants vendaient des médicaments et antibiotiques qui disparaissaient très vite des étables, d'autres vendait la nourriture qu'ils avaient en trop. Et certain vendaient des armes, les panneaux indiquaient « pour la protection individuelle et celle de votre famille.

-Sergent, vous êtes sûr que c'est sans danger d'y aller là dedans, ou pourrait très bien nous couper la gorge dans cette foule.

-Ne t'inquiète pas Diego, je sais ce que je fais.

Johny s'engagea entre les stands, les gens s'écartait autour de lui comme s'il avait la peste, les marchands levaient les yeux sur lui dès qu'il passait près d'eux et ne les rabaissait que quand il s'éloignait, les gens étaient vraiment méfiant se dit t-il. Il se demandait pourquoi, après tout ils n'avaient pas à le considérer comme quelqu'un d'hostile, pourtant ils réagissaient comme s'il allait les attaquer. Johny repéra un marchand ayant un énorme stock d'armes, peut être le plus gros du marché. Contrairement aux autres le marchand lui fit un sourire mais, Johny ne fut pas rassuré pour autant.

-Hey mon ami que dirais tu de venir voir ce que j'ai à vendre ?

La section se rapprocha un petit peu mais d'un coup le marchand leva la main et la ferma en un poing.

-C'est assez près je pense.

Des hommes qui avaient semblé jusque là être de simple acheteurs levèrent des armes et les braquèrent sur les militaires qui levèrent eux aussi leurs armes sauf Johny qui resta impassible en fixant le marchand d'armes.

-C'est vraiment ce que vous voulez ? Nous tuez ne vous procurera que des problèmes. 

-Non en effet, c'est seulement une mesure de sécurité, on ne sait jamais vraiment avec qui on parle sur Charr IV mon ami et le danger peut venir de n'importe qui. Baissez vos armes les gars. Je me nomme Garmand, si quelqu'un veut tuer quelqu'un d'autre c'est moi qu'il vient voir, j'ai toute sorte d'arme, sniper, fusil d'assaut, pistolet et même quelques armes covenante que j'ai récupéré.

-Non merci je ne viens pas chercher d'armes, j'ai déjà ce qu'il faut sur moi, Elias nous as dit de venir vous voir, j'ai aussi quelques questions.

-Des questions ça par exemple ?

-Les gens d'ici ne semblent pas beaucoup apprécier les militaires ?

-C'est à cause des militaires que Charr IV est tombé si vous voulez savoir, je ne m'étendrais pas sur le sujet mais, sachez qu'on attend beaucoup de vous, de plus entre les gangs et vous, la différence ce n'est jamais que l'uniforme, qui dit que vous n'allez pas instaurer une dictature ?

-On viens vous aider et pourquoi établirions nous un état dictatorial sur une colonie qui n'a aucune ressources de valeur ?

-Oui ce n'est pas faux. En même temps depuis la fin de la guerre, les gens s'attendent toujours au pire, il faut dire que la situation n'est pas alléepour le mieux, d'ailleurs en parlant de la guerre, vous leur avez mis une bonne branlée aux aliens n'est-ce pas ?

-Disons que notre victoire n'a pas été facile à acquérir, mais oui, nous avons gagné. La légalisation des armes dans cette cité, c'est pour faire face à quels danger ?

-Les gangs bien sur, Alexander ne nous auraient jamais permis de nous approvisionner s'ils n'étaient pas là, régulièrement ils viennent faire des raids aux abords de la ville pour voir s'il n'y a pas des choses à voler.

-S'ils font effectivement ça, je peux faire une requête pour qu'on envoient des hommes régler leurs affaires.

-Vous feriez ça ? Ca nous aiderais énormément. Les gens que les pillards viennent voir vous devraient même une dette ! Monsieur ?

-Appelez-moi Johny.

-D'accord, sergent Johny c'est ça ? N'hésitez pas à passer ici, vous êtes le bienvenu !

Johny lui adressa un signe de tète et s'éloigna avec ses hommes, quand ils eurent quitté le marché Diego s'approcha de lui.

-Vous l'avez bien géré celui là

-Merci, mais c'était simple de lui expliquait que nous étions de son côté.

-Vous allez vraiment faire ce que vous avez dit ?

-Pourquoi pas, après tout on est ici pour qu'on les aide et...

Un ballon de basket rebondit à côté de Diego qui le stoppa du pied. Un enfant qui était en train de courir se stoppa devant le soldat, il tremblait de peur et regardait Diego avec des yeux tout rond, lentement le soldat se baissa et prît le ballon entre ses mains.

-Tu fais du basket ? Tu dois être fort non ?

-Oui monsieur. Dit t'il d'une toute petite voix.

-Tu sais, mon frère est un grand basketteur, il a gagné les jeux mondiaux sur terre.

L'enfant sembla impressionné, il s'approcha un peu et fit un sourire timide.

-Je suis sûr que tu peux devenir aussi fort que lui, aller, tiens attrape, va jouer avec tes copains et montre leur qui est le chef.

L'enfant courut vers le terrain, Johny et Diego l'observent en souriant tandis que Sarah les rejoignait.

-Je me doutait qu'on aurait deux psychologues dans l'équipe mais je voulais avoir une confirmation, bon on la continue cette patrouille, parce que je commence à avoir la dalle, en plus le chef-cuisiner Gord fait des pâtes aujourd'hui et moi j'adore les pâtes.

Ils ne firent pas deux pas qu'un coup de feu résonna à l'autre bout du terrain de basket.-Section, en formation, on a un hostile non identifié. Dit Johny.

Les soldats resserrèrent leur étreinte sur leurs armes et coururent vers la source du bruit qui se situait dans une rue avoisinante. Dans cette rue des hommes conduisait une voiture avec une mitrailleuse montée sur l'arrière, cette arme était braquée sur un homme qui transportait un micro-onde. Un des pillards semblaient racketter l'homme et lui plaquait le canon de son arme sur la tempe. Son rire narquois fut interrompu par Sarah qui tira une rafale en l'air avec son fusil de combat.

-Hey  , prend toi à quelqu'un qui a des bastos à distribuer !

L'homme à la mitrailleuse les mit en joue et cria en retour.

-Vous voulez vraiment me tester   de l'UNSC ?

-Je ferai pas ça si j'étais à ta place mec, on a les plus gros flingues. Cria Marc.

L'homme enleva la sécurité de sa mitrailleuse et rit bruyamment.

-Je crois que t'as besoin de lunettes ou alors ta surestimé la taille de tes corones !

-Je ne parlais pas de ces flingues-là, regarde. Répondit t-il en pointant du doigt le vautour dans le ciel qui se dirigeait vers eux. Tu veux toujours tenter ta chance ?!

Le sourire du pillard s'effaça instantanément et il adressa un regard à ses camarades. Ils échangèrent quelques mots puis remontèrent dans la voiture.

-Vous avez gagné cette fois, mais quand vous serez sur nos territoires, le gang des rivières de feu ne vous fera pas de cadeaux.

Le véhicule démarra et fit demi-tour, les marines baissèrent leurs armes et Johny ordonna à Sarah et Diego d'aller s'occuper de la victime, il regarda Marc et lui fit une bourrade sur l'épaule.

-Je n'aurais jamais pensé que tu parlais aussi bien, moi qui pensait que tu manquais d'assurance.

-Merci sergent, tenir ces salopards en joue, ça me fessait du bien, je me sentais puissant et de savoir que je pouvais sauver quelqu'un ça me donnait du courage, c'est pour ce genre de choses que je me suis engagé vous savez sergent.

-Bien, si tous les marines pouvaient penser comme toi...

-Mais ils reviendront n'est-ce pas ? Jusqu'à ce qu'on vienne leur montrer de quoi on est capable.

-Oui on les arrêtera, tu peux compter là-dessus seconde classe. Allez on se remet en route et on retourne à la base.

Johny savait qu'il avait fait du bon boulot pour l'instant, mais si ces hommes disposaient de véhicules aussi bien armés, quelle surprise pouvaient t-ils leur réserver d'autre ? L'appréhension le gagna et il se dit que le cas des taudis devrait être étudié le plus tôt possible. Sinon les marines risquaient de perdre une éventuelle bataille.

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Posté le : 20/07/2012


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