Veuillez patientez...


DIVERS - Fan fiction

L'ours en peluche

Chapitre 1

-Dernière balle... soupira un Homme.
-Pourquoi tout ça.

Le bruit d'une arme tombant au sol fit retentir dans le couloir sombre et désert un sinistre écho , suivit de celui d'un casque fendu et fissurer après maints combats. Une mare de sang grandissante absorba l'impact.

-Sarah... ! 

Le visage couvert de sang et le souffle entaché de gémissements de douleur, l'homme assis dans les reste d'une cité jadis prospérante et à présent jalonnée par la destruction et les corps, tenta de retirer le poignard toujours maintenu au poignet de son dernier assaillant et qui lui entravait le thorax, mais avec pour seul conséquence d'aggraver sa douleur.
Epuisé par sa vie qui fuyait son corps, et qui embrassait la mort, une larme unique tel un diamant dans un océan de désolation éclaira un instant son visage marqué par une vie de chaos et la perte des siens, avant d'être absorber par le macabre passé qui n'a cesser de guider sa destinée . Tel un choc, un souvenir parmis tant s'échappa des limbes et lui revint en mémoire par fragment.

Chapitre 2 

Une lune se dessine peu à peu devant lui, sa douce paleur ranime en lui de vieilles rancoeurs.
Tu penses que nos parents pensent à nous ? sanglote avec peine une enfant.
Je ne sais pas,... les miens n'ont jamais fait vraiment attention à moi.
Je veux revoir ma maman... repleure t-elle 
Tu la reverras, je te le promets, Sarah. A présent dors, la nuit va être dur.
Et sous l'éclat peu glorieux de la nuit qui avance, il tourne son regard vers les étoiles et prie, tenant dans sa paume un objet dissimulé. Avant de faire sombrer ce souvenir de nouveau dans l'oubli.


Chapitre 3

Soudain, une explosion retenti dans sa mémoire et laisse place à un théatre macabre. Une ville rongée par la mort et détruite par une folie meurtriere qui envenime son esprit déjà embrumer par les vapeurs de calcinations des cadavres autour de lui.
-A terre !

Le cri de la mort le survola un bref instant et emporta avec elle le peu de frères de sang encore vivant.

-On est foutu, je... commença une voix dissimuler derrière les décombres d'un ancien hôpital, d'ou n'avaient peut sortir les occupants et dont les corps dépassaient encore.
-On est pas foutu, plus que quelques mètres et on sera à l'abri. Tiens bon , Sarah. Rétorqua t-il avec énergie. 
Soudain, l'ombre d'un fils de l'enfer surgit parmi le souffle d'une explosion, seul la lueur de ces yeux transparaissait. Il surplombait sa futur victime et s'appreta a la caresser de sa lame, lorsque parmi le fracas, retentit une arme à feu. Il était advenu un instant dans le cœur du soldat ou la vie avait cesser de briller, lui qui voyait en cette petite sœur la seule famille qu'il ai eu. L'ombre s'écroula lourdement au sol, laissant apparaître derriere elle ces frères, alerter par le bruit de la scène.

-Cours !

Tournant la tête et lachant son arme, il couru attraper le bras de cette sœur mis à nue par l'explosion d'une grenade et écorcher de part en part. Devant lui se tenait l'entrée délabrée de leur salut, il sauta vers l'inconnu suivit par les ténèbres qui couvrait ces pas et scella l'issu dans un vent de poussière et d'éclats.

Chapitre 4

-...Arghh ! 

Tirée de ces souvenirs, un soubre saut de douleur lui arracha un cri et une jaspe de sang coula de sa bouche, lui qui avait demeurer toute sa vie stoïc face aux malheurs ne pouvait plus à présent continuer. Il n'avait éxister qu'une fois ou il n'avait peut dissimuler sa peine. Cette instant il n'avait cesser de se le remémorer depuis lors:

-Tu sais je te dois beaucoup. Entonna une jeune femme.

-De quoi ?

-Ne joue pas l'abruti ! 

-Je te jure je ne vois pas de quoi tu parle : sourit-il.

-Je vois. Allez viens, on va à la cantine j'ai un petit creux.

-Bien c'est partit.répondit il tout en la prenant sous son bras. Il ne pouvait s'empecher de la regarder, lui qui pensait avait grandi avec une enfant avait à présent à ces cotés une femme, dont les courbes souligné par la tenue de combat qu'elle portait montrait un corps svelte et séduisant. Une déesse. Quelques mètres plus loin, une alarme se mit à retentir, suivit du tremblement de terre dût à un impact sur la structure. Un voix dont les paroles lui sont aujourd'hui devenu obscures pris place dans la base mais se vit rapidement interrompu par la mort violente de l'orateur.

-A l'armurie ! Vite ! ordonna t-il.

Cheminant dans cet immense labyrinthe qu'était la base Sword, ils arrivèrent après plusieurs instants devant la salle d'arme. S'arretant brusquement ils peurent voir qu'elle venait d'être ravagée par une explosion et qu'en son milieu laissait place un trou béant d'ou était visible l'éxtérieur. Fouillant parmis les décombres sarah, trouva une arme. Elle la prit en main et après un bref instant le donna à son compagnon tout en déclarant :

-Prends le, il est à moitié vide et tu tire mieux que moi donc...

Elle s'interrompit. Le souffle roc d'un monstre de plusieurs mètres effleura sa nuque. Prise de panique elle jeta son ami dehors avant de faire s'écrouler une poutre instable devant l'entrée entrainant avec elle un nuage de poussiere. Ahurit, il se releva en vitesse et la regarda par une interstice. Il se mit à crier avec une once de peur dans la voix.

-Qu'est ce que tu fais ! Sors de là !

-Non,...va t'en répondit elle avec calme à présent tout en se tournant vers son ami, elle passa son bras au travers des débris pour poser sa main sur son visage.

-Dégage de là ! Demanda t-il adoucit par ce contact , il prit sa main avec douceur et leva son regard à ces yeux bleu. Une larme en coulait et brisait ce visage parfait entourée par des cheveux d'une flamboyante couleur. Il se mit à l'implorer de fuir.

-Fuit, s'il te plait , et finit cette guerre pour moi.Lui rétorqua t-elle.

Pressé par la certitude de ce qui allait arriver, il commença à dégager les décombres.
Elle lui reprit la main et le rapprocha de nouveau à elle.

-Souviens toi... cette nuit, autrefois tu ...elle ne peut finir sa phrase tellement l'émotion qui naissait en elle était si forte.

-Sors supplia t-il, comprenant ou elle avait voulut en venir.

Elle lui prit à présent le visage et le rapprocha du sien. Elle l'embrassa, une larme suinta encore de son visage.

-Fuit...

Elle se retourna tout en retirant sa main avec douceur du visage de celui qu'elle avait toutes ces années aimé en silence. Désespéré, il tenta de la retenir quelques instants de plus mais tenait déjà un fantôme. Il tomba à genoux à l'instant même ou le bruit strident du monstre animant le feu de l'enfer commença. Seul sa peine gouvernait à présent son esprit. Et son âme. Celle qui quelques instants auparavant lui avouait ses sentiments, laissa la mort la prendre tout en soufflant une derniere fois :

-Je t'aime... John.

Une explosion brisa le silence qui avait pris place, et l'homme brisé en son sein fut projeter par le souffle contre le mur quelques mètres plus loin. La tristesse diminuant au fur et à mesure, prit place un nouveau sentiments... La vengeance. Une haine sans fin brûlait à présent dans ces yeux, il se releva avec peine, à ces pieds gisait l'arme qu'ils avaient peut récupéré plus tôt dans la salle, il la ramassa et vit à son extrémité un ours en peluche. Un bruit sourd grandissait dans le batiment en ruine, à cette écoute, il arma le fusil et attacha l'ours autour de son cou, avant de foncé avec rage vers les ombres qu'il pouvait apercevoir. Un cri animal parvint de son âme et arracha les premieres silhouettes qu'il pouvait distinguer à la vie.

Chapitre 5

Revenant à lui, il sortit l'ours en peluche de son armure.

-Cette nuit là,... je t'ai promis de toujours te protéger. Murmura t-il dans un élan de lucidité perdant par moment sa concentration.
-
Voila quelques années déjà,... que tu m'as quitté. J'ai réussi Sarah, la guerre est finie.

Tournant ces yeux à demi révulsé et masqué par le sang qui coulait d'une plaie sur son front vers le magnum qui jonchait depuis quelques minutes à ces cotés et baignait dans son sang, il dit :

-J'ai réussi ...mais tu n'es plus là. 

Il prit l'arme en main et regarda intensément cet ours en peluche avant de sortir une photo usée par le temps.

-Je vais te rejoindre à présent, souffla t-il avec difficulté.

Il posa l'arme contre sa tempe, une paix intérieur figurait à présent sur son visage marqué par tant de chaos et d'horreur.

-J'arrive...

Un flash éclaira un bref instant le couloir, et le corps maintenant sans vie du soldat s'écroula au sol, laissant s'échapper de ces mains, la photo et la peluche qu'il avait conserver tant d'années avec lui, seul souvenir de son passé. Sur cette photo figurait un homme et une femme en tenue militaire, grandement éffacé par le temps, seul transparaissait un chiffre sur la tenue du jeune homme...117.

Posté le : 24/06/2012


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