Veuillez patientez...


DIVERS - Fan fiction

La Bête

Il était bien là, devant lui,
prêt à en finir.


Malgré ce qui venait de se passer, il lui balbutia quelques mots 
dont le sens lui échappait, peu importe,
il voulait juste en finir ici.


Il sortit son couteau cranté
près du gisant à l'agonie, l'empoigna d'un geste vif et blasé.

La Bête pris son dernier souffle, et, d'un coup,

plus rien...

 

Chapitre 1

Un élite mineur vint bousculer un grognard, dormant paisiblement adossé à une pile de caisses.

« Bouge toi, la pompe à gaz, y'a encore énormément de boulot pour toi. »

Il lui donna un violent coup de pied comme aux cinq autres qui dormaient, eux aussi.
Les cinq petits bipèdes répondaient au doux nom de Bopeo, Jopap, Bujub, Bibib et Deok, ils empoignèrent chacun une caisse et l'emmenèrent dans la soute, en grommelant des insultes incompréhensibles pour leur maître.

Deux autres élites vinrent rejoindre le premier, un majeur, un ultra et discutèrent avec le premier, ici appelé par le nom de Rydle' Opomatee:

-Ont-ils terminé de charger tout cela ? demanda l'ultra.

-Bientôt, très bientôt...

-Nous voudrions, sans offenser votre personne, que cela se fasse plus vite, ils sont là pour traîner des caisses, pas pour tous nous faire traîner, affirma le majeur.

-Nous sommes là pour faire danser ces petites bêtes idiotes au bout de nos fusils, si on les fait attendre... Enfin bref, faites vite !

-Oui...

A peine les cinq grognards revenus, tous reçurent un autre coup de pied et prirent chacun, deux caisses à charger dans la soute,
des caisses bien étrange, lourdes, et longues.

Peu après, Rydle, vint vers le cockpit et dis au pilote qu'ils pouvaient partir, le phantom prit son envol, doucement, avec ses passagers, puis se dirigea vers l'espace puis vers une contrée bien familière aux bêtes idiotes qu'ils combattaient.

Chapitre 2


Les cinq grognards se rendormirent paisiblement pendant que leur mentor s'asseyait sur un rebord de l'embarcation, sans pensées, le regard vide, avec si, peut-être un peu de doutes sur le but de cette mission sans renseignements réellement fondés.

Il regardait par le sas gravitationnel à ses pieds, contemplant le sans dessus dessous qu'est l'univers.


Les arcs passaient, tout le monde, hormis le pilote, et l'intransigeant ultra, s'endormit pendant ce trajet; ce dernier s'abstenant de tuer le temps de manière imbécile, selon lui.

Arrivés, sur une planète non identifiable, tendant vers le climat désertique froid avec pourtant un ciel voilé par on ne savait quelle matière non classifiée et une atmosphère respirable, les cinq grognards furent réveillés de manière habituelle, l'ultra suivit, avec le majeur et Rydle, les deux premiers l'air calme, posés, ce furent les seuls.

Cette planète était d'une étrangeté qui aurait fait perdre leur latin aux physiciens, il n'y avait pas à proprement dire de dénivelés, de reliefs, mais ses protubérances étaient faites de pierres dont la dimension était tout bonnement ahurissante, dépassant parfois à vue d’œil, les dix kilomètres d'envergure, et cela pratiquement sur toute la surface de la planète, comme si une pluie d'astéroïdes se serait, il y a bien longtemps, posée, tel une pluie de plumes tombantes, sur la surface de cette petite planète, sans dégâts, sans rien.

Rydle, pieds à terre, prit la parole:

-Où sommes nous, et que faisons nous ici ?

-Allez vous reposer plus loin, ce genre de questions ne se doivent pas d'être posées par quelqu'un de votre grade, contentez vous d'obéir, répliqua le majeur avec témérité.

-Avant que vous ne vous éloigniez trop, prenez votre attroupement pitoyable avec vous et allez faire un tour, nous devons régler des affaires seuls à seuls.

Rydle s'exécuta, prit les cinq grognards sous son aile et partit dans un désert de roches non loin de là à l'Est de leur position. Il faisait des tours, traçant la terre battue de bise gelée, comptant les arcs qui s'égrenaient.

_________________
Non loin de là, à plusieurs kilomètres, mais hors de vue de Rydle et son escouade, deux pélicans, humain, oui, se posaient près du phantom, les canons levés, prêts à tirer, sans pour autant faire feu, même à vue des deux élites. Deux petites bêtes idiotes sortirent d'un des deux -l'autre pélican ayant la cale fermée- avec uniquement des armes de poing, de 8mm et de facture relativement primitive, baissées pour l'un, à la ceinture pour l'autre, ils n'étaient étrangement pas vêtus de l'uniforme officiel de l'UNSC.

-Je t'avais dis que c'était une putain de mauvaise idée de venir là, et de négocier avec ces putains de lézards...

-Ferme-là, tout simplement; on a les plus gros cannons ici, eux ils ont rien.

Les élites avancèrent d'un pas calme pour ne pas éveiller la moindre hostilité. Un des deux cria en arrière, le majeur, pour appeler le pilote et lui ordonner de descendre une caisse, en manquant de faire tirer les humains par réflexe défensif.

-Imbécile, ce sera marqué sur mon rapport, vous vous verrez certainement convoqué par le commandement, je vous en fait la promesse ! murmura l'ultra.

En enchaînant sur un dialecte humain, il salua ces derniers d'un geste familier à leur coutume et commença à parler:

-Vous voilà donc, je suppose que vous venez pour notre affaire...

-Oui, et plus vite, les négociations inter-raciales, c'est pas notre affaire, et si ça l'est, autant le faire le moins possible.

L'ultra acquiesça et désigna la caisse que le pilote amena péniblement sur son dos, en ouvrit une espèce de trappe derrière laquelle on pouvait y entrevoir le contenu à travers une vitre.

 

Chapitre 3

-Cela fait trop de temps que nous marchons ici sans but, trop de temps que je me pose trop de questions, j'en aurais le cœur net, vous cinq, restez ici, je vais voir ce qui se passe là bas.

Tout en marchant, il se questionnait lui-même, ce bruit étouffé au loin, comme si il s'agissait d'un atterrissage, mais de quoi ? Et pourquoi ?

_______________
-Nom de...
-Arrête de jurer et dis à Mike et... et l'autre là je sais plus son nom, dis leur de sortir et ramener ce bordel dans la soute.
-Je vois, à partir de votre étonnement que vous vous attendiez à moins que ça... Je vous offre plus, et j'attends donc de vous, ce qu'il faut que vous me donniez selon nos accords, dit l'élite ultra, après un silence prolongé.
-Oui, on va faire aller... HEY ROSEBUD, DESCENDS DEUX SECONDES DE TON COCKPIT ET AMÈNES LA GROSSE COMMISSION !
-OUAIS, deux s'condes, le temps de finir mon havane...


________________
Arrivé près de la zone d'atterrissage du phantom, Rydle se cacha, derrière un amas de pierre, en voyant les deux pélicans posés à quelques mètres de leur vaisseau, et les cinq humains à terre, deux dialoguant avec ses supérieurs, trois en train de traîner des caisses, deux covenantes, une belle et bien de facture humaine.


« Mais qu'est-ce qui peut, par tous les dieux, se tramer ici ? », se susurra-t-il.

À à peine vingt mètres de là, un des marines se mit à hurler en voyant la petite troupe de Rydle approcher entre les rocailles:

« PUTAIN DE MERDE, C'EST UN PIÈÈÈÈÈÈGE ! »

Ils dégainèrent tous leurs armes; les deux intermédiaires, leurs magnum; Rosebud, empoigna sa mitrailleuse; les deux porteurs, des fusils d'assaut, et tous commencèrent à tirer, sur tout ce qui bougeait, les deux élites, les... les grognards !

Rydle se mis à crier aux grognards:

« JE VOUS AVAIT DIS DE NE PAS ME SUIVRE BANDE D'INCAPABLES ! ARRÊTEZ DE TIRER, CESSEZ LE FEU ! »

Ils ne l'écoutèrent pas, et focalisés sur les humains, continuèrent la fusillade. De leur côté, les deux élites haut gradés sortirent également leurs fusils à plasma, pour finalement arroser de plus belle la fusillade générale. Les grognards tiraient sur les marines, les marines tiraient sur tout ce qu'ils voyaient et entrainaient avec eux les deux élites qui, ne comprenant pas eux aussi ce qu'il se passait, tiraient instinctivement sur tout ce qui bougeait tout en essayant de rentrer dans le phantom.

De chaque côté au moins une personne était tombée, on ne voyait quasiment rien, l'escarmouche faisait s'envoler la poussière au sol. L'élite majeur, sur une maladresse tira sur le réacteur d'un des pélicans en marche et le fit exploser, il tournoya encore quelques instants à trois mètres du sol avec un des marines avec une caisse et Rosebud à l'intérieur qui tentait de manœuvrer, puis s'écrasa sur le phantom, qui tu l'élite ultra tentant de fuir à son bord.

Après la fusillade, il ne restait plus qu'un des marines et l'élite majeur, blessé aux poumons, tous les autres étaient morts ou agonisants.

Rydle sortit de sa cachette, dégaina et d'un geste sec et adroit, tua le dernier marine qui tenait le dernier élite vivant en joug.
Aussitôt après, il vint près de l'élite, nommé Dedjee Kolianthee, et tenta de lui arracher quelques mots:

-Je ne comprends pas... QU'EST-CE QUI SE PASSE, DITES LE MOI ! s'écria-t-il tout en essayant de le relever.
-... personne... personne ne... doit... savoir... pers...

Avant de pousser un dernier soupir, Dedjee activa sa dague à énergie, et tenta d’occire Rydle, la tentative échoua, il était trop affaibli par ses blessures et son coup érafla les côtes de son adversaire.

Rydle fit un pas en arrière rapide sous le coup de la douleur, et laissa tomber l'assassin, mort.

 

Chapitre 4

Le voilà seul, Ô combien seul, sur cette planète désertique, sans vie, et pourtant habitable, mais peu importe.

Rydle prit un fusil à plasma sur son agresseur et partit au fond de ce désert de roche, qui couvrait toute cette planète, jusqu'au moment où il aperçu en se retournant, une de ces caisses humaines. Ne pouvant résister à la tentation de savoir d'où partait toute cette histoire, il fit les quelques mètres le séparant de la caisse, et d'un coup de pied brutal, enfonça le couvercle de la caisse.
À l'intérieur, il vit des choses qu'il ne pu qualifier, des feuilles d'un matériau mou, en quantité ahurissante.
Sur ces espèces de feuilles était présente des écritures d'un alphabet et d'un dialecte basique. 

Au vu de la conversation que ses défunts supérieurs avaient eu avec les humains, il supposa alors que ces feuilles avait un intérêt particulier pour l'Alliance, pourquoi ?

Il laissa à l'abandon cette caisse ouverte, dont les feuilles s'envolèrent au gré du vent, et se dirigea vers le pélican écrasé, à moitié soufflé par l'explosion, et vit deux des caisses covenantes en assez bon état dans la soute. Il ouvrit une de ces caisses, et tomba à la renverse, non pas horrifié -les élites n’éprouvent pas la peur- mais blessé, au plus profond de lui.

Ces deux caisse, du moins une, contenaient des élites, des élites vivants, sans armures, frappés de la marque de la honte, ils étaient en état de cryogénisation.

Rydle recula, clairement tourmenté et empli d'interrogation. Il prit deux grenades à plasma de sa ceinture et les envoya avec agilité dans la soute du pélican, se retourna et courra, courra en direction du désert de roches.
_____________________
Tel un condor, calme, mais effrayant, le croiseur élite Glorieuse destinée, comme glissant dans l'hyper-espace, n'était pas si calme en son intérieur.

-Noble commandant, nous avons perdu l'équipe de transaction !
-*soupir* Quel est le rapport ?
-Nous avons fait état d'activité hostile à la surface d’atterrissage , et nous avons eu la dernière transmission du phantom de l'équipe.
-Faites moi voir.

L'instructeur de l'opération marcha vers la borne holographique la plus proche, et chargea la dernière transmission du phantom Zèle et discrétion -dans la société militaire de l'Alliance covenante, chaque vaisseau ou véhicule, le plus petit qu'il soit, porte un nom-, on pouvait alors voir la scène d'escarmouche qui eu lieu.

Le commandant suprême reprit la parole:
-Ainsi, c'est cet imbécile et sa chair à canon qui ont provoqué cela, et les séparatistes qui ont voulu nous duper en profitant de l'occasion... le soldat Rydle, si j'en croit les effectifs de l'opération, n'est pas mort n'est-ce pas ? Je ne l'ai aperçu que brièvement derrière un rocher.

Il haussa la voix dans la salle d'audience.
-Commandant des opérations spéciales, envoyez une équipe d'intervention, éliminez-le. Quant à vous commandant de vaisseau, préparez votre frégate, une dizaine de phantom, et allez raser le camp des séparatistes humains.
Ils comprendront qu'on ne porte pas de coups au dos de l'Alliance sans rester impuni, murmura-t-il en se retournant sur la baie vitrée du croiseur.

Posté le : 19/11/2011


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