Introduction...

C'est le mal de crâne qui me réveilla, je ne savais plus où j'étais et à peine qui j'étais.Je secouais ma tête de façon à dissiper l'impression de floue de ma vision et tentait d'établir une liaison entre le dernier lieu dont j'avais souvenir et le lieu où je venais de me réveiller.

J'étais toujours en costard, comme à mon habitude, étant tueur à gages pour le compte de la Marine, cela me permettait généralement de passer inaperçu pendant les réceptions ou les bals.

Puis tout me revint, Jessica, cette femme avec qui j'avais partagé un bon moment hier soir, sauf que...elle n'était plus là, et mon portefeuille non plus, lui qui ne quittait jamais ma poche intérieur.Et voilà, je me suis encore fait avoir par une femme, ça ne faisait jamais qu'une fois de plus.

Bon,il était temps de se réveiller,je jetais un coup d'oeuil à ma montre,5 heures du matin,pas de quoi s'inquiéter,je serai à l'heure au boulot.

Je me précipitai dans la salle de bain et avalait deux cachets pour le mal de crâne, puis je sautais dans la douche et faisait couler l'eau glacer sur moi, cela me réveilla et je fût opérationnel en quelques minutes.

Je prenais un nouveau costard, enfilais mes chaussures puis me dirigeais vers la cuisine, j’avalais à la hâte quelques gâteaux secs.

Le bruit strident de mon téléphone portable se fit entendre, bizarre, car c'était mon professionnel, le patron -car ça ne pouvait être que lui- ne m'appelait que lors des cas d'urgences.Ca se présentait mal.

Je me dirigeai vers le bar et prenais le téléphone:

"-Oui Monsieur?

-Bonjour Jay, nous avons des complications ici, nous avons besoin de vous, disons que vos "compétences" nous serons utiles.

-Parfait, j’arrive dans quelques minutes Monsieur.

-Très bien, à tout de suite."

Je fermais mon téléphone, et me dirigeais vers un coin de mon salon, puis je soulevais une trappe dans mon parquet, qui contenais mon "matériel" de travail, je sortis le fusil de précision M-24 équipé de son bipied et de sa lunette de précision puis le mettait dans la mallette destinée à le protéger et à le dissimuler.

Je m'emparais également de mes deux Colts .45 et les glissais dans mon double holster dans mon dos, ceux-là, pas besoin de les cacher, c’était réglementaire.

Je prenais mes clés, mon téléphone et ma mallette, puis je sortis de l'appartement en fermant la porte.Ascenseur ou escalier ce matin? Aller, l’escalier te fera le plus grand bien, je croisais la femme de ménage et lui adressai un sourire qu'elle me rendait gentiment.J'arrivais au rez-de-chaussée puis je prenais la direction de mon box, ma Mustang m'attendait sagement, j’ouvrais la porte du box, sortait ma voiture puis refermais le box.

Allez,encore une journée de boulot,mais ça se présentais pas mal,du moins encore à ce moment-là,je fit ronronner le moteur,puis je partis en direction du bureau du patron,les rues étaient désertes,seule l'aube m'accompagnait dans ma conduite.

Chapitre 1...

La route défilait rapidement,j'appuyais bien sur la pédale,à cette heure là,peu de chance de tomber sur des flics,et puis avec un coup de téléphone,tout pouvais être réglé.En quinze minutes j'arrivais devant le bâtiment de la Marine et je me garais sur ma place habituelle dans le parking soutérrain.

Je sortais tranquillement de ma voiture et prenais mes affaires dans le coffre,puis je me dirigeais vers l'ascenseur,il descendit en quelques secondes et m'emmena au sixième étage,celui du "Boss".

Je frappais à la porte et entrais dans le bureau,il était d'une grande classe le lieu de travail du patron,un beau bureau en bois éxotique,des oeuvres d'arts un peu partout,et des trophés de la Marine.

Je saluais,puis on m'invitait à m'assoir,invitation que je déclinais,préférant rester debout.

"-Nous avons un très gros problème Jay,vous connaissez sûrement les dernières rumeurs,des attaques par des hommes mutants,des monstres.

-Oui Monsieur,mais je ne m'interesse pas à ce genre de stupiditées.

-Venant de vous cela ne m'étonne pas,mais voilà le problème,nous avons des preuves que des "monstres" éxistent,hier les soldats d'une bas en Floride ont été tués par des "créatures",ces dernières ont l'air d'être très dangereuse.Voici la vidéo"

Le patron alluma la télé à l'autre bout de la pièce avec sa télécommande et me montre l'assault de ces "choses".Ma curiosité fût piquée au vif,quel genre de combattants étaient-ce?

"-Vous comprennez que nous ne pouvons pas dévoiler au grand public ce genre d'informations Jay,c'est pourquoi j'ai besoin que vous alliez là-bas pour voir ce qui s'est passé.

-Moi?Commandant,ce n'est pas un boulot pour moi,je suis dans l'infiltration et l'élimination silencieuse,cela me prends du temps d'abbatre un cible.

-Je vous ai trouvé un coéquipier,un ancien soldat des Forces Spéciales,un "maître de l'assault rapide".

-Vous savez que je déteste travailler en tandem,c'est non Monsieur,je n'accepte pas la mission.

-Ais-je mentionné que vous aviez le choix?

-Bien Monsieur,j'accepte"

Si j'acceptai finalement aussi vite c'était parce qu'il n'était pas bon de contrarier le commandant,et surtout en cette période difficile pour la Marine.

"-Votre futur coéquipier vous rejoindra là-bas.

-Bien Monsieur.

-Je vous envoie le chemin pour y aller sur le GPS de votre voiture,ne me décevez pas Jay."

Je saluais encore une fois,puis m'en allait et rejoignait ma voiture,me concentrant maintenant sur la mission à accomplir.

Je pris donc la diréction du Sud,pied au plancher,me fichant pas mal de me prendre une contravention.

Ma vessie commencait sérieusement à être remplie,je décidais donc de m'arrêter à une station,histoire de me dégourdir également les jambes.Je me dirigeai vers la station,et en entrant quelque chose me paru louche,aucune personne du personnel,pas un seul client.Il n'était que huit heure du matin,c'était peut-être normal.

Je me dirigeai vers les toilettes lorsqu'un individu cagoulé et armé d'un fusil à pompe me dit de me coucher et de ne pas faire geste suspect.

Chapitre 2...

Ma réaction fût immédiate,mes deux mains attrapèrent les Colts 45. dans le bas de mon dos,enleva les sécurités.Le almfrat arma son fusil de calibre 12 et tira une décharge dans ma diréction,la balle éxplosa la vitre de l'entrée derrière moi et fini sa course dans des jardinières à l'éxterieur.

Je mettais alors un genou à terre et j'appuyais sur la détente de mes armes de façon à faire feu avec un petit décalage,une balle se loga dans l'épaule droite et l'autre dans le sternum,l'homme s'écroula en gémissant.

Deux autres hommes apparurent des toilettes armés de pistolets bas de gamme,je fit feux plusieurs fois et leur éclatait les genoux,tant pis s'ils ne pouvaient plus marcher,car eux visaient ma tête.

Il n'était pas bon pour moi de traîner par ici,j'appelais donc les urgences,ramassais mes douilles,puis me depêchais de sortir et de rejoindre ma Mustang,du coup je n'avais même pas pissé.

Je fût à la base le lendemain soir,arrivant à la nuit tombée,vers vingt et une heure trente,je laissais ma voiture sur le parking devant la base et sortait de la voiture.

Puis j'entendis une voie forte me héler,je me tournais prêt à dégainer en me ravisant finalement et en voyant arriver un homme vêtu de vêtements tactiques,un Colt M4A1 pendant à sa hanche.

L'homme se présenta puis me sérra la main,il s'appelait John,et bien que je fût un grand solitaire,je dois dire que l'homme était d'un caractère assez agréable.

Il me proposa donc ne pas perdre de temps et d'entrer dans la base,je le prévins que je resterais à distance pour le couvrir et qu'il irait inspecter l'intérieur; il fût d'accord et nous nous préparâmes chacun à nos tâches.

Je sortis mon M24 du coffre,régla la lunette pour une distance de trois cents mètres,puis je partis me poster sur le toît du poste de surveillance et d'entrée de la base,étant légèrement surélevé,ce post me permettait de couvrir John.

J'étais en pleins repérage de la zone,lorsque je vis une ombre étrange bouger à environ deux cents cinquante mètres dans les buissons,j'otais le cran de sécurité,et suivait la masse,ce nétait pas un homme.

"-Il y'a un intrus,et ce n'est pas un soldat.

-Vous voulez que j'aille voir Jay?

-Pas la peine..."

J'acquis la cible dans ma lunette au niveau du torse,ou plutôt de la partie la plus large de l'étrange soldat,je retîns mon souffle et une seconde et demi plus tard le coup partit,la balle siffla et touche la chose,elle s'éffondra et ne bougea plus.

"-J'y vais.dit John d'un ton confiant

-Nous restons en contact avec les larynghos,faites attention à vous.

-Ne vous inquiétez pas pour moi,occupez-vous de couvrir mes arrières."

Je me préparais donc à une longue nuit remplie de stress et d'odeur de poudre,mais ce que je ne savais pas,c'est que cette nuit allait être le début d'une guerre térrible.