DIVERS - Fan fiction
Le rebelle spartan
Prologue :
0800 heures, 1er juillet 2537 (calendrier militaire)/ 1 heure 17 AM le 13 messidor 179 (calendrier indépendantiste). Système V380 Orionis, planète Icarius, campement indépendantiste au beau milieu d'une forêt de conifères.
J'étais de garde cette nuit là, j'ai toujours vécu là-bas, toujours milité pour que notre colonie soit libre, débarrassé du « maternement » de la Terre. Une planète où, on nous avait raconté qu'une violente odeur ressemblant à du souffre saisit le nez et vous incommode dès votre débarquement après huit mois de voyage. Et moi, j'étais là, à attendre qu'il se passe quelque chose, devant l'entrée du camp qui était entouré d'une ligne haute tension. Le chef disait que c'était peut-être la seule chose qui puisse au moins ralentir un de ces monstres de l'UNSC, les Spartans comme ils les appellent. J'espèrais ne jamais en rencontrer un... Un bruit me fait sursauté, une caisse de nourriture était tombée, je m'approchais doucement et je le vis :
-Tu fais quoi là, t'as faim mon pauvre. Me regarde pas avec ces yeux la..., lui ai-je dit.
Je pris un petit hemarinx dans mes bras, paraît que c'est un animal équivalent du chat mais avec un museau bien plus allongé et au pelage vert feuille. Il me regarda en me faisant les yeux doux, espérant sans doute que je lui donne un peu de nourriture. Voilà qu'il commença à pleurer, des larmes coulaient de ces petits yeux globuleux, signe qu'il avait faim. J'ai saisi un bout de mon sandwich et lui donna. Une fois le bout mangé, il me lècha les doigts. Tout à coup, il dressa ses oreilles et relèva sa petite tête, et là, il se mit à hurler à la mort, me prévenant...
-Chut tais-toi, lui ai-je dit le doigt sur ma bouche. Tu vas réveiller tout le monde.
-Un problème ? me dit alors un autre homme lui aussi de garde.
-Je sais pas ce qu'il a, je lui ai juste donné à manger.
-Mon Dieu, mon Dieu... dit l'autre en levant les yeux au ciel comme si j'avais fait une bêtise avant de prendre un air très étonné. Nom de Dieu !
-Ça fait beaucoup de Dieu quand même, lui dis-je avec un léger sourire.
-On est dans la merde.
-Me dit pas que...
Il me regarda alors droit dans les yeux :
-Croiseur Halcyon, il a l'air de venir ici et y'a aucune arrivée prévue.
Chapitre 1
Le lendemain, à l'aube, nous étions une centaine d'hommes à l'entrée du camps. Un Longsword vola vers nous sans s'identifier, il fut détruit par notre canon à accélération magnétique caché dans la végétation. Tous le monde était tendus, la main sur la gâchette prêt à faire feu avec nos fusils d'assauts volés. Le croiseur Halcyon approchait de notre zone, notre canon endommagea l'ouverture de son CAM, l'empêchant de l'utiliser. Le navire resta à une vingtaine de kilomètres, haut dans le ciel, il avait largués quatre point noirs... On voulut envoyer un Falcon voir ce que c'était, on en trouva un, rouillé, les sièges moisis et déchirés. On testa les mitrailleuses de l'appareil, les deux à l'arrière étaient enraillées et celle de devant nous explosa à la gueule quand on l'activa, blessant au passage un gosse de quatre ans qui jouait au ballon. Une femme tenta d'allumer le moteur, les rotors tournèrent quelques seconde puis après un gros craquement ils s'arrêtèrent. Un mécanicien l'ouvrit et vit la courroie de transmission cassée, il enleva la ceinture de son pantalon et l'utilisa en tant que pièce de rechange. Les rotors du Falcon retournèrent, l'engin s'éleva avec difficulté dans les airs. Il survola le camp sous les yeux subjugués d'enfants voyants cela pour la première fois pour la plupart. On vit l'hélicoptère se perdre dans la végétation luxuriante. Tout était si calme, le calme avant la tempête. Il réapparut après de longues minutes d'attente, fumant, on pensait sur le moment que c'était à cause du "bricolage" fait dessus. On l'a suivie du regard jusqu'à son crash dans le camp, déracinant trois arbres et écrasant cinq tentes. Lorsqu'on s'est retournés vers l'extérieur du camp, ils étaient là, tous les quatre sortant des fourrés : quatre Spartans dans leurs armures Mark IV, leurs visières jaunes aux reflets brillants à la lumière du soleil.
-Rendez-vous, et vous serez jugé par un jury impartiale dans un tribunal de l'ONI, affirma l'un des monstres.
-Jamais ! Plutôt mourir ! répondit alors notre chef.
-Si telle est votre souhait... dit un second Spartan.
Notre chef était un ancien de l'UNSC, mais j'ignore quelle grade il avait. Il était aussi grand que ces monstres, mal rasé, une casquette verte sur la tête, la peau sale et le visage vieilli par trente-cinq ans de service à l'UNSC et de rébellion. Enchainant vols de cargos, de matériel militaire et la défenses de plusieurs de nos camps ainsi que quatre coups d'états qui se sont soldés par des échecs mais dont il s'est toujours tiré indemne. Il commença à leur tirer dessus, suivie par nous, ces monstres semblaient éviter les balles, mais eux faisaient mouche presque à chaque tirs. Très vite, on passa de cent contre quatre à vingt contre quatre. Je vis même un de ces super soldats le bras pissant le sang, mais il continuait de tirer avec et de donner des coups fatales sur la tête de mes amis. Je me rendis vite compte que malgré leur infériorité numérique, leur puissance nous surpassait. Je battis en retraite, ils allaient tous nous massacrer et je décidais d'aller faire évacuer les femmes et les enfants dans un de nos cargos à quinze kilomètres de nous. Je les rejoint en courant comme je n'avais jamais courut, accompagnés de trois autres soldats au milieu du camps, la peur se lisaient sur leurs visages et probablement sur le mien aussi.
-Qu'est-ce qui s'est passé ? nous demanda une femme âgée et affaiblit par la faim.
Nous nous regardâmes, d'un air hésitant durant deux secondes, puis l'un des soldats lui dit :
-On doit vous évacuer et demander des renforts d'urgence.
-Quatre monstres de l'UNSC nous attaquent, on ne peux rien faire contre eux tout seuls, avoue un autre.
On fit monter tout le monde dans des Warthogs M914 RV (Warthogs jungle) M12 APC (rallonger et pouvant transporter une douzaine de personnes) et on détruisit les autres qui n'étaient pas utilisés pour que les Spartans ne puissent pas nous suivre. Une fois monté dans le dernier Warthog, nous nous engageâmes sur un sentier. Au total notre convoi était composé de cinq Warthogs M914 et quinze M12. Assis sur la place passager, je vis un Spartan poursuivant notre Warthog jungle sans tourelle dans le rétroviseur à toute vitesse.
-Plus vite, y'a un qui nous colle au cul ! dis-je au chauffeur.
Le super soldat rattrapa notre tout-terrain et parvint à s'y agripper avec un seul bras, ses pieds frottaient le sol et engendraient des étincelles à chaque passage sur une pierre. Il saisit son Magnum mais un de nos homme à l'arrière lui tira avec son fusil d'assaut dans les mains du monstre qui n'émit aucun son de douleur malgré son sang qui giclai, mais il lâcha cependant prise et fit une roulade en tombant sur le sol. Il se releva, alors que les trois autres Spartans le rejoignirent rebroussèrent chemins. Tout le monde dans le Warthog était soulagé et on pouvait enfin souffler un peu. Je regardais dans le rétroviseur en souriant : un dragon, créature poilue ressemblant à un serpent de dix mètres de longs sur quatres pattes, leur sauta dessus. Ces bête pouvaient tuées un homme et l'avaler d'un seul coup de machoir, une vraie machine à tuée, celle-ci parvint à gober un des monstre et l'avala, les trois autres ne bougeaient plus, était-ce la peur ? Non, le ventre de la pauvre bête s'ouvrit en deux, elle s'écroula et le Spartan sortit couvert de boyeux et de sang.
Chapitre 2
Nous arrivâmes au second camps, où étaient cachés nos trois cargos. Une poignée de soldats nous attendaient. Ils regardaient avec étonnement et inquiétude toutes ses femmes et ses enfants arriver en masse en Warthogs. Et nous, les seuls qui rassemblaient à peu après à des soldats, nous arrêtions notre tout-terrain près d'eux.
-C'est quoi ce bordel ? nous demanda le plus âgé aux cheveux blancs avant même qu'on descendent.
Nous sautâmes du Warthog et l'un de mes acolyte lui dit :
-Des Spartans, on s'est barrés aussi vite qu'on a put, mais c'était juste.
-Merde ! Faut aller à la frégate et à la cache d'armes et les ramener ici. Tu peux faire ça petit ? ajouta-t-il en me regardant.
-Oui m'sieur.
-Bien, part le plus vite possible.
Je parti lorsqu'un autre Warthog arriva. En entendant des plaintes, je me cacha dans le creux d'un adansonia, arbre au tronc si grand que l'on ne pouvait pas me voir à l'intérieur. Une cachette presque sûr, s'ils ne le connaissent pas... Des coups de feux retentirent, des cris, d'hommes, de femmes, d'enfants et même des pleurs de chiens. En moins d'une minutes, les Spartans en avaient fini, leurs lourdes armures frappaient le sol à chacun de leur pas et faisaient trembler l'adansonia où j'étais caché.
-Il n'y a plus rien ici, tous les rebelles sont mort. On lève le camps, on va faire analyser ce disque de donnée.
-Bien reçu.
-Idem.
-Idem.
Ils remontèrent dans leur Warthog, on entendait ses suspensions souffrir sous le poids de leurs armures. Je sortis de l'arbre. Le sang, le sol en était recouvert, j'étais peut-être le dernier. Je ne savais pas quoi faire à ce moment là. Je tomba à genou en regardant le sol, je commençai à laisser couler des larmes le long de mes joues. Je n'avais plus aucun espoir, toute ma vie détruite en moins d'une journée par quatre monstres. Je n'avais nul part où aller, je commençais à penser que je devrais gagner la ville la plus proche et abandonner mes idéaux pour une vie « normale »...
Tout à coups, je fus tiré de mes réflexions par un bruit de branche craquée. Un de ces monstres était resté, par chance il semblait chercher quelque chose dans les bâtiments et ne m'avait pas encore vu. Je rampais en cherchant une arme, n'importe quoi, parmi les cadavres de gens que je connaissais, l'horreur de ma tâche me ralentissait dangereusement. Malheureusement je ne suis tombé que sur une paire de bottes vertes métalliques, je relevais les yeux le cœur battant la chamade : j'étais au pied du Spartan. J'étais tellement concentré sur la recherche d'une arme et sur tous les cadavres de gens que je connaissais, que je ne l'ai pas vu s'approcher.
-Es-tu stupide ou suicidaire ?
La peur me paralysa devant son imposante armure et je ne répondis pas.
-Vu ton manque de réaction, je n'en ai pas l'impression. Ton nom.
Je ne répondis toujours pas. Il m'attrapa sur son dos et me mit à l'arrière d'un Warthog sans tourelle, il monta en place conducteur, démarra et il s'engagea sur la piste boueuse, n'emmenant droit vers l'UNSC, ce qui ne présageai rien de bon...
Posté le : 26/04/2011
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