Veuillez patientez...


DIVERS - Fan fiction

Dust and Echoes

De la poussière et des débris.
Rien que de la poussière et des débris.

Dust fut tiré de sa rêverie par une forte poigne qui le tira en arrière
-« Allez mon gars, faut bouger !es gars de l’UNSC nous ont prévenu de l’arrivée des covenants pour bientôt, il faut y aller ! »
-« Oui Allan, j’arrive »

Dust se leva et contempla un instant le flot de réfugiés qui quittait la ville.
Femmes, enfants, vieillards, ils marchaient tous en grand affolement, certains tirant des chariots contenant quelques maigres possessions, d’autres encore, croulant sous des babioles et autres reliques d’un temps ou on ne connaissait pas la guerre.
L’agitation de la foule était contenu par des soldats du corps des marines de l’UNSC qui bordaient la chaussée.
Leur voix forte et grave peinait parfois à percer le brouhaha ambiant.
Nombre d’entre eux avaient l’air fatigués, et avaient les yeux éteint.
Ils avaient déjà vu leur compte de réfugiés, et déjà trop de bataille.
Il savait que leur rattachement à cette mission d’évacuation n’était qu’une accalmie avant qu’on ne les renvoie au front, et il sentait déjà le souffle de la mort sur leur nuque.

La poussière continuait de s’élever sur le passage des « EX »-habitants de New mombassa.
Dust regarda une dernière fois cette ville qui l’avait vu grandir, ces grandes tours qui allaient jusqu’à défier le ciel, et les reste de l’ascenseur spatial, maintenant étalé un peu partout sur la citée.
Au loin, on entendait les échos de tirs à plasmas et les réponses de moins en moins nombreuses des armes à fragmentation.

*    *    *    *    *

Après avoir joué des coudes pendant quelques mètres, Dust rejoignit enfin Allan qui peinait toujours à pousser son chariot.
A son arrivé, Echoe, le chien d’Allan, lança un aboiement joyeux.
-« Ah, te voilà enfin toi, dit Allan qui venait juste de l’apercevoir
Qu’est ce qui t’as retenu là bas ? Interrogea t’il.
-La ville répondit Dust, c’est tout de même là ou j’ai grandi, je ne pouvais pas la laisser ainsi sans au moins lui faire mes adieux !
-Adieu, adieu, tout de suite les grands mots ! De plus, il n’y a rien que tu puisse regretter là bas, estime toi plutôt heureux d’avoir pu quitter cette ville à temps. Je comprends tes sentiments, mais les covenants ne sont pas aussi compréhensif que moi, et si tu étais resté là bas pour saluer Mombassa une dernière fois, ça aurait été moi qui aurait du te saluer pour ton dernier voyage !
Donc, ne te préoccupe pas de ce qui est passé, mais préoccupe toi de ce qui se passe et regarde ou tu marches ! »
Dust venait de heurter par inadvertance une vieille femme courbée par les ans et le lourd chargement qui pesait sur ses épaules.
-« Veuillez m’excuser madame, je ne voulais pas, j’étais perdu dans mes pensées et….
-Oh, ne t’en fais pas l’interrompit la voix grelottante de la vieille.
Ce n’est pas le première fois que le vie me brusque dit-elle en ricanant.
Mais petit, pourrais-tu m’aider à ramasser mes affaires ? Mon dos n’est
plus de sa première jeunesse vois-tu !
-Bien sur madame s’empressa de répondre Dust qui n’était que trop heureux de pouvoir réparer sa faute. »

Alors que ce dernier commençait à farfouiller le sol à la recherche des affaires de la vieille, Allan lui dit qu’il partait devant, et qu’il n’aurait qu’à le rejoindre au point de rendez vous désignés par les Marines, un camp ou serait logé la plupart des réfugiés.
Dust se leva pour le saluer, avant de se remettre à la tâche.

*    *    *    *    *

Il était incroyable de penser que la petite vieille avait pût porter tout ça !
Dust était encore étonné du nombre d’affaires qu’il avait du ramasser.
-« Merci jeune homme lui dit la vieille dame, sans toi, je ne serais jamais reparti.
-C’était le moins que je pouvais faire, vraiment. »
Le flot de réfugiés s’allongeait encore et toujours, s’étalant sur l’horizon.
Le soleil déclinait maintenant, et ses derniers rayons éclairaient la ville, lui donnant un teinte dorée.
Dans quelques instants, la nuit ne tarderait pas à tombée, et Dust préférait se hâter pour pouvoir dormir au chaud.
Malheureusement, la petite vieille qu’il avait décidé d’aider, avançait à une vitesse désespérément lente et Dust et elle s’était retrouvé à la fin de la colonne de réfugiés jusqu’à être totalement seul, sur la grande route qui s’étendait maintenant, vide et silencieuse.

Dust harangua une nouvelle fois la vieille dame : -« Allez madame, il faut nous hâter, encore un effort, nous y sommes presque !
-Oh, souffla t’elle, laisse moi mon petit. Je ne me sens plus la force ‘aller plus loin.
Quand j’ai quitté la ville, je ne pensais pas que ce serait si fatiguant !
J’eus mieux fait de rester !
-Ne dites pas de bêtises rétorqua Dust, vous seriez morte à l’heure qu’il est !
Allons, ne tardons pas ! tenez, monter donc sur le chariot, je vous pousserai. »
Et c’est ainsi que peu à peu, cahin-caha, ils commencèrent la longue route jusqu’au camp.

*    *    *    *    *

La nuit était tombé d’un coup, plongeant le monde dans l’obscurité et le silence.
Dust peinait sous la charge qu’il avait à tirer.
La grand mère dormait sur le chariot, en émettant de temps à autre un ronflement sonore.
Enfin, il aperçu les lueurs du camps, mais encore aucun son ne lui parvenait.
Il se força à accélérer, la perspective d’un bon lit et surtout d’un repas chaud lui donnait des ailes.
C’est donc avec plus d’entrain qu’il entama la montée qui le menait au camp, mais arrivé à mis chemin, il n’entendait toujours aucun bruit, il sentit son échine se hérisser.
Il y avait quelque chose de bizarre.
Ses longues errances dans la ville de New-Momabassa, lui avait appris que quand il n’y avait pas de bruit, c’est que quelque chose ne tournait pas rond et là le silence était aussi profond que dans une tombe.
Tout à coup, une formidable explosion le jeta à terre.
La nuit tout à fait calme auparavant, fut illuminer pendant un instant d’une lueur blanche.
Peu après, Dust entendit l’écho de tirs d’armes humaines.
Il se mit à courir, laissant le chariot abandonné sur la pente.
Au fur et à mesure qu’il se rapprochait, ce qu’il avait tout d’abord prit pour les lueurs de quelques feux de camps se trouvèrent être des épaves de Warthog ou autres Véhicules calcinés.
Dust accéléra encore.
Les détonations retentissaient de plus en plus forte, Dust s’arréta brusquement caché derrière un tas de ce qui avait du être des sachets de nourriture à l’attention des réfugiés.
Devant lui se déroulait une véritable bataille rangée.
D’un coté, les quelques marines qui escortaient le convoi étaient retranchés derrières des barricades rudimentaires faites de Briques et de Brocs, protégeant les civiles.
Et de l’autre, des formes indistinctes et grande tiraient des rafales d’énergie pure et des pics orange qui se fichaient sur le rempart des marines en grésillant.
Malgré son envie pressante d’aller retrouver les réfugiés, et surtout Allan, Dust restait là, paralysé par le peur.
La guerre qui n’avait jusqu’alors, été qu’une rumeur, des images sur un écran, était là.
Devant ses yeux, se mouvait de vrais adversaires prêt à tuer.
Ces covenants dont il avait tant entendu parler, était là, en train de massacrer ses congénères humains.
Alors qu’il pensait à tout ça, une courte accalmie se fit dans la bataille.
Les échanges de tirs se raréfièrent, et tout à coup, un nouvelle détonation se fit entendre.
Dust leva les yeux, et le vit.
Décrivant une courbe gracieuse et brillante, le tir d’apparition vint s’abattre sur les dérisoires défenses humaines, faisant voler en éclat, corps et débris.
Les brutes chargèrent alors.
Ces grosse bête poilu et massive étaient terrifiantes.
L’arme au poing, elle courait à un vitesse étonnante pour leur masse, écrasant tout ce qui se trouvait sur leur passage.
Dust se recroquevilla dans sa cachette.
Il avait honte, tellement honte, mais pas assez pour estomper sa peur.
Cette peut dévorante qui lui remuait les entrailles et l’empêchait d’esquisser le moindre geste.

Des hurlements commencèrent à se faire entendre.
Des cris stridents interrompus par une détonation ou un tir de plasma.
Des larmes coulaient sur les joues de Dust, il ne voulait plus voir, il ne voulait plus entendre.
Alors qu’il détournait les yeux du massacre, une lueur dans le ciel interpella son regard.
Peu à peu, la lueur grandit, accompagné d’un sifflement qui s’amplifiait.
Les brutes s’arrêtèrent de bouger, tendant l’oreille.
Puis l’enfer se déchaîna.
Des capsules, car s’étaient bien des capsules qui tombaient du ciel, s’écrasèrent avec fracas sur le sol, écrasant au passage un ou deux covenants malchanceux.
Les brutes restèrent pétrifiées un instant, laissant s’échappé les réfugiés et cette instant de stupéfaction leur fut fatal.
Sortant des modules de largage, des troupes d’élites du corps des marines de l’UNSC commencèrent à éliminer les brutes, au son des mitraillettes munies de silencieux qu’ils utilisaient.
Ils étaient rapide et efficace.
Ils se scindèrent un trois groupe et chaque salve de tir était autant de mort chez l’ennemi.
Après l’instant de flottement qui avait saisi les brutes, ces dernières se réveillèrent.
Abandonnant toute prudence, elles foncèrent sur les Marines.
Le choc fut terrible, et un ODST fut projeté par une Brute tout prêt de la cachette de Dust.
Au loin, L’apparition continuait de tirer, illuminant la nuit d’explosions nimbées de bleue.
L’Asco qui avait atterri près de Dust fut prompt à se relever.
Son visage était caché derrière un masque brillant qui reflétait la bataille.
Après s’être remis sur pied, il dégaina son Magnum car il avait perdu sa mitraillette au moment du choc.
Il tira quelques balles sur son adversaire, mais celui ci était déjà sur lui.
Il esquiva de justesse la charge de la brute et dans le même mouvement, il dégoupilla une grenade à fragmentation qu’il lui lança.
Le covenant qui s’était maintenant retourné, s’apprêtait à revenir pour un autre assaut, mais avant qu’il n’esquisse un geste, l’ODST tira sur la grenade qu’il avait lancé.
L’explosion fut terrible et le souffle fit que Dust du se jeter à terre pour ne pas être écrasé par son abri branlant qui menaçait de s’écrouler.
Et c’est alors que l’ODST le vit et lui dit : -« Hé petit, qu’est ce que tu fais là !
C’est dangereux, dépêche toi d’aller rejoindre les réfugiés, ils sont parti vers l’Est. Là bas, tu trouveras un autre poste Marine. Maintenant cours ! »
Dust encore trop choqué tentait vainement d’acquiescer et de se lever, mais c’est alors que son interlocuteur s’écroula devant lui, cribler de pics surchauffés.
La brute n’avait pas été tuée dans l’explosion, elle avait perdu son armure et saignait de maints endroits, mais elle était vivante.
Elle se mit en marche pour aller achever le soldat agonisant qui avait perdu son casque, découvrant un visage sale de poussière et rougi par un le sang qui lui coulait du front.
Ce dernier étouffa un râle en gémissant : -« Dégage petit. »
La brute était maintenant au niveau de l’homme étendu par terre, et jubilait à l’idée de goûter la chair humaine.
Dust était toujours cloué là, figé par la stupeur et l’incompréhension.
Mais alors que la brute se baissait pour saisir l’ODST, celui ci cria tout en dégoupillant une autre grenade à fragmentation : -« DEGAGE ! » et il enfourna la grenade dans la bouche grande ouverte de la Brute.
Dust se mit à courir, à courir comme il ne l’avait jamais fait.
A courir pour sa vie.
Le souffle de l’explosion le projeta à 3 mètre dans la poussière, et il finit sa course près des débris fumant de ce qui avait été un camion.
De la Brute et du valeureux soldat, il ne restait plus rien, qu’un cratère fumant.
Dust laissa rouler ces yeux sur la scène : Au loin, la bataille continuait toujours, mais les troupes de l’UNSC se repliait sous les assaut brute et les tirs continus de l’apparition.
Le regard de Dust fut accroché par un relief incongru sur la plaine, il s’en approcha et découvrit le casque du soldat qui lui avait sauvé la vie.
Lentement, il le ramassa.
Dorénavant, ils ne courraient jamais plus, dorénavant, il ne se cacherait jamais plus.
Il enfila le casque.
Dorénavant, il était un ODST.

Dans l’horizon, une lueur orangée s’éleva.
Des chasseurs LANSWORD passèrent dans le ciel en déversant leurs bombes sur les troupes covenants.
Dust contempla une dernière fois le champ de battaile, et il se mit en marche vers les marines, vers son destin.

Posté le : 03/06/2010


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